24 avril 2014
Jeudi 15 mai : Mobilisation et grève sur les revendications.
Dans le cadre d'une mobilisation nationale, le SNUDI Force ouvrière de la Manche invite tous les enseignants à faire grève et à se rassembler
devant la Mairie de Cherbourg-Octeville et la Préfecture de Saint-Lô
à 10h
aux côtés des autres agents de la Fonction publique d'Etat, de ceux de la Fonction publique territoriale et de la Fonction publique hospitalière Force ouvrière.
ATTENTION : la déclaration préalable d'intention de grève disponible >>> ici <<< est à renvoyer à l'adresse électronique indiquée sur le formulaire avant le lundi 12 mai minuit depuis son compte de messagerie électronique académique dit "mél ouvert".
Ci-dessous, communiqué du SNUDI FO, reprenant l'appel et les revendications de la FNEC FP FO (Fédération nationale Enseignement Culture Formation professionnelle FO) et du SNUDI FO (Syndicat national unifié des directeurs, instituteurs, professeurs des écoles et AVS).
Jeudi 15 mai : Mobilisation et grève sur les revendications !
La mobilisation du 18 mars, à l’appel de Force Ouvrière et la CGT, avec la FSU et SUD, a prouvé la détermination des salariés à défendre leurs conquêtes sociales, les emplois et les salaires contre le pacte de « responsabilité » gouvernement-MEDEF et ses 50 milliards d’€ de cadeaux au patronat.
Or, les annonces du nouveau 1er ministre ne laissent place à aucune ambiguïté sur la continuité des orientations politiques. Le pacte de « responsabilité et de solidarité » est confirmé et aggravé :
- gel du point d’indice, annoncé jusqu’en 2017 ;
- mesures d’économies à très grande échelle ;
- remise en cause des acquis sociaux qui met en danger notre système de protection sociale.
De plus, l’annonce de la refonte de la carte administrative de la France, la suppression des départements et la fusion de régions remettent en cause l’échelon départemental que sont les inspections académiques (DSDEN) et l’existence de certains rectorats.
Pour le SNUDI FO, les revendications du 18 mars sont toujours d’actualité. Tous les problèmes demeurent :
- Pouvoir d’achat, crédits d'action sociale amputés ;
- Dotation de postes budgétaires insuffisante entraînant des milliers de fermetures de classes, des milliers d’ouvertures pourtant indispensables non réalisées, l’aggravation prévisible des problèmes déjà très importants de remplacement… ;
- La remise en cause de notre statut de fonctionnaire d’Etat avec le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires ;
- La remise en cause de nos garanties statutaires à travers le projet de décret annualisant le temps de service des titulaires –remplaçants qui casse le décret n° 90-680 du 1er août fixant les obligations de service pour tous les PE.
Le 1er ministre Valls a annoncé un « assouplissement » de la réforme des rythmes scolaires. Pour le SNUDI-FO, « le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation ! ». La pétition nationale lancée il y a une semaine est signée massivement. (500 signatures dans le Cher, 460 dans la Somme, 435 dans le Rhône…).
Après les communes de Pennes, Mirabeau, Salon de Provence, Marignane, Fos, Port de Bouc, Toulon…, Marseille et Tampon ont fait savoir qu’ils n’appliqueraient pas la réforme à la prochaine rentrée.
La mobilisation est donc à l’ordre du jour. C’est pourquoi, dans la continuité de l’action du 18 mars, le SNUDI FO s’inscrit pleinement dans l’appel de Force Ouvrière à la grève du 15 mai et exige, avec la FGF-FO, l’UIAFP-FO et la FNEC FP-FO :
- le retrait du pacte de responsabilité et la réduction des 50 milliards d’euros de dépenses publiques qui l’accompagnent,
- l’augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice et l’attribution de 50 points d’indice sur l’ensemble de la grille indiciaire,
- la défense du statut général et des statuts particuliers de la fonction publique,
- l’arrêt de la MAP (suite de la RGPP), responsable notamment des suppressions d’effectifs liées au redéploiement et de la dégradation des conditions de travail.
Le SNUDI FO rejette tout acte de décentralisation supplémentaire qui aurait pour objectif de faire disparaître les départements, et avec eux, le cadre départemental de gestion des enseignants du 1er degré, dont dépendent par exemple les règles de mutation.
• Pour la défense de nos statuts et de nos missions !
• Pour l’augmentation des salaires !
Avec FO, ensemble et mobilisés, en grève le 15 mai 2014 !
DES CHIFFRES QUI VALENT MIEUX QUE DES DISCOURS
Rappel : pour tous les fonctionnaires, la baisse des traitements due à l’augmentation des prétendues cotisations « retraites » s’élève à 1,6 %.
Pour mémoire, la contribution pour pension civile est passée de 7,85 % en 2010 à 9,14 % en 2014, soit une augmentation de 1,29 %. En 2017, elle s’élèvera à 10,29 % en 2017 et à 11,10 % en 2020.
(traitement de base adjoint) (IR à 0 %)
Traitement net en sept 2010 | Traitement net avril 2014 | Perte de 1,6 % en bas de la fiche de paye | Devrait percevoir si rattrapage inflation à 8 % depuis 2010 | Traitement si revendication 8 % et + 50 points soit 200 € satisfaite |
|
PE 5ème | 1750 € | 1740 € | - 10 € | + 140 € soit 1890 € |
2090 € |
PE 6ème | 1804 € | 1775 € | - 29 € | + 144 € soit 1948 € |
2148 € |
PE 7ème | 1913 € | 1881 € | - 32 € | + 153 € soit 2066 € |
2266 € |
PE 8ème | 2052 € | 2018 € | - 34 € | + 164 € soit 2216 € |
2416 € |
PE 9ème | 2191 € | 2155 € | - 36 € | + 175 € soit 2366 € |
2566 € |
PE 10ème | 2365 € | 2326 € | - 39 € | + 189 € soit 2554 € |
2774 € |
PE 11ème | 2543 € | 2501 € | - 42 € | + 203 € soit 2746 € |
2946 € |
Et le ministère de l’Education Nationale avec le soutien du SE UNSA, ose présenter l’ISAE, c’est à dire les 2 X 200 € bruts soit 340 € net comme un cadeau grandiose, alors que cela ne compense même pas les pertes !
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22 avril 2014
Le ministre veut appliquer le décret du 27 mars aux PE enseignant en SEGPA, EREA et ULIS
Le SNUDI-FO n’acceptera ni la diminution des indemnités,
ni la territorialisation des PE spécialisés de SEGPA
ni l’augmentation du temps de service.
Pour atteindre l’objectif des 50 milliards d’économies inscrits dans le cadre du pacte de responsabilité le ministre s’attaque à la rémunération et aux conditions de travail des enseignants spécialisés en remettant en cause leur appartenance au corps des PE.
Un document qui remet en cause les SEGPA …
Pour appliquer la loi d’orientation le ministère a programmé jusqu’à la fin du mois de juin une série de groupes de travail sur l’avenir des SEGPA.
Dans un document soumis aux organisations syndicales, il préconise de transformer les SEGPA en un vague dispositif sur le modèle des ULIS. Ainsi tous les élèves seraient inscrits dans une classe ordinaire du collège et pourraient «bénéficier» d’un dispositif «adapté» qui n’aurait plus rien à voir avec les «Enseignements Généraux et Professionnels Adaptés». Le document ne fait référence ni aux ateliers, ni à l’enseignement professionnel qui y est dispensé par des PLP dont l’avenir parait incertain.
… prépare la territorialisation des misions des enseignants de SEGPA, EREA, ULIS
Dans cette perspective le ministre prévoit que leurs missions et leur temps de service relèveraient du « projet de décret relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public local d’enseignement ». En clair, il prétend intégrer les PE de SEGPA, d’EREA et d’ULIS dans le décret du 27 mars qui annualise le temps de services des professeurs certifiés et des agrégés.
Des PE soumis aux missions définis par le conseil d’administration des collèges
Avec le décret du 27 mars, les enseignants spécialisés exerçant en SEGPA et en EREA seraient soumis au cadre de 1607 heures de travail annuel ainsi qu’aux décisions du Conseil d’administration du collège qui pourrait leur imposer des missions définies localement par lettre de mission dans le cadre du projet éducatif de territoire (PEdT), un nombre illimité de réunions dans lesquelles pourraient être comprises les actuelles heures de coordination et de synthèse.
C’est l’illustration que le rapprochement école/collège n’est qu’un moyen de dégrader les conditions de rémunération et de travail et de remettre en cause nos garanties statutaires définies nationalement.
… et une baisse de leur rémunération de 100€ par mois
Dans ce processus, il entend modifier des obligations de service et de rémunérations des enseignants spécialisés.
Ainsi il prévoit de maintenir le service d’enseignement à 21 heures hebdomadaires tout en supprimant le paiement en heure supplémentaire des heures de synthèse et de coordination prévue par la circulaire 74-148 du 19 avril 1974. Cette mesure entraînerait une perte allant jusqu’à 200 euros par mois !
Au nom d’une harmonisation formulée dans aucune revendication, il prévoit une «revalorisation du taux de l’IS (indemnité SES) afin de consolider forfaitairement à hauteur de 900 euros dans le cadre de cette indemnité les heures de coordination et de synthèse».
Au final, les PE assurant deux heures de synthèse et coordination par semaine verraient leurs revenus diminuer de 100 euros net par mois.
Les personnels n’en veulent pas !
Les enseignants de SEGPA, d’EREA et d’ULIS veulent :
• Le maintien des SEGPA
• Aucune baisse de rémunération
• Maintien intégral des dispositions inscrites dans la circulaire de 19 avril 1974,
• Augmentation des indemnités et le versement de l’ISAE aux collègues en SEGPA et EREA.
• Les collègues en SEGPA/EREA ont 21h d’obligations de service d’enseignement + 1 ou 2 heures de coordination et de synthèse qui doivent être payées en HSE !
C’est le mandat que le SNUDI-FO opposera aux propositions du ministère dans les groupes de travail à venir.
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18 avril 2014
Pétition nationale contre le décret des rythmes scolaires.
Le ministère veut accélérer, nous aussi nous accélérons.
Le Conseil National du SNUDI FO, Syndicat national des directeurs et instituteurs et professeurs des écoles, réuni à Montreuil les 9, 10 et 11 avril a pris connaissance de la déclaration du Premier ministre qui a annoncé « un assouplissement du cadre réglementaire des rythmes ». Cette déclaration confirme que rien n’est réglé. Aujourd'hui, le Ministre Hamon a déclaré son intention de donner un nouveau cadre réglementaire et un nouveau décret complémentaire à celui de Peillon sur l'aménagement des rythmes scolaires.
Le Snudi-FO considère que ces déclarations ne peuvent être qu’un encouragement à amplifier notre revendication :
Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation.
Face à un gouvernement de combat, notre responsabilité est de combattre. Le Snudi FO invite tous les collègues à signer massivement la pétition nationale qui sera remise au ministre lors de l’audience demandée par la FNEC FP-FO.
Le Snudi FO 50 rappelle que ce combat pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires s’incarne dans la défense concrète et quotidienne de nos conditions de travail.
Le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires :
- conduit à des remises en cause statutaires sans précédent et à la liquidation du caractère national et laïque de l’école publique par la territorialisation et la mise en place des PEDT (projets éducatifs territoriaux),
- remet en cause la classe, outil de travail de l'enseignant. Obliger l’enseignant à partager sa classe avec les associations et intervenants, c’est remettre en cause ses missions et conditions de travail,
- remet en cause le droit au temps partiel en appliquant des quotités "approximatives" dans de nombreux départements,
- dégrade davantage notre pouvoir d’achat car il engendre des frais supplémentaires (déplacement, garde d’enfants),
Le Snudi FO 50 confirme que l'abrogation du décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires est la seule issue et que la mobilisation des collègues doit se poursuivre. Montrons notre désaccord en signant massivement la pétition nationale.
Ci-dessous, la pétition nationale, à renvoyer au Snudi FO de la Manche : snudifo50@gmail.com
version traitement de texte : PETITION NATIONALE FO rythmes.doc
version pour impression : PETITION NATIONALE FO rythmes.pdf
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Projets de décrets sur les obligations de service des professeurs des écoles et des professeurs du second degré : FO demande au ministre Benoît Hamon de ne pas les publier
Le 9 avril un projet de décret annualisant le service des professeurs des écoles remplaçants ou en service partagé a été présenté au Comité Technique Ministériel.
Ce projet découle de la réforme des rythmes scolaires, des activités périscolaires aux horaires variables d’une école à l’autre se déroulant pendant la journée scolaire. Il remet en cause le maximum de 24 heures hebdomadaires d’enseignement (décret de 90). Les enseignants TR ou sur poste fractionné seraient contraints d’assurer jusqu’à 27/28 heures d’enseignement, voire 30 dans certaines situations.
Chacun comprend que demain tous les PE pourraient être visés par l’annualisation en fonction des projets éducatifs territoriaux.
Pour Force Ouvrière aucune récupération, même pondérée ne peut compenser la perte du maximum de 24 heures hebdomadaires d’heures d’enseignement.
Il faut abroger le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires !
Dans le second degré a déjà eu lieu une attaque statutaire sans précédent...
Le 27 mars dernier un projet de décret bouleversant les obligations de service des professeurs du second degré était présenté au CTM.
Ce projet substitue à la définition des obligations de service des professeurs en maxima hebdomadaires d’heures de cours prévue par les décrets du 25 mai 1950, une définition de leurs obligations en missions d’enseignement d’une part et missions liées à l’enseignement d’autre part, dans le cadre de la réglementation sur le temps de travail de la fonction publique (1607 heures).
Il s’agit là aussi de transcrire « les nouvelles orientations pédagogiques et éducatives de la loi sur la refondation de l’École » (9 juillet 2013).
En conséquence les enseignants pourraient se voir, au nom des missions liées à l’enseignement, imposer un temps de présence allongé dans les établissements, sans rémunération supplémentaire, découlant notamment de projets éducatifs locaux.
De plus ce projet s’inscrit dans une logique de fusion des corps, notamment des professeurs de lycée professionnels et professeurs certifiés et des PE exerçant en SEGPA, et remet en cause les réductions des maxima de service définis nationalement au profit de systèmes indemnitaires définis localement, dans une logique de réduction des rémunérations.
Pour ces deux projets, on est bien loin d’un accord historique. Au CTM du 9 avril, FO FSU CGT et SUD ont voté contre le projet de décret d’annualisation des remplaçants, le 27 mars FO CGT SUD SNUEP-FSU ont voté contre le décret pour lequel se sont abstenu le SNES-FSU et le SNUipp-FSU. La CFDT et l’UNSA ont approuvé les deux projets.
Ces projets constituent une remise en cause des conditions de travail et des professeurs de toutes catégories et s’inscrivent dans la logique de baisse du coût du travail qui découle de la politique d’austérité.
En renforçant le niveau local dans la définition des obligations de service, ils remettent en cause les garanties nationales des personnels. Ils vont de pair avec la territorialisation de l’école au centre de la loi de refondation et de la politique de décentralisation confirmée et aggravée par le Premier Ministre : transfert aux régions de la carte des formations professionnelles initiales, contrats d’objectifs tripartites, projets éducatifs territoriaux, etc.
Les personnels veulent le maintien de leurs garanties statutaires nationales, ils veulent l’augmentation des salaires.
Ils ne veulent pas de la dégradation continue de leurs conditions de travail.
La FNEC FP-FO (et ses syndicats nationaux, SNFOLC, SNETAA-FO, SNUDI-FO) demande solennellement au nouveau ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, de ne pas publier ces projets de décrets et de reprendre les discussions.
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16 avril 2014
Projet de décret d’annualisation des remplaçants : FO, FSU, CGT, SUD votent contre … le ministre désavoué !
Le 9 avril, le ministre a présenté au COMITE TECHNIQUE MINISTERIEL un projet de décret qui fait disparaître le maximum de 24 heures hebdomadaires d’enseignement, une des garanties statutaires (Décret de 90) essentielles pour tous les enseignants du 1er degré.
conséquence directe du décret du 24 janvier 2013
sur les rythmes scolaires
Conséquence directe de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier, contre lequel les personnels se sont mobilisés tout au long de l’année 2013 et se mobilisent depuis le début 2014, ce projet prévoit que les PE remplaçants, les PE affectés sur des compléments de services, seraient contraints d’assurer jusqu’à 27 /28 heures d’enseignement hebdomadaire, voire 30 heures dans certaines situations. Selon leur mission tous les PE n’auraient plus les mêmes obligations de services. C’est l’éclatement du corps des PE, l’affaiblissement des normes nationales, la dégradation des conditions de travail, l’individualisation des relations avec la hiérarchie.
Tout ce qui a suscité le rejet de la réforme des rythmes scolaires est concentré dans ce projet de décret.
et la déréglementation généralisée
Qui peut croire qu’avec la désorganisation, la dislocation du cadre national créées par les rythmes scolaires tous les PE ne seront pas visés par la déréglementation et l’annualisation des horaires en fonction des projets éducatifs territoriaux ?
Aucun nouveau maxima à 27 heures hebdomadaires, aucune récupération pondérée, aucun contrôle des plages de récupération, fut-il par le CTSD, ne peut compenser la disparition du maximum de 24 heures hebdomadaires d’enseignement.
Le seul maximum compatible avec les intérêts des enseignants qui garantit des conditions de travail acceptables ce sont les 24 heures hebdomadaires fixées par le décret de 90. Force Ouvrière n’a pas oublié les millions de journées de récupération perdues par les personnels dans les hôpitaux par manque de moyens de remplacement.
Le premier ministre, tout juste nommé, a annoncé le 8 avril « un assouplissement de cadre réglementaire des rythmes scolaires ».
Jour après jour, de plus en plus de maires annoncent qu’ils ne mettront pas en place la réforme des rythmes scolaire à la rentrée 2014, des rassemblements, des lettres ouvertes, des délégations se multiplient à Angers, Lyon, Villeurbanne, St Denis …, avec le SNUDI-FO, le SNUipp, la CGT et SUD, en direction des maires pour exiger la non application du décret du 24 janvier. La pétition nationale du SNUDI-FO « Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation » rencontre un écho très important.
Le 9 avril la FSU, la CGT, SUD, et FO ont voté contre le projet de décret d’annualisation des remplaçants, alors que l’UNSA et la CFDT ont voté pour.
au décret annualisant les remplaçants,
il doit renoncer au décret du 24 janvier 2013
Le SNUDI-FO mettra tout en oeuvre pour que le ministre renonce à publier ce projet, renonce au décret du 24 janvier 2013. Dans cette perspective, il invite les personnels à signer massivement la pétition nationale « Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation »
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15 avril 2014
Qu'est-ce que la sécu ?
Explications par l'Union départementale FO de la Manche : Au moment où le "pacte de responsabilité" attaque frontalement notre Sécu, cette vidéo rappelle quelques données de base à contre courant des médias. La Sécu payée par nos cotisations, c’est-à-dire par notre salaire, elle est à nous. Patrons, gouvernement : BAS LES PATTES !
Bienvenue dans le monde du travail - 11 par Force-Ouvriere
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13 avril 2014
Refus du pacte de responsabilité
Au tableau noir du pacte de responsabilité :
le MEN, premier de la classe !
Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale, de groupes de travail en groupes de travail, depuis le 18 novembre, a organisé systématiquement le détricotage des droits de tous les personnels et la transformation des missions
Il s’agit d’adapter les statuts à sa loi de « refondation » de l’école.
S’agit-il d’une volonté de modernisation ? de droits confortés et améliorés ? d’améliorations salariales ?
Certains le disent, certes. Pas FO, car lorsque le ministre rend sa copie au conseil des ministres du 19 février sur « l'évolution des missions et des métiers des personnels de l'éducation nationale », il s’agit, pour lui, de participer à la réduction des dépenses publiques et son corollaire dans la fonction publique, la baisse de la masse salariale.
Prenons quelques exemples :
- 20% de diminution du traitement mensuel des professeurs de classes préparatoires (GT 6)…soit le niveau de baisse de rémunération que le gouvernement grec a imposé à ses enseignants. Les professeurs de CPGE par la grève reconduite, ont fait reculer le ministre sur son projet formulé en décembre.
- augmentation du temps de présence des instituteurs et PE, dislocation de la classe, territorialisation de l’école : avec le décret sur les rythmes scolaires, c’est au cœur des discussions du GT 5. En même temps, le directeur d’école se trouve mis sous la tutelle locale des collectivités locales par le PEDT (Projet Educatif Territorial de la loi Peillon) (GT 1).
- abrogation des décrets de 1950 (GT 6) pour mettre en place de nouvelles missions non rémunérées dans le cadre de l’horaire fonction publique (1607 h). Les décharges statutaires disparaîtraient au profit d’indemnités décidées localement. Aujourd’hui, une heure supplémentaire année est indexée sur le corps et le grade et identique partout ; le montant de la première HSA est de 1846,41€ pour un agrégé, 1291,21€ pour un certifié. Lors du premier groupe de travail, le ministère a évoqué deux montants d’indemnités en fonction des « tâches » : 600 ou 1200 euros. Cherchez l’erreur !
- 9% de diminution du salaire annuel pour les professeurs de BTS avec la suppression de l’heure de première chaire ou 9% de travail en plus (GT 6).
- disparition de l’indemnité des PLP pour contrôle en cours de formation : à la place une autre indemnité avec un nombre de bénéficiaires inférieur.
- diminution de moitié de l’indemnité des tuteurs des stagiaires (elle passerait de 2000 à 1000€), au prétexte de la création de professeurs formateurs dans le second degré (GT 4).
- disparition de la prime d’entrée dans le métier de 1500 € des contractuels lors de leur titularisation dans une école, un établissement ou un service relevant du ministère de l’éducation nationale (GT 13).
- 70% des chefs de travaux perdraient de 540 à 1363 € par an. Pour tous, les HSA sont supprimées (GT 8).
- les conseillers pédagogiques seraient désormais astreints à 1607 heures (GT 4), tout comme les maîtres G et E, les psychologues scolaires (GT 2) et les titulaires remplaçants du 1er degré.
- les CPE perdraient leur horaire hebdomadaire de 35 heures (GT 7), ils n’ont carrément plus d’horaires.
- un mode d’emploi de fermeture des CIO est apparu à la faveur d’un nouveau groupe de travail, l’orientation devient une mission commune à tous les personnels (GT 14).
- pour les personnels administratifs, pas un euro, pas un poste, une revalorisation de la catégorie C en peau de chagrin (GT 11).
- les chefs d’établissements, au nom du contrat d’objectifs tripartite (état, rectorat et collectivités territoriales) de la loi de refondation Peillon, se verraient imposés une double tutelle (GT 9).
- les SEGPA seraient réduites à un simple dispositif d’inclusion dans les collèges, les structures spécifiques disparaîtraient, les personnels redéployés (GT du 5.02.2014).
C’est le pacte de responsabilité et la baisse du « coût » du travail mise en œuvre dans l’éducation nationale.
Salaires bloqués, voire baissés : gel du point d’indice, diminution des indemnités pour les titulaires comme pour les contractuels, baisse de la rémunération des stagiaires (dans le 1er et second degrés les stagiaires des « écoles supérieures de professorat et de l’éducation » débuteront au 1er échelon (au lieu du 3ème échelon : perte de 400 € par mois pour un professeur des écoles, certifié ou PLP et 510€ pour un agrégé).
Ces mesures, les personnels n’en veulent pas : les professeurs de classes prépas ont fait grève contre la diminution de leur rémunération, les instituteurs et PE contre les rythmes scolaires, les personnels de plusieurs départements contre la fermeture des postes…
Exprimant cette volonté, FO refuse de participer au consensus dont se félicite le ministre au nom d’un pseudo «accord historique » avec l’ensemble des organisations syndicales.
Ce ne sera pas avec FO, pas pour la baisse de la rémunération, pas pour la dégradation des conditions de travail, pas pour la territorialisation de l’école…
Le pacte de responsabilité encadre toute la politique du gouvernement. Salaires, emploi et postes, service public, sécurité sociale sont remis en cause.
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03 avril 2014
Le ministre veut supprimer le maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire
Pour appliquer le décret du 24 janvier,
le ministre veut supprimer le maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire
Le décret statutaire du 30 juillet 2008 des PE remis en cause…
Alors que le Président de la République vient de faire avaliser son pacte de responsabilité par la CFDT et la CFTC au bénéfice du MEDEF, et au lendemain du CTM qui a vu le ministre Peillon abroger les décrets statutaires de 1950 des enseignants du 2nd degré, celui-ci a présenté un nouveau projet de modification du décret n°2008-775 du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des PE.
… pour imposer 27 heures de classe par semaine aux remplaçants et une annualisation déguisée
Le 28 mars, le ministre a présenté un projet de décret qui fait disparaître le maxima horaire de 24 heures d’enseignement hebdomadaire pour les PE exerçant des fonctions de remplaçant ou assurant un service sur postes fractionnés.
Les PE remplaçants, ainsi que les PE affectés sur des compléments de services, se verraient contraints d’assurer jusqu’à 27 heures d’enseignement hebdomadaire, conséquence directe de l’application du décret sur les rythmes scolaires.
Vingt-quatre heures d’enseignement, c’est déjà assez au vu des conditions de travail déjà très dégradées : effectifs par classe en hausse, intégration des élèves handicapés et nouvelle baisse des traitements en net de 0,8% en janvier.
Le ministre pense-t-il que 24 heures d’enseignement par semaine ce n’est pas suffisant ? Qui peut croire qu’avec la désorganisation créée par les rythmes scolaires tous les PE ne seront pas visés par la déréglementation et l’annualisation des horaires en fonction des projets éducatifs territoriaux.
… dans un processus d’individualisation des relations de travail
De plus, la période de récupération serait « définie par l’autorité académique », « en tenant compte des périodes où les moyens de remplacement sont fortement sollicités », « après consultation de l’agent » individuellement, sans aucun contrôle des instances paritaires CAP ou CTD.
Quand on connaît les très grandes tensions sur le remplacement tout au long de l’année tant le manque de postes est criant, alors que la récupération serait organisée par l’IA dans une relation individuelle de gré à gré, on ne peut que s’inquiéter des conditions dans lesquelles s’effectuera la récupération.
Force Ouvrière n’a pas oublié les millions de journées de récupération perdues par les personnels dans les hôpitaux par manque de moyens de remplacement !
Les PE n’en peuvent plus, le seul maxima qui vaille c’est 24 heures hebdomadaires
Pour le SNUDI-FO ni un nouveau maxima à 27 heures hebdo, ni une récupération pondérée, ni un contrôle des plages de récupération ne peut compenser la disparition des 24 heures hebdomadaires.
Les PE ne se sont pas mobilisés massivement pour l’abrogation du décret du 24 janvier le 12 février, le 14 novembre, le 5 décembre 2013 et localement dans de nombreuses grèves, manifestations et rassemblements pour accepter la remise en cause des 24 heures hebdomadaires.
Avec l’ensemble des salariés, ils ne veulent pas du pacte de responsabilité et de ses 50 milliards d’économie qui vont étrangler les services publics. Ils ne veulent pas davantage des 36 milliards d’euros d’exonérations patronales pour les allocations familiales qui remettraient en cause le principe fondateur de la sécu : le salaire différé.
Les PE ne veulent pas travailler 36 heures annuelles pour la mairie dans le cadre du PEDT, pas plus qu’ils ne veulent ni ne peuvent effectuer 27 heures de classe par semaine.
Le décret du 24 janvier doit être abrogé
Le SNUDI-FO invite les personnels à multiplier les motions pour exiger le respect du maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire pour tous, l’abrogation du décret du 24 janvier, l’annulation du pacte de responsabilité et le maintien des 36 milliards de cotisations patronales pour la branche famille de la Sécu.
Il les invite à s’adresser systématiquement aux maires pour leur demander d’abandonner la mise en œuvre du décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires.
(communiqué du secrétariat national du SNUDI Force ouvrière du 2 avril 2014)
20 mars 2014
A propos de la semaine de quatre jours et demi
À l’exposé des constats accablants qui arrivent de toutes parts au sujet de la mise en place chaotique du décret (schémas en place, schémas à venir, pause méridienne rallongée, contre l’avis des enseignants et des parents et contre l’intérêt des élèves…), l’argument-choc de notre hiérarchie est que le décret constitue d’une part un effort financier des communes "en faveur" de l’Éducation nationale et d’autre part un temps d’action élargi d'une demi-journée sur laquelle nous, enseignants, pouvons nous appuyer pour faire réussir nos élèves. En somme, on nous sert que « Les enseignants réclament toujours plus de moyens… or le décret, c’est un gros effort injecté dans l’éducation ».
Le Snudi FO 50 dénonce cette décision simpliste d’un effort financier porté par toutes les collectivités territoriales, sans prise en compte du caractère rural du département, et surtout in fine par les contribuables à l’échelon local. Le Snudi FO 50 est opposé à cette source évidente d’inégalités et de mise en concurrence voilée !
L’École de la République et le Snudi FO 50 attendent toujours des moyens concrets, et ces moyens doivent concrètement venir du Ministère et de ses services déconcentrés (Académie, DSDEN, IEN) :
- nombre et répartition des maîtres surnuméraires,
- zone d’intervention des Rased,
- effectifs par classe,
- recrutement de remplaçants,
- recrutement de conseillers pédagogiques sur leur cœur de missions,
- heures de concertation pensées…
Au contraire, pour l’instant, l’École n'a reçu qu’un décret qui tend à désorganiser son fonctionnement et à dégrader son image, à brouiller la « simplicité » qu’est l’École pour l’immense majorité des parents, des élèves, des enseignants. Qui n'a pas rencontré de parent d'élève qui avait pour habitude de dire : "L'école, c'est l'école"... et qui ne s'y retrouve plus dans l'organisation de la semaine de classe ?
Pour que les enseignants soient entendus : snudifo50@gmail.com / 02 33 53 03 72
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Remise en cause récente des schémas : ne pas se laisser faire !
Les schémas d'organisation de la semaine de quatre jours et demi de septembre 2014 devraient être portés par les acteurs éducatifs (les parents et les enseignants via les conseils d'école, les audiences, les sondages...).
Toutefois, plusieurs EPCI, comme les Communautés de communes de Les Pieux (CCP), de la Hague (CCH), de Saint-Lô notamment reviennent sur les schémas adoptés en décembre-janvier : les contraintes financières et humaines (recrutement) sont clairement mises en avant : le Snudi FO 50 oppose qu'elles ne doivent pas éclipser les droits des élèves à une journée construite dans l'intérêt de ceux-ci, ni éclipser les conditions de travail des enseignants !
Non aux pauses méridiennes rallongées, non aux planning qui changent en cours d'année, non aux horaires décalés maternelle/élémentaire !
Le Snudi FO 50 vous accompagne pour défendre l’intérêt des élèves, l’intérêt des parents, l’intérêt des enseignants :
Les élus s’attendent à une certaine passivité et comptent sur la lassitude des parents et des enseignants. À cet égard, la multiplicité des réunions de suivi pour les directeurs est inacceptable. Toutefois, l’École ne peut pas se réformer sans consensus et à l’usure !
- continuez de vous exprimer par le biais des conseils d’école mais n’en restez pas là (l’avis du conseil d’école présente un caractère consultatif) ;
- demandez des audiences aux élus, même en période électorale, nous pouvons vous y accompagner ;
- rendez compte aux élus des sondages, pétitions et oppositions écrites argumentées, comme à Tourlaville le mercredi 19 mars ;
- demandez conseil au Snudi FO 50 pour présenter au mieux votre argumentaire ; ne restez pas seuls face aux décisions sans concertation ! snudifo50@gmail.com / 02 33 53 03 72.
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15 février 2014
4 jours et demi et annualisation.
Le décret sur les Rythmes scolaires et le droit à temps partiel
sont incompatibles.
Plus que jamais, abrogation du décret du 24 janvier !
Les organisations d’horaires de semaines différentes d’une commune à l’autre voire d’une école
à l’autre instituées par le décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires conduisent les DASEN
à remettre en cause le droit au temps partiel défini par le décret Fonction publique du décret n°
82-624 du 20juillet 1982.
Déjà dans le Rhône, en Haute Loire … les DASEN éditent des circulaires remettant en cause les
quotités de temps partiel à 50%, 75 % et 80 %.
Diminution des « prestations du libre choix d’activités » jusqu’à 1000€
Pour ajuster les quotités de temps partiel aux exigences du décret sur les rythmes scolaires les
DASEN tentent d’imposer aux enseignants : 51,2% contre 50%, 73,8% contre 75% et 80,9%
contre 80%...
Or, un collègue travaillant à 50% (ou moins) perçoit 435,57 de la CAF au titre du complément
de libre choix d'activité. En travaillant à plus de 50% (51,52%…) il ne touchera plus que 329,38€,
soit une perte de 106,19€ par mois. Un collègue travaillant entre 50% et 80% perçoit 329,38€. En
travaillant à plus de 80% (81,82%…), il ne percevra plus rien et perd donc 329,38€ par mois !
Cette diminution importante de revenus s’ajoute aux autres pertes déjà entraînées par la mise en
œuvre du décret : un trajet supplémentaire par semaine, frais de garde d'enfants....
Annualisation du service des enseignants à temps partiel
Suite aux interventions du SNUDI-FO qui a notamment alerté les personnels dès le 9 janvier le
DASEN du Rhône a dû, le 16 janvier, rétablir les quotités de travail à 50%, 75% et 80%.
Pour organiser le service des PE travaillant à temps partiel, alors que les communes auraient
des horaires différents entre elles et même parfois différents d’un jour à l’autre dans la même
commune, le DASEN propose d’organiser un système de récupération annualisée.
Un tel dispositif instituerait l’annualisation du temps de travail des collègues, généralisant par
avance le projet de décret (rejeté par le SNUDI-FO, le SNUipp, la CGT et SUD) d’annualisation du
temps de travail des remplaçants et des compléments de temps partiel.
La réforme des rythmes scolaires conduit inéluctablement à remettre en cause les garanties
statutaires des collègues et à désorganiser le fonctionnement des écoles.
Pour le respect du statut et des droits, une seule issue : la suspension de la réforme des
rythmes scolaires, comme le demandent nationalement le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, la
CGT Education et les fédérations FO et CGT des territoriaux, et l’abrogation du décret du 24
janvier 2013 !
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07 février 2014
Groupes de travail ministériels : deux fois deux heures pour revoir tous les statuts ?
Dans la poursuite de la loi de refondation de l’école, Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, a ouvert 13 groupes de travail sur « les métiers et les parcours professionnels ». Depuis le 18 novembre se sont réunis les groupes de travail sur les directeurs d’école, RASED, conseillers pédagogiques, formateurs, professeurs des écoles, enseignants du second degré.
La mobilisation des professeurs des écoles le 14 novembre et le 5 décembre, celle des professeurs des classes préparatoires qui ont reconduit leur grève le 9 décembre a imposé au ministre de surseoir à ses décisions statutaires sur les professeurs des écoles et les enseignants du second degré.
Pour FO, les décisions annoncées le 12 décembre 2013 qui concernent les autres groupes de travail déjà tenus doivent être abandonnées.
Comment accepter la mutualisation des missions des directeurs d’école ?
Comment accepter l’annualisation du temps de travail des conseillers pédagogiques ?
Comment tolérer que sous prétexte de création d’un « statut » de maîtres formateurs dans le second degré, les MAT actuels devraient repasser leur certification, et les tuteurs du second degré subir une diminution de leur rémunération de 1000 € ?
Comment accepter le chantage au grade d’accès fonctionnel (GRAF) en lieu et place d’une augmentation de nos traitements (baisse de 0,46% en janvier 2014 suite à l’augmentation de la cotisation vieillesse) ? Rappelons que les personnels enseignants débutent aujourd’hui à 113% du SMIC, alors qu’en 1982, ils commençaient leur carrière à 180% du SMIC. !
Comment tolérer qu’au lieu du rétablissement du nombre de RASED, ils deviennent « réseaux d’aide du socle », leurs nouvelles missions prévoyant leur entrée dans les collèges au nom du socle de compétences et du cycle CM1-CM2-6ème.
Ce 13 janvier 2014 s’ouvrent de nouveaux groupes de travail sur les autres corps de personnels de l’éducation nationale (CPE, chefs de travaux, personnels de direction, d’inspection, administratifs, sociaux et de santé, contractuels). Comme dans les précédents groupes de travail, la FNEC FP-FO interviendra sur ses mandats en rappelant au ministre qu’il ne peut se prévaloir d’aucun consensus avec les personnels qui tant dans le second degré que dans le premier degré, rejettent des projets qui visent à « adapter » leur statut et leurs missions à la territorialisation de l’école.
Les personnels ne veulent pas d’un statut territorial.
Ils ne veulent pas d’un salaire individualisé avec la mise en place de primes définies localement.
Ils ne veulent pas que les établissements scolaires et les écoles soient transformés en « entreprises » dirigées par des « managers » appliquant des conventions tripartites locales.
LA FNEC FP-FO rappellera encore une fois au ministre que les textes statutaires -même anciens- constituent une protection pour les personnels, comme la sécurité sociale de 1945 ou le statut de la Fonction publique d’Etat de 1946.
Elle rappellera, au moment où le ministre vient de communiquer ses chiffres sur la rentrée scolaire 2014, que ce sont les conditions de travail, les effectifs, le traitement, les postes qui sont la priorité des personnels ; ils refusent la confusion –au nom d’une école « refondée- des missions et des statuts retirant à chaque corps son statut particulier et ses missions statutaires.
(Communiqué FNEC FP FO)
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