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02 juin 2016

EREA : 1er juin, 200 PE au ministère pour exiger le maintien des postes d’EEI en EREA

A l’appel de la FNEC FP FO, du SNUipp FSU, de la CGT et de SUD, deux cents collègues des EREA de
tout le pays se sont rassemblés près du ministère pour exiger le retrait de la note de service de la
DGRH et le maintien de tous les postes de PE éducateur en internat d’EREA (EEI).
Une délégation composée du SNUDI FO, du SNUipp FSU, de la CGT, de SUD et d’un PE éducateur
des EREA de Bourg en Bresse, de Claix, de Muret, de Redon a été reçue par le conseiller social de
la ministre et par des représentants de la DGRH.

La détermination des personnels est intacte

FO a indiqué que les nombreuses grèves, les rassemblements, les pétitions, motion diverses qui se
sont multipliées depuis la rentrée attestent de la détermination des personnels d’EREA à obtenir
le maintien de tous les postes d’EEI (Enseignant éducateur en internat) dans les EREA.
Ce 1er juin, étaient présentes des délégations des EREA de l’Ain, d’Ille et vilaine, de Haute Garonne,
de Savoie, de l’Essonne, de Loire Atlantique, de l’Isère, des Deux Sèvres, de l’Oise, de Seine
maritime … La preuve est faite que jouer le pourrissement ne fera pas renoncer les personnels.

L’existence des EREA est en jeu

Le profil particulier des élèves orientés en EREA nécessite que les surveillances de nuit soient
assurées par des PE qualifiés et spécialisés pour assurer à ces élèves le suivi et l’encadrement adapté
dont ils ont besoin, y compris la nuit. Remplacer des PE spécialisés par des assistants d’éducation
exposerait ces élèves et les personnels à des situations potentiellement dangereuses et à une
dégradation de leurs conditions d’accueil. C’est l’existence même des internats éducatifs et plus
largement des EREA qui est en jeu.
Le CHS CT M du 30 mai a adopté un voeu (FO FSU ont voté pour ; l’UNSA s’est abstenue)
demandant le maintien des postes d’EEI en EREA.

La ministre est restée sourde

Le conseiller social après avoir « entendu la demande » et « réaffirmé l’attachement du ministre
à la structure EREA » a renvoyé à une prochaine réunion entre le 7 et le 15 juin pour :
aborder la question des missions des PE éducateurs en internat d’EREA
les procédures d’orientation des élèves en EREA
la pédagogie dans le projet d’établissement
« à l’image de ce qui a été fait pour les SEGPA » a-t-il précisé !

Maintien de tous les postes d’EEI sans condition !

Pour FO le maintien des postes d’enseignant éducateur d’internat en EREA ne peut être conditionné
à l’ouverture de discussions sur les missions de ces personnels. Les PE éducateurs en
internat d’EREA appartiennent au corps des PE et à ce titre leurs ORS ne peuvent pas être
définies en référence à leurs missions sauf à vouloir préparer leur sortie du corps des PE.

1607 heures annualisées dont le contenu et l’organisation serait défini EREA par EREA
comme la précisé le représentant de la ministre au CHS-CT Ministériel du 30 mai.
C’est la logique de l’inversion de la hiérarchie de normes du projet de loi El Khomri. Pour
FO c’est inenvisageable !
FO invite tous les personnels des EREA à se réunir pour réaffirmer l’exigence, sans
condition, du maintien de tous les postes de PE Educateur en Internat d’EREA, à
transmettre ces motions à la fédération d’ici le GT du 7 juin.
Montreuil le 2 juin 2016

communiqué en PDF

01 juin 2016

Loi Travail : un nouvel élan avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi, retraités dans l’action !

La votation citoyenne organisée par les 7 organisations
syndicales doit permettre à tous les salarié-e-s, jeunes,
privé-e-es d’emplois, retraité-e-s et citoyen-ne-s
de s’engager dans la mobilisation.
PARTICIPEZ-Y EN DÉPOSANT LE BULLETIN DE VOTE !

Communiqué de lancement de la votation citoyenne

Rassemblement le 2 juin
Cherbourg au pont tournant de 12h00 à 14h00
et signature de la votation citoyenne
sur le marché et dans les entreprises (tract)

27 avril 2016

28 AVRIL : RETRAIT de la Loi travail

Motion de l’AG de l’UD FO Manche du mardi 26 avril 2016

Après-demain, les syndicats FO de la Manche seront mobilisés comme le 31 mars pour exiger le
retrait du projet de « loi Travail ».
Ce projet est à l’évidence le projet de régression sociale le plus grave de ces dernières décennies, et
un symbole de la politique libérale menée par le gouvernement au nom du patronat et des directives
européennes.
Si le gouvernement essaie de réformer et de réécrire le code du travail, ce n’est pas pour créer plus
d’emplois ni pour accorder plus de sécurité aux salariés comme il le prétend, mais pour supprimer
toutes les contraintes et offrir toutes les libertés aux entreprises, au nom de la rentabilité et du profit.
L’objectif de cette loi Travail : livrer des pans entiers du droit du travail, définis collectivement par
des décennies de luttes et de négociations, à la seule volonté des chefs d’entreprise. Selon eux, le
code du travail, les conventions collectives, les statuts, et donc les droits collectifs des travailleurs
sont des freins à l’emploi et la cause du chômage ! C’est pourquoi Gattaz pour le MEDEF demande
au gouvernement de les supprimer.
La loi Travail, c’est la fin de la hiérarchie des normes et du principe de faveur, qui fait que
s’appliquent les dispositions les plus favorables du code du travail, de la convention collective ou de
l’accord d’entreprise.
A la place, un modèle qui n’a plus rien de social et qui assurera la suprématie de la négociation au
niveau de l’entreprise, là où les salariés sont les plus vulnérables. Un modèle qui sous-traite aux
employeurs la quasi totalité du droit du travail.
La loi Travail, si elle est votée, réduirait en miettes le principe républicain de l’égalité de traitement
et des droits collectifs pour livrer les salariés au chantage permanent, aux pressions, à la précarité,
au chacun pour soi.
Le contrat de travail est un lien de subordination entre le salarié et le patron, compensé et
rééquilibré par le code du travail, les conventions collectives, et les accords d’entreprise.
La contre-réforme organisée par le gouvernement, c’est la remise en cause de ce rééquilibrage du
rapport de force dans l’entreprise.
Ils veulent imposer un modèle libéral : la « soumission librement consentie », comme chez Smart
où les salariés ont «volontairement» consenti, le pistolet sur la tempe, à travailler plus pour gagner
moins.
Alors, ce qui s’est passé chez Smart en 2015, et qui a servi de laboratoire à la remise en cause du
code du travail, serait demain, avec la loi Travail, la règle pour l’ensemble des travailleurs du privé
et ensuite du public.
Ce qui est donc en jeu avec ce projet de loi, c’est la disparition pure et simple d’un ensemble de
droits collectifs applicables à tous les salariés quel que soit leur lieu de travail, quelle que soit la
taille de leur entreprise.
Mais aussi ce qui est en jeu :
- ce sont les 35 heures qui ne seraient plus qu’une simple référence
- c’est la durée quotidienne et hebdomadaire qui pourra être augmentée
- c’est la majoration des heures supplémentaires qui pourra être diminuée
- c’est le temps de travail qui pourra être modulé sur 3 ans : disparition des heures supplémentaires
- ce sont les salaires qui pourront être négociés uniquement tous les 3 ans
- c’est la généralisation des accords de chantage à l’emploi : on pourra choisir entre moins de droits
et son emploi
- ce sont les licenciements économiques qui seront encore facilités et simplifiés
- c’est le licenciement abusif légalisé
- c’est la médecine du travail qui disparaîtra peu à peu.
La loi Travail, c’est demain chacun pour soi, chacun dans son coin !
La loi Travail, c’est chaque salarié seul face à son patron, aux pressions, au chantage à l’emploi !
Alors oui, avec la jeunesse qui parle de son avenir, aujourd’hui c’est « FO Manche debout » pour
dire : retrait de la loi travail !
Et nous devons dès maintenant, partout où c’est possible, discuter des suites et des formes à donner
pour bloquer le pays si le gouvernement persiste et ne retire pas son projet.
Adoptée à l’unanimité avec 1 abstention
Hauteville sur Mer – 26/04/16

motion FO Manche 2016.pdf

25 avril 2016

TOUS EN GREVE LE 28 AVRIL !

  • La déclaration préalable doit parvenir à l’Inspection 48 heures à l’avance au moins, comprenant un jour de classe (jour ouvré).
    • Grève un lundi jeudi soir dernier délai
    • Grève un mardi vendredi soir dernier délai
    • Grève un mercredi dimanche soir dernier délai
    • Grève un jeudi lundi soir dernier délai
    • Grève un vendredi mardi soir dernier délai
  • La déclaration préalable peut être adressée par courrier par mail académique ou par télécopie.
  • Si vous envoyez votre courrier par la poste, attention aux délais d’acheminement.
  • La déclaration doit indiquer le nom et le prénom et la date de la grève déterminée par le préavis de grève.
  • Rien n’oblige d’utiliser un modèle fourni par l’administration qui demanderait plus de renseignements que la simple déclaration individuelle.
  • Le directeur n’a pas à faire de déclaration par école.
  • Sont concernés par cette déclaration préalable tous les collègues responsables d’une classe.
  • La déclaration d’intention n’oblige en rien le collègue à se mettre effectivement en grève.
  • Conservez un double en cas de litige.

 

 

Tract intersyndical pour la grève et manifestation du 28 avril.

Pour le RETRAIT pur et simple du projet de loi travail dit "El Khomri".

Cherbourg : 10h30 statue de Napoléon.

tract 28 avril 2016 intersyndical.pdf

29 mars 2016

Tract MANCHE 31 MARS

Le tract MANCHE 31 MARS d'appel à la manifestation pour faire reculer le gouvernement !

http://50.force-ouvriere.org/Tous-en-greve-contre-La-Loi

 

Tract_Manche_V2_310316.jpg

23 mars 2016

31 mars : Retrait de la loi El Khomri !

Le Bureau du SNUDI FO 50 exige le retrait du projet de loi travail El Khomri.tract-FNEC-31-tous-concernes.jpg

Cette loi s'attaquerait à la fois :

- aux salariés du privé contre toutes les garanties collectives en les soumettant à la plus grande exploitation patronale,

- aux salariés du public avec la mise en place du PPCR (Parcours professionnel des carrières et rémunérations) dans la Fonction publique.

- pour tous, privé et public, la mise en place du CPA (Compte personnel d'activité) qui donnera à tous les salariés un parcours individualisé, incompatible avec la défense de leurs droits collectifs par les syndicats.

Il invite tous les collègues à se réunir dans leurs écoles, à examiner le tract et la plaquette 4 pages d'analyses ci-dessous pour préparer ensemble et participer à la grève inter-professionnelle appelée le 31 mars avec la confédération FO et les syndicats appelant au retrait de la loi El Khomri.

double greve 31-03-2016.jpgLe syndicat invite les retraités, les syndiqués disponibles à participer sous les banderoles FO aux manifestations des lycéens et étudiants qui se mobilisent aussi pour le retrait de cette loi. Ce sont les salariés de demain, ils sont donc directement concernés par cette loi. Et comme syndicat enseignant, nous avons la responsabilité de les soutenir et les protéger.

Attention : renvoyez avec votre email académique la déclaration préalable d'intention de grève (formulaire ci-dessous) avant vendredi 25 à minuit.

FNEC-tract%2031%20mars.pdf

4%20pages%20Loi%20travail.pdf

formulaire-greve-dsden50.pdf

rassemblement heure coins450.jpg

03 mars 2016

Réunions syndicales 2e trimestre 2015-2016

pub-RIS mars 2016 -.png

 

mardi 8 mars 2016 de 16h15 à 18h30

à la Maison des syndicats

de Cherbourg (56 rue de la Bucaille)

Temps d’accueil des participants

autour d'une boisson chaude

puis entrée dans le vif du sujet vers 16h30

 

mercredi 16 mars 2016 de 9h à 12h

à La Glacerie



mercredi 23 mars 2016 de 9h à 12h

à Bricquebec

 

Au programme : mouvement 2016, connaissance des droits et devoirs, du statut et des obligations de service, point sur les rythmes, sur l’Education prioritaire…

 

En ce qui concerne les RIS sur temps de travail devant élèves (les mercredi matin), nous vous recommandons de bien prévenir l'administration au plus tôt (48h réglementaires, une semaine minimum recommandée par la DSDEN pour bloquer des brigades). De plus, le SNUDI FO revendique le retour à des RIS sur temps de travail autorisées pour tous les collègues, comme jusqu'en 2008. Pour le SNUDI FO, les notions de continuité du service public et d'accueil des élèves qui sont mises en avant par l’arrêté du 16 septembre 2014, notions auxquelles le SNUDI FO est attaché, ne doivent pas se construire au dépend des droits syndicaux des enseignants déjà si isolés, ni laisser s'installer une discrimination à l'information syndicale. Le SNUDI FO dénonce également les complications de gestion pour les personnels (IEN, RH de la DSDEN, agents eux-mêmes...). Pour plus de détails sur nos revendications, vous pouvez vous reporter à notre plaquette sur le droit à l’information syndicale en PJ.

Plus bas dans cette rubrique, retrouvez tous les documents pour demander votre participation à l’une des RIS sur temps de travail devant élèves :

1) modèle de lettre de demande de participation à une RIS,

2) formulaire de demande d'absence.

À envoyer à l'IEN depuis l'adresse académique.

La veille, pensez à informer les familles que vous serez en réunion syndicale de droit et que l'accueil et la classe des enfants sera assuré (modèle plus bas dans cette rubrique).

 Conformément à la réglementation, les 3h de RIS hors temps de travail devant élèves (8 mars) sont à déduire à votre convenance des 108h annualisées hors APC : demi-journée de solidarité, réunion ou sur les 18h de formation continue.

 

01 mars 2016

Le ministère relance le fonctionnement de l’école pendant les congés ! La FNEC FP-FO demande l’annulation de la note de service du 23 février 2016

Ce 23 février a été publiée une note de service signée par la directrice générale de l’enseignement scolaire et la commissaire générale à l’égalité des territoires dans le cadre de « l’opération Ecole ouverte » pour 2016 pour « les jeunes qui ne partent pas en vacances ».

 

A cette occasion, les responsables ministériels insistent pour que :

- des projets concernant le 1er et le 2nd degré, articulés autour de la réforme du collège, soient déposés par les établissements implantés dans les zones d’Education Prioritaire et dans les zones rurales

- Ces projets prévoient au moins 2 semaines d’ouverture durant l’été et une semaine d’ouverture pendant les petites vacances.

 

La note de service insiste sur le rôle prépondérant que les professeurs doivent jouer notamment pour mettre l’accent auprès des familles sur l’intérêt de cette implication hors temps scolaire. Par contre elle n’indique pas comment cette opération est compatible avec le respect des textes réglementaires définissant les obligations de service des enseignants du 1er et du 2nd degré ainsi que celles des personnels administratifs ou encore des agents territoriaux impactés par cette opération Ecole ouverte.

 

La FNEC FP-FO s’est opposée à la remise en cause du décret de 1950 intervenue en 2014 concernant les ORS des professeurs du 2nd degré. Pour la FNEC FP FO, cette remise en cause impliquait des nouvelles contraintes horaires pour les enseignants.

 

Aujourd’hui la FNEC FP-FO réaffirme son opposition à la tentative de définir l’amplitude des ORS des enseignants du 1er degré non plus sur les 36 semaines d’enseignement comme c’est le cas encore aujourd’hui, mais sur l’ensemble de l’année scolaire comme le prévoit le projet ministériel.

 

Force est de constater que la publication de cette note de service conforte toutes les inquiétudes et critiques émises par la FNEC FP-FO en matière d’augmentation de l’amplitude du temps de travail de toutes les catégories de personnels.

 

La FNEC FP-FO constate que cette note rentre singulièrement en résonnance avec le projet de loi « travail »faisant du niveau local de l’entreprise le lieu où serait défini le temps ce travail des personnels de manière dérogatoire à la réglementation nationale. Elle rappelle à cette occasion la position de la cgt FO qui demande le retrait de cette loi.

 

Dans ces conditions, la FNEC FP-FO met en garde le ministère sur la tentation d’utiliser l’opération école ouverte pour s’en prendre une nouvelle fois aux obligations de service des personnels.

La FNEC FP FO demande donc l’abandon de la note de service sur l’opération Ecole ouverte.

                                                                                    Montreuil, le 1er mars 2016

22 février 2016

Alors que la ministre veut multiplier protocoles et chartes, le SNUDI-FO n’acceptera pas que les directeurs soient transformés en VRP et contremaîtres du ministre et de ses réformes !

(communiqué du secrétariat national du SNUDI FO, Montreuil)

Depuis quelques semaines, le ministère de l’E.N pousse à la multiplication de projets académiques de protocoles dit de « simplification des tâches des directeurs  ».
Ces protocoles ont comme caractéristiques de contrevenir à toute la réglementation existante en matière de respect d’Obligations Réglementaires de Service.

Par exemple dans le protocole de l’académie de Clermont Ferrand, on peut lire :

  • « Au regard du cadre actuel, ces heures de représentation (inaugurations, cérémonies commémoratives, réunions de pilotage pour des activités périscolaires, rencontres avec la mairie le soir ou les samedis …) entrent dans le cadre des 108 heures »

ou encore

  • « il n’est pas demandé au directeur de devenir un technicien de la sécurité mais d’agir « en bon père de famille ». Il faut voir le PPMS dans ce cadre-là ».

Dans le même temps, dans le but explicite de mettre en œuvre la loi Peillon, des organisations (SE UNSA, SIEN-UNSA, SGEN-CFDT et CGID) qui se distinguent par leur soutien constant aux réformes gouvernementales (rythmes scolaires, PPCR, Réforme territoriale, loi Peillon ….), viennent de publier conjointement un communiqué le 20 janvier dernier, prônant la mise en place d’une « charte de confiance entre les IEN et les directeurs d’école » dans le cadre de « la refondation de l’école » et d’une « véritable simplification des tâches des directeurs ».
Cette charte aurait pour objectifs notamment de contraindre les directeurs à s’engager à :

  • « Partager les objectifs des IEN » ;
  • « Gérer des conflits en collaboration étroite ».

Transformer les directeurs en agent du ministre ? Impensable !

Les IEN sont des fonctionnaires d’autorité chargés de faire mettre en œuvre les directives ministérielles par les enseignants, qu’ils soient adjoints ou directeurs. Le ministère et ses partenaires voudraient remettre en cause toute l’architecture de l’enseignement du 1er degré. En transformant les directeurs en VRP de la politique ministérielle auprès des adjoints, il bafoue à la fois le décret du 24 février 1989 modifié 2002 définissant les missions des directeurs d‘écoles et la place, le rôle des IEN également fonctionnaires d’Etat.

De plus de quels conflits parle-t-on ? De ceux entre les enseignants et les parents, les municipalités ? Mais pour ces conflits, nul besoin de charte. L’application de l’article 11 du statut général de la fonction publique suffit.

Alors c’est donc qu’il s’agit de faire « gérer » aux directeurs d’autres conflits, ceux que déclenchent la ministre par ses réformes rejetées par la masse des enseignants qui n’en peuvent plus de la réforme des rythmes scolaires, de l’inclusion à tout-va et de tout le reste.

Pour le SNUDI-FO, cette charte de confiance et ces protocoles académiques ne sauraient avoir une quelconque valeur réglementaire. Au contraire, ils s’opposent frontalement au statut des enseignants du 1er degré, fonctionnaires d’Etat, et aux décrets qui définissent les missions des personnels et en particulier, celui des directeurs.

Ces chartes et protocoles ne visent qu’à accentuer la pression sur les directeurs pour accepter l’ingérence grandissante des municipalités. D’ailleurs une IEN de Haute-Garonne ose écrire que les enseignants sont désormais placés sous une double tutelle : celle de l’Education nationale et celle des municipalités ?

Alors que le décret Chatel a pourtant été abrogé, la charte prétend instaurer le principe de l’évaluation des directeurs contre la réglementation actuelle définissant l’inspection du corps des PE auquel appartiennent les directeurs.

D’ailleurs, le SNUDI-FO intervient immédiatement auprès de la ministre pour qu’elle bloque les tentatives de mises en place de l’évaluation des directeurs.

Ces protocoles et charte doivent disparaître immédiatement.

Le SNUDI-FO rappelle que le 26 janvier les enseignant du 1er degré se sont retrouvés aux côtés des autres fonctionnaires, non seulement pour revendiquer une augmentation salariale significative, mais aussi pour que les réformes destructrices des services publics et des statuts s’arrêtent.

Il prend contact avec les autres syndicats du 1er degré qui ont appelé à la grève du 26 janvier pour leur proposer de réagir ensemble à cette agression caractérisée contre les directeurs et tous les enseignants du 1er degré.

"Charte fonctionnelle de confiance entre les IEN et les directeurs" : Le SNUDI-FO écrit à la ministre

Madame la Ministre,
Nous avons pris connaissance d’une « Charte fonctionnelle de confiance entre les IEN et les directeurs » à l’initiative d’organisations syndicales et d’une association, dont vous avez peut-être été destinataire.

Ce document, rendu public récemment, établit cinq engagements entre les IEN d’une part et les directeurs d’école de l’autre. Un tel document, qui relève d’une volonté d’engagements réciproques entre plusieurs organisations, ne peut engager les personnels des catégories mentionnées dans cette charte (directeur et IEN).

Il ne saurait donc avoir une quelconque valeur sur le plan statutaire et réglementaire contrairement à ce que pourrait laisser supposer la forme donnée à ce document par les signataires. Par conséquent, il ne peut en aucun cas être opposé aux personnels mentionnés dans cette charte.

L’engagement 5 a attiré tout particulièrement notre attention. En effet, ce dernier prétend définir des règles «  d’évaluation » des directeurs d’école en dehors de la réglementation en vigueur dans ce domaine : « L’évaluation des directeurs doit nécessairement porter sur son métier de directeur et ses missions (…) un entretien professionnel permet de faire le point à partir de critères définis en commun et de programmer les différentes actions de formation éventuellement nécessaire pour l’équipe et lui-même  ».
A notre connaissance, aucun décret, aucune circulaire concernant les directeurs, dont le corps est celui des PE, ne définit de telles règles pour les directeurs.

L’article 23 du Décret du 1er août 90 précise : «  Il est attribué au professeur des écoles une note de 0 à 20 sur proposition de l’inspecteur chargé d’une circonscription du premier degré. La note et l’appréciation pédagogique sont communiquées au professeur des écoles. (…) Un recours est ouvert au professeur des écoles devant l’auteur de la note ».
Les directeurs sont donc soumis à la notation individuelle conformément au décret statutaire de leur corps ci-dessus cité.

Quant à participer à la définition d’un programme « d’actions de formation  » pour les Professeurs des Ecoles en poste dans l’école du directeur, vous conviendrez qu’elle ne relève pas des missions du directeur mais de celles de l‘IEN dans le respect de leurs missions et du droit à la formation volontaire sur le temps de travail des PE.

Vous comprendrez notre étonnement à la lecture de cette charte et nous vous demandons de confirmer que ce document n’engage que ses auteurs. A ce titre, il ne peut donc, en aucun cas, être utilisable dans les circonscriptions et les écoles.

Dans l’attente veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma parfaite considération.

Montreuil, le 29 janvier 2016

Norbert Trichard
Secrétaire général

27 janvier 2016

Succès de la grève du 26 janvier

Après la grève du 26 janvier
Hier 26 janvier, dans l’Education nationale en particulier, la grève a été importante. Dans les collèges, pour l’abrogation de la réforme du collège et pour la valeur du point d’indice, plus de 50% des professeurs étaient en grève, davantage qu’aux trois grèves précédentes. Loin de diminuer, la mobilisation est à nouveau montée d’un cran. Dans les écoles et les lycées, la grève a été suivie de manière importante, plus de 30% de grévistes dans les écoles. Les personnels de toutes catégories ont exprimé avec netteté qu’ils refusent le blocage des salaires, qu’ils refusent la mise en oeuvre de la refondation de l’école avec les rythmes scolaires, avec la réforme du collège, avec l’école des territoires, avec la réforme territoriale et la mutualisation des services, avec les fusions d’universités, avec la régionalisation de la formation professionnelle initiale et continue, avec les remises en cause incessantes des garanties statutaires et les suppressions de postes dans tous les services et établissements.
Le mécontentement et le malaise sont profonds.
Avec tous les fonctionnaires de tous les ministères, avec tous les salariés, les personnels de l’Education nationale n’en veulent plus !
Hier 26 janvier, les personnels de l’Education nationale ont exprimé ce mécontentement et ce malaise avec des centaines de milliers de fonctionnaires -à l’appel des fédérations de fonctionnaires FO, CGT, Solidaires avec le soutien de la FSU-, avec le soutien des confédérations FO et CGT. Ils ont exprimé par la grève et la manifestation leur volonté de mettre un coup d’arrêt à la politique du gouvernement de blocage des salaires et de saccage des services publics par l’aggravation sans fin de la politique d’austérité et la multiplication de contre-réformes.
Imperturbable, la ministre n’entend rien, elle ne dit rien, elle ne parle pas de la grève, elle pratique la politique de l’autruche, elle truque les chiffres de grévistes, elle refuse de recevoir les organisations syndicales du second degré, elle pratique « son » dialogue social et refuse d’entendre les revendications.
Conformément à toute la politique d’austérité du gouvernement qui utilise l’état d’urgence pour aggraver sa politique d’austérité et remettre en cause le code du travail, elle prétend continuer !
Pour la FNEC FP-FO, les enseignants et toutes les catégories de personnel sont fondés à se poser la question de tout arrêter pour être enfin entendus.
Ni les mensonges, ni les campagnes d’opinion, ni les mesures d’intimidation n’ont empêché l’expression de ce malaise profond appuyé sur des revendications précises : les personnels n’en peuvent plus.
Dans ces conditions, le débat à l’ordre du jour des assemblées générales, des réunions d’information et des instances syndicales, n’est-il pas celui de se préparer à tout arrêter, à tout bloquer pour être entendus ?
Montreuil, le 27 janvier 11h

21 janvier 2016

« La loi de Refondation clouée au pilori »

Ce sont ceux qui ont porté la Loi depuis 2013 qui le disent :

« Une réforme ne peut s’appliquer que si les acteurs se l’approprient ».

Or, le rapport du Comité de suivi (présidé par Yves Durand, député PS du Nord, rapporteur de la loi sur la refondation de l’école) de la loi de refondation publié le 13 janvier dernier sonne comme un aveu : la refondation et son cortège de contre-réformes ne passent pas.

Le rapport pointe la mise en oeuvre « difficile » voire « extrêmement difficile » de cette loi.

La loi de Refondation est rejetée par les enseignants

« Le comité de suivi 1 ne peut qu’être frappé par l’insuffisance de l’appropriation de la cohérence de la loi par les enseignants. »

Ce n’est pourtant pas une découverte. Depuis le rejet du décret sur les rythmes scolaires dès janvier 2013, jusqu’à l’exigence d’abrogation de la réforme du collège par les enseignants avec leurs syndicats, la Refondation de l’école a réalisé l’unité des personnels contre elle. Résistance qui fait craindre au comité de suivi que cela ne compromette la mise en oeuvre de la loi.

Comment expliquer autrement que la réforme des programmes, la mise en place des nouveaux cycles et du socle commun, aient été repoussées à la rentrée 2016 ?

Le problème de l’école, c’est le manque de moyens

Le jargon technocratique ne saurait masquer la réalité. « Ainsi, concernant l’efficience des dispositifs, elle est difficile à évaluer eu égard à la sous-affectation des moyens, avec un effet de décalage entre le discours officiel rappelant l’importance de l’investissement programmé et le réel, les postes n’étant pas tous effectivement pourvus. »

Traduisons : personne n’est dupe, les 60 000 postes affichés par la loi n’ont d’existence que dans les slogans ministériels. La vérité, c’est que les classes sont pleines à craquer, les écoles et les établissements de plus en plus sous tension.

Un bilan désastreux

Le tableau dressé par le rapport n’est guère plus reluisant lorsqu’il s’agit de la formation des enseignants, dont le cadrage national reste « insuffisant », pas plus que sur d’autres aspects comme « la priorité au primaire, peu à peu diluée en tant que priorité. »

« D’où un sentiment important de déception et des attentes encore très fortes », souligne le document parlementaire.

C’est le moins qu’on puisse dire. Les personnels de leur côté n’ont pas attendu les conclusions du comité de suivi pour faire ce constat sur la loi de Refondation qui a :

- aggravé les inégalités,
- désorganisé les conditions de travail,
- appauvri les enseignements,
- mis à mal le statut des enseignants pour achever la transformation de l’école républicaine en école des territoires.

Dans ces conditions, la loi de Refondation doit être abandonnée

Comme tous les services publics républicains, l’école n’échappe pas à la politique d’austérité : salaires bloqués, postes fermés, contre-réformes destructrices.

Il s’agit d’arrêter cette politique en construisant le rapport de force indispensable. C’est l’objectif de la grève du 26 janvier qui lie les fonctionnaires sur l’augmentation des salaires et les enseignants du 2nd degré sur l’abrogation de la réforme du collège.

Tract grève Fonction publique du 26 janvier : pourquoi faire grève ?

Le tract départemental d'appel à la grève  est ici : tract MANCHE 26 janvier2016.pdf

Appel intersyndical unitaire dans le 1er degré : ICI

Prenez connaissance de l’appel national unitaire (FO , CGT, SUD) : ICI

 

Pourquoi faire grève le 26 janvier ?

- Pour l’augmentation du point d’indice de 8 % au moins,

- Contre le gel des salaires,

- Pour l’abandon des réformes territoriales, du collège, de la santé, des rythmes scolaires …

- Pour l’abandon du projet de décret sur les obligations de service des PE

- Contre la convention Elus/Rectorat de gestion des postes d’enseignants

Prenez connaissance de l’appel national unitaire (FO , CGT, SUD) : ICI

La mobilisation s’amplifie. La FSU a exprimé son soutien et le SNUipp a lancé un appel national à la grève.

D’autre part, 15 syndicats du 2nd degré appellent également à la grève le 26 janvier pour l’abrogation de la réactionnaire réforme du collège.

Votre déclaration d’intention de grève doit parvenir à votre IEN AVANT samedi 23 janvier minuit,

par courrier, par fax ou par mail (en utilisant impérativement votre messagerie professionnelle en prénom.nom@ac-rouen.fr).

STOP à la baisse du pouvoir d’achat et à la diminution du salaire net !

L’évolution du salaire des enseignants

Rappelons que la carrière (grille indiciaire) des PE est identique à celle des professeurs certifiés.

En 1982 un professeur certifié en début de carrière percevait 1,8 fois le SMIC. En 2012, il percevait seulement 1,13 fois le SMIC.

En 1982, un professeur certifié en fin de carrière percevait 3,48 fois le SMIC. En 2012, il percevait seulement 2,54 fois le SMIC.

Depuis 2010, notre salaire net baisse chaque année

Depuis 2010, notre salaire net baisse chaque année en raison de l’augmentation continue de la retenue pour pension résultant de la contre-réforme des retraites ; pour mémoire, la cotisation « retraites » est passée de 7,85 % en 2010 à 9,94 % en 2016 et la contre-réforme prévoit 11,10 % d’ici 2020.

En septembre 2010, un Professeur des Ecoles adjoint au 6ème échelon percevait 1 804,90 € net mensuels (en zone 3).

En janvier 2016, il ne touche plus que 1 757,97 €, soit une diminution nette mensuelle de 46,93 € alors que les prix n’ont cessé d’augmenter !

Si les traitements avaient suivi l’inflation de 8 % enregistrée depuis 2010, un PE au 6e échelon percevrait aujourd’hui 1 949,29 € par mois, soit 144,39 € de plus qu’en 2010.

Et le ministère de l’Education Nationale avec l’appui de certains syndicats, a osé présenter l’ISAE, c’est à dire les 2 X 200 € brut soit 340 € net (pour une année !) comme un cadeau grandiose, alors que cela ne compense même pas les pertes !

En Allemagne, en Grande Bretagne et en France

Quand un Professeur des Ecoles gagne 31 163 euros en moyenne tout compris, son collègue britannique perçoit 38 654 euros et son homologue allemand, 52 417 euros ! (source OCDE)

Budget 2016

Au budget de l’Education Nationale, 116 millions sont prévus pour « reconnaître l’engagement des personnels » et « revaloriser » la rémunération, soit 9 € mensuels par personnel.

Et pourtant, de l’argent, il y en a… L’État lui-même abonde les dividendes des actionnaires avec le « Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » !

La manne du CICE

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est une mesure du gouvernement Ayrault pour soutenir les entreprises. Cela représente 20 milliards d’euros par an pour l’État.

Le résultat a été une explosion des dividendes versés aux actionnaires, ce crédit d’impôt permettant aux entreprises de colossales économies sur les rémunérations des salariés et non à restaurer les investissements et la compétitivité, comme cela avait été prétexté pour justifier ces cadeaux du Trésor public aux grandes entreprises.

Pour nos salaires, contre l’austérité, tous en grève mardi 26 janvier !

20 janvier 2016

Annonce des dotations de postes 2016 : le tour de passe-passe !

A en croire la ministre, il y aurait déjà eu plus de 38 000 postes créés dans l’Éducation Nationale depuis 3 ans.

Cependant, les annonces d’abondance ne font pas tout au regard de la réalité.

En dépit des annonces budgétaires enthousiastes, c’est bien le pacte de responsabilité qui s’applique dans l’Éducation nationale, le premier des impératifs que s’est donné le gouvernement étant de faire baisser la masse salariale.

Dans le 1er degré, les 3 835 postes annoncés ne permettront pas :
- d’ouvrir des classes,
- d’alléger des effectifs (plus de 90 000 classes dépassent 25 élèves dont 7 700 plus de 30 élèves),
- de créer des postes de remplaçants ou spécialisés partout indispensables,
- de reconstituer les postes de RASED,
- d’augmenter les volumes de décharge de direction insuffisants,
- de rétablir les départs en stages CAPA-SH.

Ces postes sont réservés en grande partie
- à l’éducation prioritaire ;
- aux dispositifs territoriaux (plus de maîtres que de classes, scolarisation des moins de 3 ans )
- de plus en plus soumis à la gestion par les élus au travers des convention type Cantal

Seulement 2 804 moyens supplémentaires d’enseignants dans le 2nd degré pour cette rentrée 2016... Or, 30 000 élèves supplémentaires sont attendus.

Lire l’analyse FO

et le détail des dotations pour le 1er degré

en téléchargement ci-dessous

programme_140_analyse-1.doc

budget_2016-communique_12_janvier.pdf

16 décembre 2015

Proposition de rencontre à SNUipp, CGT et Sud

Au niveau national, le SNUDI FO a proposé aux organisations syndicales de se rencontrer le 15 décembre afin d'aborder les différentes questions à l'ordre du jour.

Le projet de modification des ORS (obligations réglementaires de service) des enseignants du 1er degré, la publication du rapport de commande Leloup-Caraglio préconisant la fin des circonscriptions, confirment les craintes concernant l'enseignement primaire, les conditions de travail et les garanties statutaires des enseignants.

La réforme des rythmes scolaires provoquant la désorganisation des écoles, l'ingérence des municipalités dans leur fonctionnement, le dépassement des 108 heures, les modifications des horaires de service des ATSEM, le remplacement des Enseignants Educateurs en Internat (EEI) par des assistants d'éducation, et les annonces budgétaires pour 2016 confirmant le blocage de la valeur du point d'indice sont autant d'éléments qui amènent les enseignants du 1er degré à se mobiliser.

Dans la Manche, le SNUDI FO 50 demande une audience à M. Lhuissier, IA-DASEN, concernant les projets de modification de nos ORS.

FO demande audience ORS 14-12-15 -.pdf

proposition intersyndicale ORS 10-12-15.pdf

15 décembre 2015

Projet d'école : réunion à l'initiative du Dasen

Le DASEN a invité les syndicats à une réunion d'information concernant l'élaboration du projet d'école 2016-2019.

Nous avons dressé un compte rendu complet de l’information donnée par le DASEN (cf. plus bas). 

Résumé : Nous constatons le timing serré proposé par l'administration, à savoir les 3 étapes de travail devant être bouclées en 6 heures, et un travail de synthèse important qui reposera essentiellement sur les directeurs.

Des mesures nouvelles, une ouverture de l'école aux partenaires réaffirmée et la mise en perspective des projets d'école avec les COT (contrat d'objectifs tripartites) renforcent la marche vers la territorialisation de l'école.

Ci-dessous, nous vous donnons accès à 3 documents :

(1) le compte rendu complet avec toutes les pages du parcours M@gistère que l’administration a ouvert aux organisations syndicales.

(2) et (3) deux documents annexes qui seront consultables officiellement depuis M@gistère pendant l’élaboration du projet d’école.

vue 01.JPG

PrEc - CR reunion 04-12-15 avec captures.pdf

Projet ecole - Annexe GUIDE_CLIMAT_SCOLAIRE_PREMIER_DEGRE.pdf

Projet ecole - Annexe ETIC2015.pptx

 

 

Appel à la grève 26 janvier : Réforme du collège

logos intersynd. collège 260116.png

Réforme du collège : appel à la grève le mardi 26 janvier

Malgré 3 journées de grève nationales très suivies dans les collèges, une grande manifestation nationale et de multiples actions dans les établissements notamment à l’occasion des journées de formation, la Ministre persiste dans sa volonté de mettre en œuvre la réforme du collège à la rentrée 2016. De ce fait, elle maintient une situation de blocage qui l’oppose à la majorité des personnels.

 Les nombreuses remontées des bilans des journées de « formation à la réforme » qui ont été organisées dans les académies montrent clairement que le refus de cette réforme reste profondément ancré chez les personnels, que les réponses à leurs questions concernant la mise en œuvre concrète sont floues, imprécises ou dilatoires.

 Dans le même temps le ministère ouvre des discussions sur « le bilan des réformes du lycée », tout en annonçant qu’elles ne pourraient déboucher que sur d’éventuels ajustements techniques à la marge. Ces réformes ont été conçues selon les mêmes principes que la réforme « collège2016 » Sans doute est-ce la raison principale pour laquelle le ministère refuse, de fait, d’en faire un bilan sincère et de discuter de modifications profondes, pourtant nécessaires, dans l’organisation du lycée !

 L’intersyndicale réaffirme sa détermination à obtenir l’abrogation de la réforme et l’ouverture de discussions pour le collège sur d’autres bases. Elle appelle les personnels à amplifier la mobilisation :

- en continuant à s’opposer localement aux formations à la réforme en décidant collectivement de la forme de cette opposition ;

- en poursuivant les modalités d’action : refus de toute anticipation de la mise en œuvre de la réforme sous quelque forme que ce soit, motions, lettres aux parents, adresses aux élu-e-s, distribution de la carte pétition au Président de la république…

- en faisant, à partir de la réalité des DGH 2015, la vérité dans les établissements sur les DGH 2016 en préparation qui découlent de la réforme afin de défendre les postes, les conditions de travail des personnels et des élèves et de préparer les interventions sur les évolutions de cette dotation que la réforme impliquerait.

 L’intersyndicale, (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT de l’enseignement privé, le SNALC, le SNCL, le SIES, la CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD), pour monter d’un cran dans la mobilisation, appelle à la construction d’une grève nationale majoritaire le mardi 26 janvier 2015.

Elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales, en heures d’information syndicale pour organiser la mobilisation permettant de créer le rapport de force nécessaire pour gagner.

Motion EREA Bourg en Bresse

Motion EREA Bourg en Bresse

adressée à tous les EREA de France, aux collèges et LP de l’Ain

Première réponse : motion EREA des Landes

 

Motion des personnels de l’EREA de Bourg en Bresse (Ain) le 7/12/2015

 

Les personnels de l’EREA de Bourg en Bresse, syndiqués FO et non syndiqués, réunis ce lundi 7 décembre 2015 ont fait le tour de la situation.

Ils confirment l’appel lancé le 30 novembre 2015 à Bourg en Bresse à tous les EREA de France et ils enregistrent que la discussion pour la défense des EREA a commencé à se mener dans les EREA.

Ils rappellent que la note de service non réglementaire interne au ministère datée du 14/10/2015 organise de fait la disparition des professeurs des écoles enseignants éducateurs en internat (EEI) en EREA pour les remplacer par des assistants d’éducation précaires.

C’est inacceptable !

Ce projet marque le début de la destruction de la structure EREA.

Les personnels réunis ce jour décident de s’adresser à tous les personnels des collèges et LP de l’Ain pour les informer.

En effet, la destruction programmée de la structure actuelle de l’EREA ne sera pas sans conséquences sur les conditions d’enseignement déjà difficiles dans les collèges et LP ordinaires.

A cela s’ajoute le processus de transformation – disparition de la Segpa enclenché dès la rentrée 2016 pendant de la réforme territoriale locale du collège imposer de manière autoritaire par le ministère.

Informés de l’appel à la grève nationale dans les collèges le mardi 26 janvier 2016 lancé par l’intersyndicale nationale, (SNES FSU, le SNEP- FSU, SNFOLC, le SNETAA FO, SFSDPEP FO, CGT, CGT de l’enseignement privé, SNALC, SNCL, SIES, CFE CGC, SUNDEP Solidaires et SUD),

les personnels de l’EREA réunis ce jour pensent que :

L’organisation de la grève unie, la grève
puissante, la grève majoritaire

le 26 janvier n’est-elle pas à l’ordre du jour ?

 

Si la ministre encore une fois ne cède pas, la nécessité de tout bloquer par de la grève unie jusqu’au retrait de

ses funestes projets sera posée.

Par ailleurs, les personnels de l’EREA envoie une délégation pour lire ce message lors du rassemblement organisé par le SNUDI FO 01 et la CGT Educ’action 01 ce mercredi 9 décembre à 14h30 devant l’IA à Bourg en Bresse contre la nouvelle dégradation des obligations de services de tous les enseignants du 1er degré et pour l’arrêt des ingérences des mairies (rythmes scolaires).

Les personnels demandent que la question de l’EREA de Bourg en Bresse et des EREA de l’Académie soit abordée auprès de la rectrice lors du Comité Technique Académique du 15/12/2015.

 

LANDES

Motion enseignants-éducateurs de l’EREA de St Pierre du Mont

 

Après lecture de la note de service de la DGRH du Ministère datée du 14 octobre 2015,

Après la réponse du Recteur de Bordeaux lors du Comité Technique Académique du jeudi 3 décembre 2015 à une question de FO qui demandait quelle suite il entendait donner à cette note de service dans l’Académie de Bordeaux, à savoir : « J’appliquerai les consignes ministérielles »,

Nous, enseignants-éducateurs de l’EREA de St Pierre du Mont (Landes), syndiqués au SNUDI-FO, au SNUipp-FSU et non-syndiqués, réunis par le SNUDI-FO 40, faisons nôtre l’appel de l’EREA de Bourg en Bresse du 30 novembre 2015.

 

Nous appelons toutes les directions syndicales nationales à revendiquer auprès du Ministère, dans l’unité la plus large possible :

Le retrait de cette note de service non réglementaire ;

Le respect et le maintien de toutes les missions assurées par des Professeurs des Ecoles Enseignants Educateurs d’Internat – EEI- en EREA, y compris les nuitées ;

Le maintien de tous les postes d’EEI en EREA et le non remplacement des EEI par des Assistants d’Education – AEd -pour le service de nuit ;

Le retrait du décret Hamon du 20 août 2014, soumettant les PE en ULIS-SEGPA et EREA au cadre des 1607 heures et aux missions des enseignants du second degré ;

Le versement de l’ISAE à tous les PE exerçant en ASH.

Les EEI de l’EREA de St Pierre du Mont appellent tous les personnels, enseignants et                             non-enseignants, de l’EREA à se mobiliser pour la défense des EREA, auxquels le MEN entend s’attaquer, à leur spécificité depuis leur origine (ENP), à savoir, les missions de l’internat éducatif confiées à des enseignants du 1er degré spécialisés.

A travers cette attaque, c’est bien les EREA eux-mêmes qui sont menacés.

Si le MEN devait persister dans cette orientation, c’est la grève des 80 EREA en France qui est à l’ordre du jour.

Adoptée à l’unanimité

10 décembre 2015

Rapport sur l’avenir des circonscriptions du premier degré : un rapport contre l’École, contre les postes et les statuts de tous les personnels, de toutes catégories !

Ce rapport de l’inspection générale est un concentré de la logique de la refondation de l’école et de la réforme territoriale pour disloquer l’école et les statuts des personnels. Selon le rapport, les circonscriptions doivent changer en profondeur, voire disparaître. Plusieurs scénarios sont envisagés

1er scénario : disparition de la circonscription au profit des « EPSC », les établissements publics du socle commun.
Le programme est dans le titre : plus d’école, plus de collège, plus de PE, plus de professeurs certifiés ou agrégés. Ne resterait qu’une seule catégorie d’enseignants regroupés dans un même établissement, de la maternelle à la troisième. Cet établissement autonome serait soumis aux collectivités territoriales par un contrat d’objectifs.
Ce scénario a la préférence des rédacteurs du rapport…

2ème scénario : le retour des « EPEP », les établissements publics de l’enseignement primaire.
La circonscription disparaît. Les écoles sont regroupées dans un établissement public dirigé par un directeur d’école devenu chef d’établissement et supérieur hiérarchique de ses collègues. Chargé de mettre en œuvre le PEDT, les conseils école collège et toutes les réformes, il dirigerait un établissement doté d’une autonomie budgétaire sous la tutelle des collectivités territoriales.
Petit « bémol » concédé par les rédacteurs… : cette mesure, envisagée en 2007, avait provoqué une résistance très importante qui avait conduit à son abandon.

Remise en cause des statuts et du cadre national de l’école, et aussi… suppression de la circonscription, donc de postes, en premier lieu des postes administratifs dans les circonscriptions.

3ème scénario : solution intermédiaire maintenant la circonscription mais en bouleversant son fonctionnement.
Regroupement des circonscriptions en « pôles » : mutualisations et suppressions de postes. Ces « pôles » fonctionneraient avec les collèges sur la base d’un contrat d’objectifs défini avec les intercommunalités : association des directeurs aux inspections, aux objectifs fixés par la circonscription ; inspections croisées entre premier et second degré…

Quel que soit le scenario retenu, le « fil rouge » est l’adaptation de l’école au carcan de la réforme territoriale et du socle commun pour :
-  mutualiser, supprimer des services et des postes.
-  détruire tous les statuts.
-  dynamiter le cadre national de l’école et mettre en place une école des « territoires »

Tous les personnels (administratifs, enseignants des 1er et 2nd degrés, personnels de direction et d’inspection) sont touchés !

Ce rapport n’est pas un fait isolé. C’est la loi de refondation de l’école qui met en place le « cycle 3 » (CM – 6ème) et les conseils école collège. Aujourd’hui, la ministre inscrit la liaison école collège dans les obligations de service. Aujourd’hui, elle veut modifier les obligations de service des PE pour les aligner sur les ORS imposé aux enseignants du 2nd degré depuis le décret Hamon de 2014 (missions « liées » et réunions « à gogo » dans le cadre d’un temps de travail annualisé de 1607 heures).

La FNEC FP-FO exige l’abandon du rapport Caraglio – Leloup sur le « pilotage et le fonctionnement des circonscriptions » et combattra toute tentative pour mettre en œuvre ses conclusions.

La FNEC FP-FO informe : dans plusieurs départements, des initiatives ont été prises regroupant personnels du 1er et du 2nd degré avec leurs syndicats pour refuser les réunions « école collège ». La FNEC FP-FO invite les personnels à généraliser ces initiatives pour trouver les voies de la résistance collective aux contre-réformes qui territorialisent l’école, mettent en cause les statuts et dégradent nos conditions de travail.

Après les programmes, les statuts, le calendrier scolaire et les rythmes, c’est maintenant à l’architecture même de l’institution scolaire que la « Refondation » s’attaque, en voulant modifier en réalité tout le cadre juridique de l’école républicaine pour achever sa transformation en …école des territoires.

communique_circonscription_15-12-03-2.pdf

12 novembre 2015

La ministre prévoit d’aggraver les obligations de service des enseignants du 1er degré

Le ministère a adressé aux organisations syndicales représentatives un projet de décret modifiant celui en vigueur actuellement (le décret 2008-775 du 30 juillet 2008). Des tâches supplémentaires définies localement, l’annualisation renforcée des horaires, l’adaptation à l’Ecole du Socle, au PEdT et aux nouveaux cycles caractérisent ce projet.

Les modifications prévues

Le titre du décret est d’abord modifié pour y intégrer « les missions » en plus des obligations réglementaires de service.
L’article 2 place les obligations de service « sur l’ensemble de l’année scolaire ».
L’article 3 sur les 108 heures annualisées est profondément modifié.
Le temps consacré à l’APC et aux 24 heures de concertation servent de cadre à une autonomie renforcée définie par le « projet d’école » et rendent la liaison « entre les cycles » et « entre l’école et le collège » obligatoires.
Les 18 heures de formation sont désormais consacrées au « suivi » de la formation.
Un « arrêté du ministre » prévoit d’« adapter » les 60 heures consacrées à l’APC et aux travaux en équipe pour les personnels de CLIS, de RASED, d’IME et d’IMP.
Le service des enseignants en milieu pénitentiaire, peut être étendu à 40 semaines par an au lieu de 36.

Le SNUDI-FO condamne d’emblée toutes ces régressions

Si elles entraient en vigueur, toutes ces nouvelles dispositions engendreraient une nouvelle dégradation des conditions de travail des enseignants.

Elles accroîtraient l’autonomie des écoles dans le cadre des projets d’école et des PEdT, contraignant encore plus les enseignants à gérer toutes les difficultés des élèves tandis que les pouvoirs publics pourraient continuer de s’exonérer de créer les postes nécessaires pour garantir aux personnels des conditions de travail acceptables.

Le SNUDI-FO constate qu’après l’annualisation des Obligations de Service des remplaçants et la remise en cause des obligations de service enseignants des collèges et lycées, le ministère s’attaque à celles des personnels du 1er degré.

En effet, le décret Hamon 2014-940 du 20 août 2014 situe désormais les obligations de service des professeurs du 2nd degré « dans le cadre de la réglementation applicable à l’ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail », c’est-à-dire à 1607 h. annuelles.
Même si les modifications apportées dans le 1er degré n’expriment pas aussi nettement la remise en cause du statut particulier des personnels, l’autonomie et l’annualisation grandissante offrent le cadre à une même déréglementation.

Pour toutes ces raisons, le SNUDI-FO combattra ces nouvelles dispositions prévues par le ministère et mettra tout en œuvre pour qu’elles soient complètement abandonnées.
De premières discussions vont avoir lieu début novembre avec le ministère, c’est ce mandat que défendra le SNUDI-FO.

Le SNUDI-FO revendique :

  • Le maintien du statut particulier pour tous les enseignants du 1er degré ;
  • des obligations réglementaires de service définies en heures hebdomadaires d’enseignement, les mêmes pour tous.

Modification du décret statutaire de 2008 des PE : la ministre veut franchir un cap pour adapter le statut à la « refondation » de l’école !

Le 5 novembre 2015, le ministère a organisé un premier groupe de travail sur un projet de décret aggravant le décret du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des PE. D’entrée, le ministère a annoncé aux organisations syndicales que ces nouvelles dispositions s’appliqueraient à la rentrée 2016.

Sous prétexte d’ « adaptation » des 108h et de « reconnaissance » de nouvelles missions liées aux mesures de « refondation », à l’Ecole du Socle, aux PEdT et aux nouveaux cycles, le projet de modification du décret de 2008 ajoute aux obligations de service une référence aux « missions », ce qui n’existait pas jusqu’à présent.

De quelles missions serait-il question ?

Des tâches diverses et variées qui seront définies par des arrêtés d’application « dans le cadre de PPCR » et « pour adapter les 108 heures aux différentes situations » découlant des PEDT.
Le SNUDI-FO n’acceptera pas une possible « forfaitisation » [1] de tout ou partie des 108 heures annualisées.
En devenant « forfaitaires », ces heures seraient adaptables, modulables en fonction des projets d’école, des PEDT, des situations territoriales et des choix des collectivités.

Le SNUDI-FO demande le respect des 36 semaines de classe…

L’article 2 du projet prévoit de répartir les obligations de service des PE « sur l’ensemble de l’année scolaire » qui ne serait plus bornée, par les 36 semaines actuelles. Conjointement au ministère, le SE-Unsa a souligné qu’il s’agit d’inscrire dans la réglementation ce que permet déjà, à titre dérogatoire, la réforme des rythmes scolaires : une année scolaire pouvant aller jusqu’à 38 semaines. Il s’agit donc d’allonger l’année scolaire et réduire les congés d’été.
D’autre part, le représentant du ministère a évoqué un « alignement sur des formulations » du décret du 20 août 2014 qui, dans le second degré, ajoute aux heures d’enseignement hebdomadaire des « missions liées » obligatoires et non rémunérées dans le cadre de 1607 heures annualisées.
Le SNUipp-FSU a demandé que ces missions soient précisées « comme dans le décret du 20 août 2014 ».
Dans ce processus, selon l’article 4 du projet, les enseignants en milieu pénitentiaire se verraient immédiatement imposer 216 heures annualisées, alors qu’ils n’en ont aucune actuellement.

…et refuse l’aggravation de la liaison école /collège

Le projet prévoit également d’inscrire dans le décret de 2008 la liaison école/collège, dans le cadre du cycle CM/6ème et de la réforme du collège pour la rendre incontournable. Les enseignants n’en veulent pas. Ils ont fait grève, manifesté à 20 000 le 10 octobre à l’appel de 14 organisations syndicales.

Le SNUDI-FO s’opposera à toute remise en cause des droits statutaires des PE

Après la remise en cause des obligations de service des enseignants des collèges et lycées, le ministère s’attaque à celles des personnels du 1er degré.
La ministre veut aligner les PE sur le décret du 20 août 2014 qui situe désormais les obligations de service des professeurs du 2nd degré « dans le cadre de la réglementation applicable à l’ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail », c’est-à-dire à 1607 h annuelles.

La ministre doit abandonner son projet

  • Respect des 36 semaines de classes – Pas touche à nos congés !
  • Non à l’autonomie des écoles renforcée dans le cadre des projets d’école et des PEDT ;
  • Abandon des 108 heures annualisées.
Statut des PE, réforme du collège, code du travail,
une même logique
la destruction de nos droits collectifs

02 novembre 2015

AESH/AVS : Rassemblement et demande d'audience

Dans la Manche, le rassemblement prévu le mercredi 4 novembre à 14h30 à Saint-Lô devant la DSDEN50 sera suivi d'une audience auprès de M. Lhuissier, Inspecteur d'Académie. Un préavis de grève national couvre les personnels enseignants ou AESH la journée entière.

 

A l'attention de M. l'Inspecteur d'Académie de la Manche,

Dans le cadre de la journée nationale pour les AESH/AVS, nous souhaiterions vous rencontrer sur les problématiques habituelles de ces personnels précaires, pourtant si essentiels au bon fonctionnement quotidien de l'Ecole.

En effet, ceux-ci ont de réelles problématiques concernant leur place dans le système éducatif :

  • L'annualisation des contrats AESH ;
  • Le renouvellement des contrats AESH ;
  • Des salaires scandaleusement bas : entre 590 et 940 euros pour les temps partiels ;
  • Les années prises en compte pour la CDIsation ;
  • La formation diplômante annoncée.
Enfin, l'intersyndicale pose deux axes pour résorber cette précarité et permettre aux collègues AESH d'exercer sereinement leur travail :
  • Dans l'urgence, l’embauche des personnels en CDI AESH ;
  • L'ouverture de négociations pour la titularisation de tous par la création d'un corps de la Fonction Publique.

Une délégation constituée par des personnels et des représentants de l'intersyndicale CGT, FO, FSU et SUD éducation sera disponible le mercredi 4 novembre à 15h00 pour vous exposer les revendications des personnels.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, M. l'Inspecteur d'Académie, notre attachement au service public de l'Education nationale.

L'intersyndicale

 

Co-voiturage au départ de Cherbourg  : parking Sernam (à côté de la gare SNCF) à 13h30.

Pour contacter le SNUDI FO 50 (enseignement primaire) :
Tel : 07 82 97 25 81
Mail : snudifo50@gmail.com

Pour contacter le SNFOLC 50 (enseignement secondaire) :
Tel : 06 63 04 69 70
Mail : snfolc50@gmail.com

16 octobre 2015

Comité technique au Ministère le 7 octobre

Lisez le compte rendu du CTM par les représentants FO : FO - CTM du 7 octobre 2015.pdf

12 octobre 2015

Réforme du collège : intervention à l'issue de la manifestation du 10 oct.

http://www.fo-snfolc.fr/Intervention-de-Jacques-Paris

PDF - 107.9 ko

Le conseil supérieur rejette le projet de programmes de la Ministre

Les projets de nouveaux programmes (pour les cycles 2, 3 et 4) ont été examinés lors du Conseil supérieur de l’éducation, les 7 et 8 octobre.

 

Résultats des votes sur les projets de nouveaux programmes
18 Pour (dont CFDT, UNSA, PEEP)
21 Contre (dont FO, SNES-FSU, SNEP-FSU, CGT, SNALC)
12 abstentions (dont SNUIPP-FSU, FCPE)

 

Les bases de « discussion » ont été annoncées dès l’ouverture du CSE par le directeur de cabinet de la ministre : les programmes s’inscrivent dans le cadre de la loi Peillon de refondation de l’école et du Socle commun de connaissances et compétences. Dès lors que ce cadre était intangible pour le ministère, FO a refusé de s’inscrire dans une logique d’amendements ou de co-écriture du contenu des programmes.

 

Tout en défendant la position de rejet des textes, FO, avec les autres organisations syndicales (hormis CFDT et UNSA) a refusé la mise en place de l’intégralité des programmes dès la rentrée 2016. Or pour le ministère, échelonner dans le temps la mise en œuvre des programmes se traduirait par « la mise en péril des cycles » et mettrait à mal la « cohérence » avec la loi de refondation et le socle commun. Le ministère réunit le CSE pendant deux jours pour discuter des programmes mais, en réalité, il n’y aurait rien à discuter puisque toutes les règles sont fixées à l’avance !
La ministre de l’Education nationale applique les mêmes méthodes que le Premier ministre vis-à-vis des fonctionnaires : quand un accord ou un texte sont rejetés par les organisations syndicales, ils s’appliquent quand même ! C’est le fait du prince, c’est leur conception de la démocratie. C’est la fonction de leur « dialogue social » !
Mais c’est aussi un signe d’inquiétude : la mobilisation unie des personnels peut faire plier la ministre et le gouvernement !

 

Effectivement tout est lié : loi de refondation, rythmes scolaires, réforme du collège, socle commun, nouveaux programmes, décret Hamon… ce sont les pièces d’une même machine de destruction du cadre national de l’enseignement, des statuts nationaux.

 

C’est un fait, ce sont les compétences qui dominent dans ces projets de programmes. Les « compétences travaillées » y sont directement associées aux « domaines du socle ». La mise en œuvre du socle commun implique une évaluation par compétences, une pédagogie par projet, une suppression du redoublement, une orientation laissée aux familles, une progression des programmes par cycle décidée localement… Programme, progression, évaluation des élèves : tout serait décliné localement en parfait accord avec le processus de territorialisation de l’école engagé avec la loi de Refondation dans le cadre de la réforme territoriale.

 

Pour mettre en œuvre tout ce programme, il faudra multiplier les réunions de concertation et d’harmonisation, accroître considérablement le temps de présence des enseignants dans les établissements scolaires – ce que permet le décret Hamon du 20 août 2014 modifiant les obligations règlementaires de service des enseignants du second degré.

 

La mise en place d’un cycle 3, à cheval entre les premier et second degrés (CM/6ème) pose clairement le problème des échanges de services possibles entre PE et enseignants du second degré, de la multiplication des réunions de concertation dans un même bassin pour s’accorder en commun sur les progressions tout au long du cycle. Pour la FNEC FP FO, il est clair que la réforme du collège, et les programmes scolaires qui en découlent, préparent une dégradation significative des conditions de travail des PE et enseignants du 2nd degré, une remise en cause de leur liberté pédagogique.

 

Les intentions du ministère vis-à-vis de ces nouveaux programmes sont aussi éclairées par ses projets concernant les nouvelles modalités d’évaluation des élèves, notamment le DNB. 500 points sur 700 seraient consacrés à l’évaluation des huit domaines de compétences du socle et des Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) et seulement 200 points à l’évaluation de l’enseignement disciplinaire. Le socle commun apparaît encore une fois, clairement, comme un instrument de casse des disciplines et de territorialisation de l’Education nationale. Le ministère estime s’être appuyé sur la consultation des enseignants pour « améliorer » les programmes ? Mais cette consultation a nettement fait apparaître leur attachement aux connaissances et à l’enseignement disciplinaires !

 

Les programmes sont la déclinaison logique de la réforme du collège que les enseignants rejettent massivement.
Omniprésence des EPI dans les volets consacrés aux « croisements entre enseignements », programmes disciplinaires infaisables du fait de la ponction de 20% dans les horaires disciplinaires au profit des EPI et de l’insuffisance des horaires disciplinaires. L’organisation des programmes par cycles (cycles 2, 3 et 4) remet en cause le cadre annuel des enseignements. C’est pourquoi FO a voté pour la suppression de toute mention à la réforme du collège (Pour - FO, SNES, SNEP, CGT, SNALC, Solidaires ; Contre – UNSA, CFDT, FCPE, PEEP ; NPPV – Snuipp-FSU) dans les nouveaux programmes.

07 octobre 2015

Réforme territoriale : où en est-on pour les académies de Caen et Rouen ?

Le Ministère s'est engagé à n'effectuer aucune fusion d'académies. FO a fortement pesé pour qu'aucune académie ne disparaisse mais l'annonce faite par le Ministère n'est pas satisfaisante. En effet, la nomination dans chaque région d'un recteur de région académique, secondé par un comité régional académique regroupant les recteurs de chaque académie, est un pas vers un service régional de l'éducation.

FO alerte les collègues sur cette remise en cause des structures administratives de l'Education nationale à l'image de l'ARS qui détruit le service public de l'hôpital.

Dans tous les cas, ce sont les missions, les postes, les obligations horaires et les statuts qui sont mis en cause.

FO redoute par exemple des changements au niveau du maillage des établissements proches de la frontière des deux académies.

Concernant la fusion des deux régions, nous vous proposons de consulter le communiqué de presse de la Fédération FO des fonctionnaires et la lettre adressée au Préfet préfigurateur à cette page de notre site.

Fusion des régions Haute et Basse-Normandie

Communiqué de la Fédération générale des Fonctionnaires FO

Communiqué de la Fédération Générale des Fonctionnaires Force ouvrière (FGF FO)

Fusion des régions Basse Normandie et Haute Normandie

Le 30 septembre 2015

En conséquence de la fusion des régions Haute et Basse Normandie, les services publics de l’Etat sont appelés à réorganiser leurs directions régionales installées à Caen et Rouen.

Depuis le mois de mai dernier, Monsieur Maccioni, actuel Préfet de la région Haute Normandie, en charge de piloter cette réforme territoriale de l’Etat pour les deux Normandie, a invité les organisations syndicales de fonctionnaires à trois réunions de dialogue social.

A l’issue de la 3ème réunion du 25 septembre, il est clair pour la FGF FO que le dialogue social n’est en fait qu’un simulacre tant le calendrier de mise en œuvre de cette réforme est contraint. Force Ouvrière l’a constaté partout, ces réunions ne sont que des présentations rapides de choix déjà arrêtés, et ne permettent pas d’avoir de réponses sur des questions pourtant fondamentales pour les agents concernés.

La réorganisation des services dans les préfectures, DREAL, Douanes, ARS etc... signifie des fermetures de services et des mobilités forcées, avec des conséquences lourdes sur la vie de famille des agents (notamment en cas de déménagement, avec démission nécessaire de son travail du conjoint et rescolarisation des enfants).

Il n’a pourtant pas été répondu à la demande de Force Ouvrière de connaître (même sous forme d’estimation) le nombre d’agents qui seraient concernés par une mobilité géographique, et/ou une mobilité fonctionnelle.

D’après nos informations, le traitement des passeports, des permis de conduire et cartes d’identités disparaîtrait des préfectures pour être remplacé par des plateformes de traitement. FO a demandé les conséquences dans les préfectures en termes de suppressions de postes. Là encore aucune réponse n’a été apportée. Pour les usagers c’est la remise en cause de l’accueil physique, qui serait remplacé par des démarches dématérialisées via internet ou central téléphonique.

Selon le calendrier imposé par le gouvernement, toutes les réorganisations devraient être finalisées et opérationnelles au 31 janvier 2016. A ce jour, aucun organigramme des nouveaux services n’a été présenté aux organisations syndicales et représentants des personnels. A ce jour aucun fonctionnaire potentiellement concerné ne peut dire quel sera son poste de travail au 1er janvier prochain, dans quel service, dans quelle ville ! L’angoisse est immense pour les agents !

Tout se fait dans la précipitation et l’improvisation. Le transfert du siège de la direction interrégionale des Douanes de Rouen au Havre a été annoncé le 31 juillet par le conseil des ministres. Ce transfert n’était absolument pas anticipé dans les services des Douanes de la région, qui l’ont découvert par la presse. Ce point ne figurait même pas à l’ordre du jour du CHSCT de service prévu début octobre !

Force Ouvrière n’accepte pas qu’on joue ainsi avec l’avenir, les conditions de travail, la vie de famille des agents de la fonction publique. Dans toutes les directions régionales des services de l’Etat, ceux-ci sont dans l’incertitude de ce qu’ils feront dans 3 mois.

 

Au-delà de l’impact sur les fonctionnaires et agents publics, Force Ouvrière réaffirme son opposition à la réforme territoriale (fusion des Régions). Cette réforme constitue une attaque sans précédent contre l’État républicain et va accroître les inégalités territoriales, par une désertification des services publics tant pour les citoyens que pour les entreprise, tous les usagers du service public. 

 

Pour compléter, voici la lettre envoyée au Préfet préfigurateur :

PPCR : coup de force pour une tromperie !

La ministre de la Fonction publique, Mme Lebranchu, avait annoncé que le Protocole sur les Parcours professionnels, Carrières et Rémunérations des agents de la Fonction publique (PPCR) s’appliquerait s’il était signé par des organisations syndicales totalisant ensemble plus de 50 % des voix aux élections professionnelles. FO puis la CGT et Solidaires ont refusé ce protocole* qui n’a donc pas recueilli la majorité voulue par le gouvernement pour légitimer des régressions et la poursuite du blocage du point d’indice. Aussitôt, le Premier ministre a désavoué la Ministre, et décidé d’appliquer unilatéralement les dispositions du protocole au lieu de poursuivre les négociations comme le demandait FO. Les fonctionnaires paient un lourd tribu à la politique d’austérité menée par le Gouvernement. Depuis 2012, le gel du point d’indice (instauré en 2010) représente, dixit Mme Lebranchu, un manque à gagner de 7 milliards d’euros pour les fonctionnaires ! Depuis 2010, un agent de catégorie A (Prof des écoles) perd ainsi 2 900 € par an en moyenne ! Le gel du point d’indice, l’insuffisance des mesures proposées et la remise en cause du statut (dans la droite ligne des propos du Ministre E. Macron) sont les raisons de la décision de FO de ne pas signer ce protocole et de persister donc à revendiquer l’augmentation du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat.

Nous établirons dans un prochain dossier la duplicité de ce protocole qui est une véritable arnaque.

_____________________________________________________________

* Signataires du protocole et leur représentativité dans la Fonction publique : CFDT (19,3 %) ,UNSA (10,4 %), FSU (7,9 %), CFTC (3,3 %), CGC (2,9%), FA-FPT (2,9 %)

 

En complément, nous vous proposons le communiqué du Spaseen-FO sur cet accord PPCR :

2015_octobre_5_PPCR un mauvais protocole.pdf

 

 

02 juillet 2015

Circulaire Segpa : dernier GT

Le ministère a réuni le dernier GT (groupe de travail)

pour finaliser la circulaire sur les Segpa

 

La FNEC-FP-FO était représentée par ID-FO, le SNETAA-FO et le SNUDI-FO.

FO a fait remarquer que si la nouvelle circulaire diffère sensiblement des deux précédentes, il n’en reste pas moins que ce nouveau projet ne peut toujours pas nous convenir puisque l’essentiel demeure, à savoir la volonté de transformer la structure Segpa en dispositif inclusif permettant la dilution des missions et des statuts spécifiques des différentes catégories de personnel exerçant dans les collèges.

 

FO a souligné que cette circulaire s’inscrit totalement dans la réforme du collège dont, avec la FSU, la CGT, SUD et le SNALC, elle demande l’abandon.

FO a également souligné que, malgré les affirmations du maintien de la structure Segpa, notamment de la classe de 6ème les faits et les chiffres prouvent tout le contraire.

Ainsi dans certaines académies la fermeture massive de 6ème de Segpa est déjà programmée. Si on ferme des 6ème de Segpa, il est clair que c’est toute la structure qui est menacée.

Par ailleurs, le nombre de départs en stage CAPA-SH option F est en constante diminution. Ainsi en 2007-2008, il y avait 390 départs, en 2014-2015, le nombre était de 162 et pour la prochaine rentrée, le MEN prévoit 149 départs !

Quant aux formations au DDEEAS, on est passé de 116 départs en  2007-2008 à 34 départs pour la rentrée 2015 !

On comprend mieux pourquoi il faut favoriser « une meilleure inclusion des élèves » qui permet au ministère de restreindre de manière significative l’enveloppe budgétaire consacrée aux élèves les plus fragiles du système scolaire au risque d’aggraver la précarité de ces jeunes et de leur famille.

 

Un dispositif inclusif pour aller vers
l’éclatement des classes de collège

Ainsi la circulaire propose un fonctionnement où les élèves de Segpa seraient « accompagnés dans leurs apprentissages par les PES, soit dans leur groupe au sein de la Segpa, soit dans les temps d’enseignement dans une autre classe du collège appelée classe de référence, soit dans les groupes de besoin ».

La circulaire prône la co-intervention « qui permet au professeur de la discipline de travailler une compétence (et non plus une connaissance) et à l’enseignant spécialisé d’apporter un étayage particulier sur cette même compétence aux élèves qui éprouvent des difficultés dont ceux qui relèvent de la Segpa… »

Le chef d’établissement devra être « attentif au fonctionnement inclusif de la Segpa lorsqu’il constitue les emplois du temps des élèves, favorisant notamment l’organisation des enseignements en barrette, la répartition des élèves en divisions hétérogènes et la participation des élèves du collège bénéficiant de la Segpa à l’accompagnement personnalisé et aux enseignements pratiques interdisciplinaires dans leur classe de référence ».

Ce que propose cette circulaire, c’est l’éclatement pur et simple des classes de collège (classes de référence des élèves de Segpa) qui devront accueillir un public d’élèves de plus en plus hétérogènes et de plus en plus difficiles à gérer. 

Comment peut-on croire un seul instant que les élèves de Segpa trouveront une réponse adaptée à leurs difficultés scolaires dans des classes de collège de plus en plus surchargées ?

Comment peut-on croire un seul instant que les PLC, les PLP, les PES pourront assurer leurs missions d’enseignement dans un tel dispositif ?

Pour FO, ce projet ne peut que contribuer à accentuer la cohorte des décrocheurs au sein du collège et à éclater les statuts et les ORS des personnels.

 

Autre sujet de préoccupation pour FO, la question du paiement des heures de coordination et de synthèse.

Le représentant de la Ministre a confirmé la mise en place d’une indemnité forfaitaire annuelle en lieu et place des HSE actuelles qui représentent pour la  plupart des PE, une somme annuelle d’environ 1 800 euros.

FO a réaffirmé son opposition à toute mesure qui aboutirait à une baisse de salaire importante, notamment pour les PESqui sont exclus du paiement de l’ISAE.

Dans un premier temps, le représentant de la ministre, a réfuté les arguments de FO concernant le montant des HSE perçues par les PES, en prétextant que le nombre de collègues qui en bénéficiait était à la marge.

Celui-ci a reconnu, in fine, que la moyenne des HSE se situait autour de 1h30 par semaine. Or, si le ministère persistait à proposer une indemnité forfaitaire de 900 euros par an (comme cela a été proposé dans les fiches du GT5), cela aboutirait à une perte pouvant aller jusqu’à 800 euros par an pour les personnels concernés !

Pour Force Ouvrière, cette circulaire ne prend aucun compte des revendications des personnels.

Lors de ce GT, les représentants FO ont rappelé que s’ils n’avaient pas vocation à co-écrire les circulaires ministérielles, ils avaient le mandat de rappeler leurs revendications :

* reconnaissance et maintien des structures SEGPA

* revalorisation des personnels titulaires du 2 CA-SH et du CAPA-SH et départs en stage à hauteur des besoins

* revalorisation de l’ISS

* rénovation des plateaux techniques sur tout le territoire

* retour à un début de formation professionnelle dès la 3ème de Segpa

* un nombre d’élèves de 16 maximum par division et de 8 par atelier

* le maintien de toutes les 6ème de Segpa

 

Le ministère veut finaliser cette circulaire pour septembre 2015 pour une application à la rentrée 2016 (mise en place de la réforme du collège).

11 juin 2015

Une nouvelle entrée dans l’éducation nationale hors statut

Oui, il y aura bien des « apprentis professeurs » !
Pas comme vous le pensez des professeurs stagiaires, lauréats de concours !
Pas du tout.

Suite à la conférence sociale des 7 et 8 juillet 2014 de laquelle FO, CGT, FSU sont partis, le gouvernement a mis en place le dispositif d’apprentissage dans la fonction publique d’Etat et tout particulièrement dans l’Education nationale, le plus gros employeur (2500 apprentis sur 4000 seront dévolus à la fonction publique d’Etat- 6000 en 2016).

Les « apprentis professeurs » seront 320, implantés dans les académies déficitaires: 100 PE à Créteil, le reste dans le second degré en Guyane.


Y a-t-il un lien entre le nombre de postes aux concours non pourvus dans ces départements ?

Poser la question, c’est y répondre : dans le premier degré, sur Créteil, pour 1540 postes offerts,
il n’y a que 1611 admissibles en juin 2015.

Y a-t-il un lien avec la démolition du statut de la fonction publique d’Etat et des concours nationaux, comme cela est envisagé dans la réforme territoriale ?

Pour la FNEC FP-FO, il y a alerte : il s’agit d’une nouvelle entrée dans le « métier » hors statut.

Le gouvernement fait un double tour de passe-passe : au prétexte de « donner une chance »...

  • Il institue des contractuels moins payés que ne le sont les contractuels actuels.
  • Il autorise les recteurs à se séparer à terme des contractuels actuels, car pourquoi payer plus ?
  • Il institutionnalise un recrutement de professeurs au SMIC. Du jamais vu.
  • Il valide le recrutement de contractuels sans grille indiciaire dans les académies déficitaires.
  • Il autorise un recrutement de contractuels sans perspective de titularisation.
  • Il valide une entrée hors statut pour les professeurs et supprime l’obligation de mettre des postes
    aux concours.

Or aujourd’hui une grande partie des disciplines, en raison du traitement et de la formation en ESPE, se trouve en déficit. A ce jour, sur les 340 postes mis aux concours en allemand, il n’y a que 356 admissibles ; en anglais, sur 1225 postes, 1481 admissibles ; en lettres classiques, sur 230 postes ouverts, seuls 114 candidats sont admis...

Pour la FNEC FP-FO, ce que voudrait s’offrir le gouvernement, c’est un mode de recrutement le moins cher possible, hors statut.

Pour la FNEC FP-FO ce dispositif est porteur à terme d’écroulement du statut des professeurs.

 

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Voir l'autre communiqué de la FNEC sur l'apprentissage dans la fonction publique d'Etat, nouvelle mesure pour fragiliser le statut (3 juin)

(communiqué du 3 juin 2015)

 

Image allongee elections 2014