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02 avril 2015

Projet de réforme des collèges inacceptable : 4 syndicats quittent la séance

 

Communiqué du SNFOLC

Réunion du 31 mars au ministère sur la réforme du collège : FO, SNES, CGT et SNALC quittent la séance

Ce 31 mars, les organisations syndicales étaient invitées à une dernière réunion sur le projet de réforme du collège. Leur étaient présentés les projets de décret et d’arrêté mettant en oeuvre cette réforme qui devraient ensuite être soumis au Conseil Supérieur de l’Education du 10 avril.

Les dispositions annoncées précédemment sont maintenues : notamment l’autonomie des établissements sur 20% des horaires et l’amputation des horaires disciplinaires au profit d’enseignements dits pratiques interdisciplinaires au contenu défini localement.

Le projet de décret ajoute une disposition supplémentaire : les horaires de chaque discipline pourraient être modulés sur l’ensemble du cycle. Autrement dit, il n’y aurait plus d’horaire fixe par niveau de classe, mais un volume horaire global par matière sur 3 ans (5e, 4e et 3e).

Autant dire qu’il n’y aurait plus d’horaires nationaux. L’organisation des enseignements serait fixée par le Conseil d’administration dans le cadre du projet d’établissement.

Le projet de réforme est aggravé de réunion en réunion, s’opposant aux revendications des enseignants, qui pourtant remontent de tous les établissements, notamment l’allègement des effectifs dans les classes et le rétablissement des dédoublements.

Dans ces conditions, constatant que la discussion est bloquée, le SNFOLC s’est associé au SNES, à la CGT et au SNALC et a quitté la séance.

Pour FO, ce projet est inacceptable.

La voie de la sagesse, c’est de le retirer. C’est le seul choix que devrait faire la ministre pour éviter un conflit majeur.

Le SNFOLC est disponible pour l’action commune pour tout mettre en oeuvre pour obtenir l’abandon de ce projet.

Cette réforme s’inscrit dans une logique, celle de l’austérité et du pacte de responsabilité, celle de la territorialisation de l’école et de la réforme territoriale. Le 9 avril les confédérations FO, CGT, Solidaires et la FSU appellent à la grève interprofessionnelle. Le SNFOLC invite les personnels à y participer pour dire : « austérité, déréglementation, contre-réforme, il faut que cela s’arrête ! »

 

le communiqué en PDF

20 février 2015

La réglementation statutaire prime sur les Chartes, protocoles et autres conventions

Avec la généralisation de la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires, des élus de Cergy, Carcassonne, Créteil … tentent d‘imposer des conventions qui ne se limitent pas à décliner le règlement intérieur de l’école mais créent des règles dérogatoires à cette réglementation et aux obligations de services des enseignants.

En réponse à un courrier du SNUDI-FO demandant que soit mis fin à ces chartes, protocoles et autres conventions relatives à la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires, la ministre confirme, par courrier du 16 janvier, que les obligations des Professeurs des Ecoles relèvent uniquement de la réglementation statutaire.

Le directeur d’école n’a pas « de directives à donner aux personnes chargées de la surveillance de ces activités »

Ainsi, elle confirme que le directeur d’école n’a pas « de directives à donner aux personnes chargées de la surveillance de ces activités ». Il ne lui revient donc pas de gérer l’organisation et le travail des personnels chargés des activités périscolaires.

De plus, elle précise justement, qu’il incombe à la commune d’organiser la transition entre le temps scolaire et les temps périscolaires et d’en informer le directeur dont le rôle se limite à « veiller à ce que la commune lui fournisse les informations nécessaires à la transition entre temps scolaires et périscolaires ».

« les enseignants n’ont pas de responsabilité à assumer en dehors du temps scolaire »

La ministre rappelle également, à l’occasion de ce courrier :

  • que « les enseignants n’ont pas de responsabilité à assumer en dehors du temps scolaire… ». Ils ne peuvent donc pas se voir imposer d’assumer le temps de transition entre le temps scolaire et le temps périscolaire ;
  • que leurs « obligations en matière de surveillance, lors de l’accueil et à la sortie des classes restent fixées par le service de surveillance organisé en conseil des maîtres et formalisé par le tableau de surveillance ».

L’utilisation des salles de classe relève du règlement intérieur défini par le conseil des maîtres

Avec la généralisation de la réforme des rythmes scolaires, les enseignants sont confrontés à l’utilisation systématique des locaux scolaires, et en particulier des salles de classe, à d’autres fins que l’enseignement.

La ministre réaffirme dans son courrier que « les conditions d’utilisation des locaux scolaires, de leurs équipements et du matériel d’enseignement sont fixées par le règlement intérieur de l’école » sous l’autorité du directeur qui « veille à la bonne marche de chaque école maternelle ou élémentaire » (art L 411-1 du code de l’éducation).
Il n’est donc pas nécessaire qu’une convention vienne l’affaiblir sauf à vouloir remettre en cause le règlement intérieur ou le contourner pour créer une situation dérogatoire préjudiciable aux enseignants fonctionnaires d’Etat.

Ce même article précise que le directeur « assure la coordination nécessaire entre les maîtres » sans toutefois permettre une quelconque confusion des rôles et des missions avec les personnels communaux assurant les activités périscolaires.

Le statut s’impose à tous, nul ne peut signer de telles conventions

En complète contradiction avec les termes du courrier de la ministre, des autorités locales de l’Education nationale ont apposé leur signature sur de telles conventions proposées par les élus des communes de Cergy, Carcassonne et Créteil …

  • Le SNUDI-FO s’adresse au ministre pour que la signature de ces documents par les autorités de l’éducation nationale soit retirée ;
  • Il invite ses syndicats à la plus grande vigilance sur ce sujet et à intervenir systématiquement pour s’opposer à ces pratiques dérogatoires au statut des PE.
Abrogation des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires !

05 janvier 2015

Compte-rendu de la conférence nationale FO sur les rythmes scolaires

tenue à Vincennes le 19 novembre 2014.

Rythmes-Compte rendu conf nale 19 nov.pdf

19 décembre 2014

La refondation de l’Ecole Prioritaire : vers l'autonomie et la territorialisation

La refondation de l’Ecole Prioritaire pour aller vers l’autonomie et la territorialisation

et mettre en cause les garanties statutaires des personnels


La refonte de l’Education prioritaire en cours n’a simplement pour but de revisiter la carte de l’Education prioritaire en modifiant les secteurs, RRS, ECLAIR ou REP. Elle vise à mettre en place une nouvelle organisation de l’Ecole basée sur le renforcement de l’autonomie des établissements regroupés en réseau avec un projet contraignant, du travail en équipe, sans limite et toujours plus imposé. Dans ce cadre, les garanties statutaires volent en éclat pour laisser la place à des obligations définies localement qui détérioreront encore plus les conditions de travail actuelles des personnels.
La refonte de l’Education prioritaire est articulée autour de 14 mesures-clés regroupées dans 3 axes prioritaires et publiées dans un dossier ministériel du 16 janvier 2014 : « refonder l’Education Prioritaire » . Ces mesures sont complétées de dispositions concrètes intégrées dans un « référentiel de l’éducation prioritaire » qui seront imposées aux enseignants, d’abord en REP puis à tous.

« Référentiel métier » des directeurs d’école

Avec le nouveau « référentiel métier », les directeurs d’école
sont-ils encore fonctionnaires d’Etat ?
Une nouvelle étape dans la territorialisation

La ministre a publié au BO spécial n° 7 du 11 décembre trois textes relatifs aux missions et à la
formation des directeurs, sans que le SNUDI-FO n’ait été consulté.
Alors que le décret du 24 février 1989, toujours en vigueur, définit en une page les missions et les
tâches du directeur d’école, le référentiel publié le 11 décembre organise en trois pages et sept

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pages d’annexes le transfert sur les directeurs de toute une série de compétences assurées aujourd’hui par l’Etat.
Ce référentiel s’inscrit dans la mise en oeuvre de la « refondation de l’école », de la
« réorganisation de la formation des enseignants » et de la « nouvelle organisation du temps scolaire des écoles ». Il devient l’instrument de la mise en place des rythmes scolaires dans l’école sous la double autorité de l’Education nationale et des élus politiques territoriaux.

 

Ce référentiel, publié sous la forme d’une simple circulaire,
ne peut se substituer au décret du 24 février 1989
qui reste le texte réglementaire de référence.
Le SNUDI-FO revendique le strict respect du décret du 24 février 1989

 

Communiqué de la FNEC FP FO :

référentiel métier directeurs 18-12.pdf

 

 

Conseils de vie périscolaire (CVP) à Lyon

Dans le Rhône, la territorialisation de l’école publique en marche

Le 10 décembre, Mme Brugnera, adjointe aux affaires scolaires de la ville de Lyon s’est adressée aux directeurs d’école de la ville pour les informer de la mise en place « d’instances d’échange et de suivi de la réforme des rythmes scolaires ». Ces instances se déroulent sous l’égide du projet éducatif territorial (PEDT) de la ville de Lyon.

 Seraient mis en place des conseils de vie périscolaire (CVP) qui auraient pour mission de «  contribuer  à  améliorer  le  contenu  de  l’accueil  de  loisir,  de  recueillir  les  éléments d’évaluation de la réforme et de créer des passerelles entre les projets d’école et ceux de l’accueil de loisir »

 

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Des directeurs convoqués par la mairie pour des réunions obligatoires

 

Ces CVP serait composés, outre du directeur du centre de loisir, de parents d’élèves, d’agents municipaux, du coordonnateur du PEDT, d’enseignants volontaires et du directeur d’école (dont la présence, elle, ne semble pas basée sur le volontariat !) Pour les collègues adjoints, de nouvelles réunions sont ainsi programmées. Si le volontariat est la règle, il y a fort à parier que les pressions vont être importantes pour que les collègues y participent ! Quant aux directeurs, ils se verraient imposer une nouvelle réunion obligatoire, qui plus est imposée non pas par l’Education Nationale mais par la mairie !

  Le SNUDI-FO intervient immédiatement auprès de l’inspecteur d’académie afin qu’il garantisse que la participation des directeurs à ces CVP soit facultative et qu’il veille à ce qu’aucune pression ne soit faite sur les collègues adjoints pour qu’ils y participent.

L’école publique devient l’annexe du centre de loisir

Depuis la rentrée, à Lyon comme ailleurs, et quelle que soit l’organisation choisie, les collègues constatent les effets néfastes de la réforme : les élèves sont plus fatigués et perdent leurs repères entre les activités scolaires et périscolaires et les enseignants subissent une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail, les salles de classe sont souvent occupées par le périscolaire.

 Partout le périscolaire prime sur le scolaire et l’école publique se transforme en une multitude de centres de loisirs low-cost : d’ailleurs, selon les termes mêmes du courrier ce sont les écoles qui sont « associées » aux centres de loisirs !

« Créer des passerelles entre le projet d’école et le projet d’accueil de loisirs »

 Avec ces conseils de vie périscolaire, le but de la mairie est simple : sous couvert de consultation, associer les enseignants à la mise en place de la réforme.

Les collègues n’ont pas voulu de cette réforme qu’on leur a imposée, ils constatent tous les jours sur le terrain les dysfonctionnements qu’elle entraîne... et maintenant on leur demande de se réunir sous l’égide de la mairie pour améliorer les choses et pour « créer des passerelles entre le projet d’école et le projet d’accueil de loisir ! »

 Le projet éducatif territorial (PEDT) contre l’école de la République

On est bien ici dans le cadre du projet éducatif territorial (PEDT) défini par la circulaire n°2013-36 : « L'objectif  du  projet  éducatif  territorial  est  de  mobiliser  toutes  les ressources  d‘un  territoire  afin  de  garantir la continuité éducative entre,  d‘une  part les projets des écoles et, d‘autre part, les activités proposées aux enfants en dehors du temps scolaire. »

 Avec la réforme des rythmes scolaires, ce sont les collectivités territoriales, à travers le PEDT qu’elles initient qui deviennent « garantes » de la continuité éducative entre les projets pédagogiques élaborés par les enseignants et les activités animées par les associations diverses qu’elles auront choisies.

 La circulaire indique également :  «  Le  projet  éducatif  territorial  (PEDT)  formalise  une démarche  permettant  aux  collectivités  territoriales  volontaires  de  proposer  à  chaque enfant  un  parcours  éducatif  cohérent  et  de  qualité  avant,  pendant  et  après  l’école, organisant  ainsi,  dans  le  respect  des  compétences  de  chacun,  la  complémentarité  des temps éducatifs. »

  Le PEDT a donc vocation à empiéter sur le temps scolaire. Les élus pourront donc « prendre la main », au nom de la cohérence éducative dont ils deviennent « garants » et à travers le PEDT qu’ils contrôlent, sur le « parcours éducatif » de l’enfant, y compris pendant l’école !

Les équipes pédagogiques ne seront-elles pas sommées de « mettre en cohérence » leurs projets pédagogiques, leur emploi du temps, leurs horaires de travail avec le PEDT ?

Plus que jamais, l’heure est à la résistance contre cette réforme qui menace les fondements même de l’école publique républicaine et le statut des enseignants fonctionnaires d’Etat.

Le SNUDI-FO revendique :

Aucune obligation pour les directeurs de participer aux CVP !

Aucune pression sur les adjoints pour qu’ils y participent !

Abrogation des décrets sur les rythmes scolaires !

Le SNUDI-FO invite tous les collègues à signer la lettre ouverte à la

ministre Mme Vallaud-Belkacem pour l’abrogation des décrets sur les

rythmes scolaires.

La fédération FO de l’enseignement va convoquer une intersyndicale nationale sur cette question.

23 novembre 2014

Rythmes scolaires : Signez en ligne la lettre ouverte à la Ministre Mme Najat Vallaud-Belkacem

Madame la Ministre,

Vous avez reçu le 19 novembre une délégation mandatée par la Conférence nationale pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon instituant la réforme des nouveaux rythmes scolaires, organisée à l’initiative du SNUDI-FO avec le soutien des fédérations FO des personnels de l’Education nationale et territoriaux, la participation du syndicat CGT Educ’action et un message de la CGT services publics.

 

 

250 délégués enseignants et territoriaux participant à cette conférence venus de tous les départements, ont établi l’état des lieux précis des conséquences de la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre dernier. Il est saisissant : la situation est alarmante !

La situation est alarmante

Madame la Ministre : la réalité est crue ! Elle va à l’encontre de toutes vos déclarations d’autosatisfaction qui procèdent d’une volonté d’imposer la loi du silence sur les enseignants, sur les personnels territoriaux, mais aussi sur les familles et les élus locaux.

La réalité, c’est que pour tous les personnels, cette réforme entraîne une augmentation de l’amplitude hebdomadaire du temps de travail, la dégradation de leurs conditions de travail, la remise en cause de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès à l’instruction, des règles de sécurité et du respect de la laïcité.

La réalité à laquelle sont confrontés les personnels, c’est le désordre, la confusion scolaire/péri scolaire qui occasionne une perte de repère des élèves, la réquisition des salles de classe et des salles de maître par les mairies qui expulse les PE des locaux et la mutualisation d’office du matériel pédagogique, les refus de temps partiel, la dégradation de l’entretien des locaux scolaires, l’affectation des ATSEM aux animations… et une augmentation de leurs frais professionnels  alors que les salaires sont bloqués.

La réalité c’est que cette réforme entraîne pour tous les élèves une plus grande fatigue, réduisant d’autant leurs capacités d’attention et de concentration pour les apprentissages scolaires. La réalité c’est le stress et l’inquiétude des parents d’élèves confrontés à des horaires incohérents et à des enfants perturbés.

Contrairement à ce que vous affirmez...

Madame la Ministre, contrairement à vos affirmations, cette réforme conduit à la disparition des enseignements artistiques et sportifs de l’école publique qui étaient dispensés à tous les élèves.

Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme a conduit à des départs massifs des élèves de l’école publique vers l’école privée pour laquelle cette réforme n’est pas imposée.

Contrairement  à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à placer les personnels et l’école publique sous la tutelle des collectivités territoriales, notamment pour les horaires. Elle s’inscrit totalement  dans la loi de Refondation  de l’école et la mise en œuvre de la réforme territoriale.

Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme remet en cause les statuts des personnels comme en témoigne la publication du décret n° 2014-942 du 20 août 2014 instaurant la flexibilité et l’annualisation du temps d’enseignement des PE, sans garantie de récupération.

Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à un véritable saccage des principes républicains d’égalité de traitement et de gratuité de l’école publique.

Si vous persistiez dans les orientations actuelles, la situation ne peut qu’empirer en conséquence  des orientations de réduction des dépenses publiques décidées par l’Etat et les collectivités territoriales.

« On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! »

Madame la Ministre, il faut que cela s’arrête. Les personnels clament haut et fort « On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! ». L’application des décrets Peillon-Hamon doit être suspendue,  ces décrets doivent être abrogés.

C’est cette situation que la délégation de notre Conférence nationale vous a exposée dans le détail en multipliant les exemples. Votre directeur de Cabinet s’est engagé à examiner plusieurs des situations exposées. Mais sur le fond, vous avez confirmé et maintenu la poursuite de la réforme.

Nous ne pouvons l’accepter.

Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare.

Vous ne nous laissez d’autre choix que de reprendre et poursuivre la mobilisation générale, y compris par la grève si nécessaire pour vous contraindre à regarder la réalité et stopper la réforme des rythmes.

Paris, le 19 novembre 2014

La Conférence nationale a décidé de communiquer cette lettre ouverte pour information aux associations d’élus, elle a décidé de soumettre cette lettre publique à la signature de tous les personnels, enseignants et territoriaux, et des parents d’élèves.

 

17 novembre 2014

« Modernisation des métiers de l’Education nationale » La FNEC FP-FO réaffirme ses positions

La ministre a réuni l’ensemble des fédérations de l’Éducation nationale ce 13 novembre pour une présentation des conclusions des 14 groupes de travail consécutifs à la mise en œuvre de la loi de refondation.

C’est sur la base du dossier remis à la presse que la ministre a ouvert cette réunion sur la « modernisation des métiers de l’éducation nationale ».

Pour la ministre, c’est « l’aboutissement d’un travail indispensable », dont on peut se « réjouir collectivement ».

A l’inverse, FO a réaffirmé ses positions : l’évolution inscrite dans toutes les fiches des 14 groupes de travail conduit à une profonde modification des missions actuelles des personnels et à un bouleversement statutaire. Les personnels seraient confrontés, comme FO l’a indiqué depuis le départ, à des statuts déclinés territoire par territoire et à des missions locales.

Pour FO, le cadre national de l’Ecole, de l’instruction, du statut doit être maintenu avec chacun de ses corps et de ses spécificités statutaires. Or ce n’est pas la décision qui a prévalu. Ainsi, pour la première fois dans l’éducation nationale, la ministre procède à la fusion de deux corps, celui des COP et des psychologues scolaires, sans que ne soient garanties leurs actuelles obligations réglementaires de service.

La Ministre présente une vision idyllique des résultats des groupes de travail mais la réalité vécue par les personnels administratifs, de direction, sociaux, de santé, enseignants, CPE, est tout autre.

La FNEC FP-FO a rappelé que les traitements baissent, que le pacte de responsabilté se décline chaque jour dans les classes et les services, les revendications sont bien là.

Pour la ministre, la loi de refondation doit s’appliquer : cette mécanique infernale signifie pas moins de 30 décrets, 20 circulaires et arrêtés parus et à paraître, tous applicables à la rentrée 2015. C’est déjà le cas des décrets du 20 août 2014 tant celui qui abroge les décrets de 1950 que celui qui annualise le service des titulaires remplaçants dans le premier degré.post_it_territorialisation.png

A la veille des élections des élections professionnelles, le vote FO prend tout son sens pour affirmer ensemble :

- abrogation de la réforme des rythmes scolaires, que confirmera la conférence nationale du 19 novembre,
- abrogation du décret du 20 août 2014 qui détruit les décrets de 1950,
- augmentation de 8% de la valeur du point d’indice et attribution de 50 points pour tous.

Montreuil, le 13 novembre 2014

16 novembre 2014

Nomination en Suisse, élections professionnelles

Vincent Peillon, député européen, et ex-ministre de l’Éducation nationale, vient d’être nommé professeur à l’Université de Neuchâtel en Suisse.

En Suisse, il n’y a pas à proprement parler de système scolaire national, la Suisse compte 26 systèmes éducatifs, 1 pour chacun des 26 cantons qui financent avec les communes à 80% le fonctionnement des établissements scolaires. En Suisse romande, les enseignants du premier degré et du second degré ont le même statut. Par ailleurs, d’un canton à l’autre, statut, missions et obligations de service des personnels sont différents.

Il y a quelques mois, Vincent Peillon maniait l’ironie vis-à-vis des professeurs donnant des cours particuliers pour « arrondir » leurs fins de mois. Il avait même suggéré dans le cadre de la politique de rigueur du gouvernement de bloquer les avancements d’échelon et le déroulement de carrière de tous les fonctionnaires pour « réduire le déficit public »*.

Ces informations n’ont apparemment pas de rapport les unes avec les autres. Mais elles éclairent l’itinéraire de l’ex-ministre qui a donné son nom à la loi de refondation de l’école, mettant en œuvre l’école des territoires. Il va dispenser un cours sur l’histoire de la démocratie, sur « le républicanisme et la pensée républicaine » alors même que la loi qu’il a promue est la matrice de toutes les remises en cause infligées à coup de décrets, de circulaires et de notes de service aux missions les plus fondamentales de l’école républicaine et à toutes les garanties statutaires de fonctionnaires d’état des personnels pour adapter leurs missions et leurs obligations de service à l’école des territoires.

Deux ministres ont succédé au ministre Peillon. Ils ont appliqué et appliquent sa loi, publient décrets et circulaires, continuent la réforme des rythmes scolaires, régionalisent la formation professionnelle, interdisent les redoublements (6 500 postes d’économie à la clé), abandonnent l’orientation aux régions, « aménagent les statuts » c’est-à-dire les démantèlent au gré des nécessités et projets territoriaux ou locaux.

La loi Peillon dite de « refondation de l’école » modifie le cadre juridique de l’école publique. Elle met en cause tous les aspects de son fonctionnement et c’est de fait, contre sa mise en œuvre que toutes les revendications des personnels de toutes catégories se dressent : salaires et indemnités, postes, programmes nationaux et diplômes, conditions de travail des personnels et d’étude pour les élèves.

Force Ouvrière s’est opposé à la loi Peillon et résiste avec les personnels à sa mise en œuvre. D’autres organisations syndicales (l’UNSA, la CFDT, le SNALC) ont fait le choix de l’approuver et d’accompagner le ministre et la hiérarchie du ministère ; d’autres encore (la FSU et ses syndicats nationaux) se voilent la face, s’abstiennent, prennent des postures contradictoires, contestent parfois telle ou telle mesure pour mieux cautionner l’ensemble. C’est d’ailleurs le même comportement qu’ont ces organisations syndicales sur le pacte de responsabilité qui concentre aujourd’hui toutes les mesures d’austérité et de rigueur contre les salaires, la protection sociale, les services publics et les statuts. La loi Peillon de refondation de l’école n’est rien d’autre que l’application à l’Éducation nationale d’une politique de rigueur et d’austérité qui vise à faire payer aux salariés et aux citoyens les conséquences d’une crise qui n’est pas la leur.

A l’hôpital, la loi Peillon de « refondation de l’école » s’appelle « loi HPST », à la SNCF elle s’appelle « réforme ferroviaire », à la Poste elle s’appelle « réforme postale », aux finances publiques elle s’appelle « démarche stratégique ». Dans tous les cas, il s’agit de fermer les postes et de remettre en cause les missions.

En dernière analyse, c’est la résistance contre cette politique qu’il s’agit d’organiser.
La confédération Force Ouvrière prépare un rassemblement national à Paris, le 16 décembre prochain, contre le pacte de responsabilité, dont la suite sera la grève interprofessionnelle et la manifestation nationale.

Les élections professionnelles s’inscrivent dans ce contexte. Voter FO c’est d’abord et avant tout, donner mandat au syndicat qui résiste de prendre les initiatives qui s’imposent, c’est indiquer que chaque revendication particulière est légitime et que chacune s’inscrit dans un ensemble : le refus de la politique d’austérité.

Chaque revendication compte. Toutes les revendications sont légitimes.
Chaque voix FO comptera, toutes les voix FO sont nécessaires, tout le monde comptera les voix FO, à Paris et en Suisse…

Hubert RAGUIN, secrétaire général

*Le salaire moyen d’un professeur d’université en Suisse équivaut à 14 000 euros soit presque le triple du salaire moyen d’un professeur d’université en France. La Suisse n’est pas assujettie au pacte de stabilité budgétaire européen.

16 octobre 2014

Dans le Vaucluse : annualisation illégale du service des remplaçants, fractionnés...

 

Communiqué du Snudi FO du Vaucluse :

Contre-réforme des rythmes scolaires   

Et maintenant, un calcul d’épicier
pour flexibiliser par une annualisation illégale 
les obligations de service des collègues
TR, BDFC, sur postes fractionnés… 

 

Le SNUDI-FO écrit au Directeur Académique pour le respect des droits de ces collègues...  >ici< la lettre au DASEN

Nos collègues TR, BDFC et sur postes fractionnés, déjà victimes du décret qui permet d'augmenter jusqu'à 27h30 leur temps de service hebdomadaire d'enseignement, n'ont pas à subir, en prime, un calcul d'épicier qui flexibiliserait par une annualisation illégale la totalité de leurs obligations de service ! Et après, à qui le tour ? !

Rappelons que le décret qui permet de déroger à nos 24h hebdomadaires d'enseignement réglementaires pour les collègues affectés sur ces postes est la conséquence directe de la contre réforme imposant les nouveaux rythmes scolaires à géométrie variable selon la décision des élus locaux.

FO réaffirme son exigence de l'abrogation des décrets Peillon-Hamon et organise le 19 novembre prochain à Paris une Conférence Nationale qui fera l'état des lieux et des méfaits de la contre réforme dans les départements et sera suivie d’une délégation auprès de la ministre de l'Education nationale

 

10 octobre 2014

Rythmes : des chartes qui se subtitueraient au statut

Au niveau de la Manche, le SNUDI FO dénonçait certaines chartes des TAP qui allaient trop loin dans la contractualisation à travers ce document largement distribué dans les écoles.

Le SNUDI FO 50 continue de vous informer en vous présentant le contexte et les infos d'autres départements, où les collectivités territoriales vont parfois encore plus loin que dans la Manche, ci-dessous.

 

 

Dans le processus de territorialisation du statut de fonctionnaire d’Etat initié par les décrets Peillon/Hamon, une nouvelle étape est en cours depuis le début de cette année de mise en oeuvre généralisée à toutes les écoles de la réforme de rythmes scolaires.

 

Depuis la rentrée, les mairie, quelques fois en partenariat avec les IA, demandent aux écoles et plus précisément aux directeurs de signer au nom de l’équipe des enseignants une charte (ou convention ou protocole) qui, sous prétexte d’organiser de manière harmonieuse, la réquisition des salles de classe et du matériel pédagogique institue de nouvelle relations entre les enseignants et les collectivités territoriales.

 

Créteil, Cergy, Noisy le grand, Carcassonne, Paris…une même volonté de mettre les enseignants sous la tutelle directe des maries ou des communautés d’agglomération pour avancer vers l’école territoriale.

Le principe même de toutes ces chartes et conventions est de créer un nouveau cadre réglementaire, une « la base d’engagement réciproque » qui se substituerait, de fait, en partie au cadre réglementaire actuel défini par le décret de 1990 et le code de l’Education

Elles instituent le directeur d’école, au travers de sa signature, comme représentant des enseignants de l’école, le transformant ainsi en supérieur hiérarchique direct.

 

Ainsi avec la «charte ville de Cergy / Education Nationale«, le maire de Cergy, préfecture du Val d‘Oise,prétendorganiser le nouveau « Service Public de l’Education » dont la charte serait le « cadre réglementaire commun et partenarial ».

Dans le préambule, on peut noter :

 «La présente charte a pour objet de définir les principes communs à tous les établissements scolaires, d’utilisation partagée des locaux par les enseignants et les personnels d’animation intervenant dans le cadre des activités périscolaires

 

Le PEDT deviendrait le nouveau cadre de réglementation

- Cergy : «cette articulation est rendue essentielle voire obligatoire, le décret du 24 janvier 2013 et l’élaboration du PEDT précisant l’ensemble de ces pré requis».

 

- Carcassonne : «cette charte vise à sensibiliser et à responsabiliser tous les acteurs du PEDT».

 

- Paris : «les règles de vie, d’attitude et de comportement s’inscrivent dans la cadre du RI et du PEDT».

Commentaire du SNUDI-FO : l’ «attitude» et le «comportement» se substituent à nos droits et devoirs codifiés nationalement par décret.

 

Le directeur co-organisateur des activités périscolaires, responsable juridiquement et individuellement devant la mairie

De plus chacune de ces chartes liste de nouvelles tâches et responsabilités qui incomberaient maintenant au directeur avec la mise en œuvre des décrets Peillon/Hamon.

- Cergy :  « le binôme directeur/ responsable périscolaire s’attachera à effectuer un inventaire précis des locaux utilisables, rechercher l’adéquation des salles utilisées, permettre l’accès des enseignant aux classes … ».

 

- Créteil : « La mairie redéfinit et adapte les missions des directeurs »,  « La présente convention a pour but de fixer les responsabilités des directeurs et directrices d’école » en particulier d’« assurer une répartition SECURISEE des enfants entre la sortie d’école et les différentes possibilités d’accueil proposées ».

-  « l’intéressé (le directeur) s’engage à…» et « En cas de litige sur l’observation des clauses de la présente convention (…) en cas de non règlement amiable, la convention peut être contestée devant le tribunal administratif ».

- « les directions de la jeunesse et de l’éducation sont chargées de la bonne exécution de la présente convention » : la mairie devient l’employeur des directeurs !

 

Les directeurs d’école contremaîtres de la mairie 

- Carcassonne : «les directeurs d’écoles (…) et le directeur TAP représentant les équipes pédagogiques s’engagent à présenter cette charte aux enseignants, assistants d’éducation, ATSEM, animateurs (…) et à la faire appliquer».

 

Commentaire du SNUDI-FO : En signant cette charte, chaque directeur se placerait, avec l’ensemble des enseignants de l’école, directement sous la tutelle de la maire, à qui il devrait rendre des comptes. Les directeurs ne sont pas des employés municipaux !

 

Les enseignants devraient laisser leur classe pour les TAP :

- Cergy : «l’ensemble des locaux scolaires, y compris les salles de classe, sont utilisables pendant les Temps d’Activités Périscolaires (TAP)...».

- Carcassonne : «le CIAS (…) se réserve la possibilité d’utiliser certaines salles de classes (…)».

 

Des obligations nouvelles assurées bénévolement

- Cergy : «L’autorité responsable du temps de transition entre la classe et l’activité est l’autorité en charge de l’enfant sur le temps précédent», ce qui signifie que la prise en charge des temps de transition entre enseignement et activités périscolaires serait de la responsabilité des enseignants.

- Carcassonne : «le matériel partagé fait l’objet d’une concertation entre les utilisateurs» c’est-à-dire les enseignants et les animateurs. Mais il n’existe aucun temps réglementaire dans les obligations de service des enseignants correspondant à cette situation.

Commentaire du SNUDI-FO : les activités périscolaires relèvent de la responsabilité exclusive des collectivités. Les enseignants sont des fonctionnaires d’Etat dont les missions et les obligations de services sont régies par le décret de 1990.

Aligner les APC et les activités péri scolaires

- Carcassonne : « pour faciliter la cohérence on pourra proposer ces temps d’APC sur une durée identique à celles des temps d’animations périscolaires ; suivant les mêmes logiques de cycles sur une même journée pour un même groupe d‘élèves ».

- Cergy : « faciliter les synergies entre acteurs éducatifs et organiser la complémentarité d’action sur la base d’engagements réciproques ».

Commentaire du SNUDI-FO : ces conventions visent donc à lier le scolaire et le péri scolaire dans une continuité préparant le transfert des enseignants sous la tutelle complète des collectivités territoriales.

 

- Les enseignants, directeurs et adjoints, n’ont pas à se soumettre  à des «règles» et fonctionnements particuliers, contractualisés avec les autorités académiques et municipales ; 

- non à la confusion entre le scolaire et le périscolaire soumettant à la tutelle de la mairie et des PEDT ;

- respect des droits statutaires ;

- abrogation des décrets Peillon/Hamon

 

09 octobre 2014

Demande d'audience Ministère : réalité des rythmes

Le SNUDI FO ne se résigne pas à laisser le Ministère casser les statuts, désorganiser et territorialiser l'Ecole !

Consultez la lettre de demande d'audience à la Ministre concernant les faits recueillis sur la Réforme des rythmes scolaires.

Dmd audience Ministère RYTHMES SCOLAIRES.pdf

Procédure pour créer son compte et voter

Elections professionnelles du 27 novembre au 4 décembre: je vote et je crée mon  compte sur le site www.education.gouv.fr/electionspro2014

 

Procédure ci-dessous :

les 3 étapes du vote SNUDI FO.doc

08 octobre 2014

2 réunions d'information syndicale d'octobre

Les revendications claires, identiques au niveau départemental comme au niveau national, la même indépendance, la protection indifférenciée de tous les PE...

Pour mieux vous accueillir, le SNUDI FO 50 a programmé deux réunions d'information syndicale :

  • mardi 14 octobre à Cherbourg 17h (Maison des syndicats)
  • jeudi 16 octobre 17h (école de Saint-Jean-de-Daye anciens locaux du centre de loisirs)

Pensez à signaler votre intention de participer à une RIS par email au plus tard cette semaine/ Modèle de courrier s/c IEN ci-dessous :

Modèle de lettre participation RIS 14 ou 16 oct 2014.rtf

Quelques rappels :

- les RIS sont pleinement déductibles des 108 heures annualisées : par suite, on ne peut vous empêcher de participer à une RIS, même si elle se déroule lors d'une animation pédagogique, même  "obligatoire".

- une RIS de 3 heures maximum est déductible des 108 heures pour chaque trimestre : 3x3 heures sur l'année !  (et non 3h sur l'année prises sur les 18h de formation continue comme indiqué par certaines circos).

- l'administration ne peut imposer ni date, ni syndicat, ni lieu plutôt qu'un autre, vous pouvez notifier l'administration de votre participation à la RIS d'une autre circo que la vôtre...

- contactez-nous en cas de doute snudifo50@gmail.com

Conférence nationale Force ouvrière : les méfaits de la réforme

Avec la fédération FO des territoriaux, le SNUDI Force ouvrière initie une grande conférence nationale post_it_territorialisation.pngpour établir la réalité de la réforme des rythmes scolaires le 19 novembre à Paris :

envoyez les témoignages manchois au SNUDI FO 50 à l'adresse habituelle snudifo50@gmail.com

Une délégation sera ensuite reçue par la Ministre.

Présentation de la conférence nationale du SNUDI FO sur les méfaits de la réforme lisible ici

 

01 octobre 2014

Charte des TAP et responsabilité des enseignants

pit_2014_rythmes.pngTract départemental concernant certaines dérives des Mairies :

Tract Signature Charte départementale utilisation des locaux.pdf

17 septembre 2014

FO reçue par la Ministre de l'Education nationale : compte-rendu...

Lundi 15 septembre, une délégation de la FNEC FP-FO et de ses syndicats nationaux a
été reçue par Madame Najat Valaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La délégation FO a souligné les conditions très difficiles de la rentrée scolaire et fait état de l’exaspération montante de tous les personnels concernant les salaires, les statuts, les postes et la réforme des rythmes scolaires.

La délégation a demandé à la ministre de prendre des mesures pour réduire les tensions sur les postes qui se traduisent dans tous les établissements par une montée des effectifs dans les classes et des conditions de travail très difficiles pour les élèves et les personnels.

La délégation a confirmé, exemples à l’appui, le désordre et la confusion causés par la généralisation arton132-re...fondation.jpgde la réforme des rythmes scolaires : problème de locaux, de sécurité, activités payantes, emplois du temps impossibles. Il est urgent que cette réforme soit abandonnée.

Sur ces deux dossiers, la ministre a indiqué qu’elle était contrainte par le cadre de la politique du gouvernement et qu’elle entendait poursuivre la mise en oeuvre de la loi de refondation de l’école de Monsieur Peillon.

La délégation a demandé à la ministre de revenir sur les décrets statutaires publiés cet été et adaptant le statut des personnels enseignants à la loi de refondation ; l’annualisation du temps de travail n’est pas acceptée par les personnels et la poursuite de l’application des nouveaux décrets statutaires va produire de multiples conflits.

En inscrivant son action dans la politique de rigueur du gouvernement concentrée aujourd’hui dan le pacte de responsabilité, la loi de refondation de Monsieur Peillon qui territorialise l’École et disloque les statuts, la ministre prend la responsabilité d’une situation gravement dégradée pour l’école publique et ses personnels.

La délégation FO lui a confirmé son opposition à la mise en œuvre de l’école du socle et à la généralisation de l’apprentissage dans l’Éducation nationale.

La délégation a abordé les conditions de travail des personnels de direction ainsi que des personnels non enseignants. Elle a réaffirmé ses revendications de revalorisation des régimes indemnitaires et demandé l’ouverture du pass éducation aux personnels non enseignants. Sur ces points, les discussions se poursuivront avec le cabinet de la ministre.

Nous n’avons pas obtenu de réponse satisfaisante sur les conditions de la consultation des personnels sur l’école du socle.

La délégation a interpellé la ministre sur les conséquences de la réforme territoriale tant sur les services de l’Etat (DSDEN et rectorats) et lycées professionnels qu’en termes statutaires pour les personnels (notamment professeurs d’école). La ministre a indiqué « que le maintien d’un niveau départemental fort était une commande du gouvernement » et que « la singularité de l’Education nationale devrait être prise en compte ».

Des demandes précises ont été formulées pour qu’un arrêté soit pris modifiant les congés scolaires et la date de rentrée scolaire 2015, pour que l’arrêté ministériel restreignant le droit syndical des fonctionnaires de l’Education nationale soit rapporté.
Des demandes ont été formulées pour que les stagiaires soient rassurés concernant les conditions de validation de leur formation. Sur ce sujet, une réponse a été apportée (communiqué particulier).

Sur les autres sujets, la ministre et ses collaborateurs (directeur et directeur adjoint) ont écouté et se sont engagés à fournir des réponses.

La ministre s’est engagée à recevoir les syndicats nationaux qui en feront la demande sur les questions catégorielles.

La délégation FO a demandé à la ministre d’agir pour qu’enfin la situation de Jacques Risso soit positivement réglée après la décision du TA qui impose à l’administration de le rétablir sur un poste de directeur.

La FNEC FP FO poursuivra son activité syndicale indépendante pour faire valoir les revendications des personnels. Qu’il s‘agisse des salaires bloqués, des postes manquants, des statuts émiettés, l’exaspération des personnels est à son comble face à des conditions de vie et de travail qui se dégradent.
C’est l’austérité qu’il faut arrêter.
C’est la refondation-territorialisation de l’école qu’il faut interrompre.

L’austérité et la mise en œuvre de la refondation de l’école s’appliquent contre les personnels !
Ni l’école publique, ni les services publics ne peuvent fonctionner sans les personnels, fonctionnaires de l’État. FO exprime les revendications des personnels.

La FNEC FP-FO appelle ses syndicats à tous les niveaux à multiplier délégations et initiatives, y compris la grève, en direction des Inspections académiques et des rectorats pour faire valoir toutes les revendications.
A quelques semaines des élections professionnelles dans la Fonction publique, la FNEC FP-FO appelle les personnels à renforcer les syndicats Force Ouvrière pour donner encore plus de poids aux revendications défendues par FO en toute indépendance, quel que soit le gouvernement.

La FNEC FP-FO appelle ses syndicats et les personnels à se tenir disponibles à la nécessaire initiative nationale interprofessionnelle pour mettre en échec la politique subie par le salariés.

Montreuil, 16 septembre 2014

 

Audience FO Ministère NVB - 15 septembre 2014.pdf

 

Communiqué du Snudi national sur la nocivité de la réforme

Les faits confirment la nocivité de la réforme

Le SNUDI-FO apporte tout son soutien à la grève des personnels territoriaux et des enseignants de Marseille pour la suspension de la réforme

Depuis leur publication, le SNUDI-FO demande l’abandon des décrets Peillon-Hamon mettant en place la réforme des rythmes scolaires qui territorialise l’école et le statut de ses maîtres.

Force est de constater qu’à cette rentrée scolaire, les faits dépassent les craintes de Force Ouvrière.

 

Les nouveaux rythmes scolaires, c’est le désordre à tous les niveaux

Ainsi, à Villeurbanne dans le Rhône, il a été fait appel à la police pour disperser un rassemblement de parents excédés par les conditions d’accueil de leurs enfants pendant les activités péri scolaires.

Ailleurs, ce sont des associations religieuses qui assurent ces activités.

On note ici qu’une personne âgée de 80 ans apprend la belote aux élèves, là que des cours de calligraphie sont mis en place pour des enfants de 3 ans.

Dans de nombreuses écoles, on ne compte plus les élèves qui sortent de l’enceinte scolaire alors qu’ils devraient y rester, qui restent alors qu’ils devraient partir, ce qui pose directement le problème de leur sécurité physique.

De nombreux parents font le constat que les activités qui étaient jusqu’à maintenant gratuites à l’école publique, deviennent payantes lorsqu’elles basculent dans le champ du périscolaire, y compris la sieste pour les enfants de maternelle.

Certains désinscrivent leur enfant de l’école publique pour le placer dans le privé.

D’autres parents font l’amalgame entre ces activités et les enseignants et s’en prennent à ces derniers.

De manière plus générale, les activités périscolaires se résument à des garderies quelquefois occupationnelles. Le constat général c’est que les élèves sont plus fatigués qu’auparavant et donc moins disponibles pour apprendre.

Les garanties statutaires et les conditions de travail des enseignants dégradées

Concernant les enseignants, le constat est accablant. Ce sont leurs garanties statutaires et leurs conditions de travail qui sont considérablement remises en cause.

Pour tous les enseignants, cette réforme se traduit par un jour de plus de travail le mercredi matin et la convocation d’animations pédagogiques le mercredi après midi.

Après avoirs introduit des horaires différenciés d’une école à une autre, le ministère a publié cet été un décret (litigieux car contradictoire au décret « fonction publique ») introduisant l’annualisation du temps d’enseignement pour tous les PE exerçant sur plusieurs écoles dont les titulaires remplaçants.

Dans de très nombreuses écoles, les enseignants se retrouvent en situation de surveillance des élèves qui attendent d’être pris en charge pour les activités périscolaires, effectuant ainsi des heures supplémentaires non rétribuées.

Les problèmes de réquisition de salles de classe pour assurer les activités périscolaires se multiplient.

Dans ces conditions, le SNUDI-FO réaffirme que la suspension de la réforme en vue de l’abrogation des décrets Peillon-Hamon constitue une urgence pour rétablir la sérénité dans les écoles du pays.. C’est la raison pour laquelle il apporte tout son soutien aux initiatives en cours.

Comme à Argenteuil dans le Val-d'-Oise où le SNUDI-FO, le SNUipp, la CGT et la FCPE appellent à un rassemblement à la mairie le 17 septembre « contre la réforme des rythmes et son application ».

Informé en particulier de l’appel à la manifestation et à la grève lancée à Marseille le mercredi 24 septembre par Force Ouvrière pour les personnels territoriaux et les enseignants afin d'exiger la suspension immédiate de la réforme, le SNUDI-FO appuie sans réserve cette initiative.

16 septembre 2014

Ailleurs : pressions pour boycott

Pressions de la hiérarchie qui subies par des collègues du 89 rendus responsables du boycott des parents...  Info ici sur le site du SNUDI de l'Yonne

Rythmes scolaires : blues des rythmes

"Aux antipodes des préconisations de l'Académie de médecine" est un article de Laviemoderne.net, site déjà indiqué par le SNUDI pour son article "Sondage et carottage".

 

 

13 septembre 2014

Obligations de service des remplaçants

arton20-ORS.jpgAvant de partir, en mars, Vincent Peillon avait cassé le décret de 1950 des professeurs du secondaire, instaurant l'annualisation de leur temps de travail.

Fin août, Benoît Hamon a lui aussi modifié les ORS (obligations réglementaires de service), pour les instits et PE  remplaçants : le décret n° 2014-942 du 20 août 2014 portant modification du décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du premier degré remet en cause le décret de 1990...

Ce nouveau décret découle de la réforme des rythmes scolaires, des activités périscolaires aux horaires variables d'une école à l'autre se déroulant pendant la journée scolaire.

Comme dans le projet de décret du 9 avril 2014,  nous avons ici, concrétisée, une remise en cause du maximum de 24 heures hebdomadaires d’enseignement (décret de 90). Les enseignants remplaçants ou sur poste fractionné seront contraints d’assurer jusqu’à 27 heures d’enseignement.

Chacun comprend que demain tous les PE pourraient être visés par l’annualisation du temps de service en fonction des projets éducatifs territoriaux.

Rappelons qu'à la suite de l'annualisation du temps de travail des fonctionnaires hospitaliers, des millions d'heures supplémentaires n'ont pas été payées ou récupérées par manque de moyens de remplacement...

Pour Force Ouvrière aucune récupération (même pondérée comme la voulait le Snuipp) ne peut compenser la perte du maximum de 24 heures hebdomadaires d’heures d’enseignement.

Il faut abroger les décrets sur les rythmes scolaires !

Concrètement, si vous êtes brigade, vous devrez comme l'an dernier pointer les heures effectuées et vérifier le calcul fait par l'administration. Il faudra également anticiper la récupération des heures effectuées en plus, pour ne pas être rattrapé par la fin de l'année car les heures non récupérées sur l'année scolaire ne seront pas récupérées l'année suivante...

post_it_je_vote_fo.png

Le SNUDI FO s'est toujours opposé à cette individualisation des rapports avec la hiérarchie, et vos représentants syndicaux SNUDI FO suivront de près ces arrangements directs entre l'administration et les collègues remplaçants. N'hésitez pas à nous demander un accompagnement pour les calculs et les démarches, et permettez au SNUDI de vous aider pleinement en votant FNEC FP FO !

Du 27 novembre au 4 décembre : 4 CLICS FNEC FP Force ouvrière

Un ministère qui soit aussi celui des parents

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Najat Vallaud-Belkacem veut que le MEN "devienne aussi le ministère des parents d'élèves"...arton132-re...fondation.jpg

"beaucoup de parents se sentent éloignés de l'école..." à 1:03.

Vidéo NVB Ministère des parents

12 septembre 2014

Parlons du socle commun : le point de vue de FO

Force ouvrière publie son point de vue, à promouvoir, sur le socle commun.pit_2014_rythmes.png

 

Oui au socle commun à l'école !

Non à l'école du socle !

 

Le socle commun vu par FO.pdf

05 septembre 2014

Affectations tardives de rentrée et postes fractionnés

CAPD de la Manche du 4 septembre 2014 : quelques affectations supplémentaires, tardives...

CAPD040914 Dsden50.pdf

La liste des postes fractionnés est disponible ci-dessous.

Postes fractionnes 09 2014 Dsden50.pdf

Certains personnels à temps partiel ne savent pas qui les remplacera certains jours (mercredi surtout mais pas seulement). Remontez au SNUDI toutes les situations car une défense collective est toujours plus efficace ! snudifo50 arobase gmail.com

04 juillet 2014

Site ministériel 5matinees.education.gouv.fr

Le site lancé par le MEN en début de semaine à grand renfort de publicité : sur 6 écoles testées le 3 juillet, 6 horaires erronés ! Dont Cherbourg-Octeville, Périers et Saint-Germain-sur-Ay (pourtant déjà à 4 jours et demi !).

Que penser d'un tel "site" ? Que c'est une belle manoeuvre de manipulation dès son titre ? Insister sur la 5e matinée de classe est la dernière trouvaille de communication et certainement le meilleur argument pour faire passer l'aménagement des rythmes scolaires à l'opinion publique (parents, enseignants, élus, administrateurs)... Le ministère s'en sort (presque) bien !

Mais les enseignants dans leur immense majorité ne peuvent ni oublier ni accepter l'écran de fumée, les mensonges des TAP : activités créatives, innovantes, culturelles... bien souvent sans les moyens et qui prennent finalement le pas sur les rythmes : on conserve 3h de TAP hebdomadaires mais on ne réduit plus le temps d'apprentissage l'après-midi !

Les enseignants de Cherbourg doivent faire bonds !

TAP dont l'organisation (horaires), au détriment des contenus, a concentré tous les efforts des équipes municipales et des enseignants conviés par les com-com ou les mairies aux comités de suivi...

Les nouveaux horaires sont validés en CDEN "en bloc" : l'administration et les élus qui siègent à ce conseil ne font, ne peuvent pas, ne veulent pas de cas par cas.

En ce qui concerne la mise en place des décrets Peillon/Hamon, le SNUDI FO ne fera pas non plus de cas par cas !

Le SNUDI FO n'accepte pas plus les horaires assouplis que les horaires initiaux portés la Loi de refondation !

Signez la pétition contre les décrets Peillon/Hamon !

30 juin 2014

Lettre du ministre Hamon aux parents sur la réforme des rythmes scolaires : la territorialisation à l’œuvre !

En cette fin d’année scolaire, les directrices et directeurs d’école n’ont guère de temps à perdre. Chaque jour un cortège sans fin de réunions, de bilans, d’enquêtes statistiques, de dossiers de tous ordres à remplir s’abat sur eux auquel s’ajoute, cette année, la préparation de la rentrée sous la pression de la loi de territorialisation de l’école et des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires.

 

Chaque jour les directeurs sont  soumis à des emplois du temps qui dépassent amplement leurs obligations de service et les maigres indemnités qui les accompagnent.

        

La lettre du ministre de l’Education est une tâche supplémentaire qui vient d’être ajoutée inopinément aux directeurs qui sont invités à la diffuser auprès des parents d’élèves.

        

Que le ministre veuille s’adresser aux parents d’élèves afin d’atténuer le mécontentement est bien compréhensible tant celui-ci est important ; mais qu’il demande aux directeurs d’imprimer et, dans la foulée, de distribuer sa lettre montre à quel point il ne tient aucun compte de la réalité du terrain.

        

Il n’est pas admissible non plus que ce soit sur les crédits de l’école que cette missive soit imprimée. Le ministre anticipe l’autonomie des écoles et amorce un transfert de compétences concernant l’impression des documents ministériels.

 

Le SNUDI FO rappelle que les crédits scolaires sont attribués aux écoles afin de pourvoir aux frais pédagogiques concernant l’enseignement dispensé aux élèves et de fonctionnement de l’école et non pour subventionner la communication ministérielle.

 

Il dénonce une initiative qui s’inscrit dans la logique de territorialisation et d’autonomie des écoles. C’est un véritable transfert de charge de l'Etat sur chaque école au détriment de l’intérêt des élèves.

 

Le SNUDI-FO rappelle que l’impression de la lettre aux parents n’a pas à être financée par les écoles. Il intervient auprès du ministre pour que la responsabilité des directeurs ne soit pas engagée.

23 mai 2014

B. Hamon met les deux pieds dans les pas de Peillon !

Le ministre a choisi de s’adresser dans une « lettre aux membres de la communauté éducative », le 21 mai, aux personnels enseignants, non enseignants, parents, élèves, pour dire qu’il choisit de mener jusqu’au bout la politique de la loi de refondation de l’école. Le Premier ministre continue et aggrave la politique d’austérité en application du Pacte de Responsabilité, Benoît Hamon applique.

Ce n’est pas ce qu’attendaient les personnels de leur nouveau ministre. Ils attendaient plutôt qu’il entame les nécessaires discussions pour répondre aux revendications. Ils souhaitaient que cesse ce cycle de réformes, de décrets qui chaque jour détruisent un peu plus l’École et le statut de ses personnels au nom de la refondation.
A l’opposé, B. Hamon choisit de poursuivre les contre-réformes de ses prédécesseurs et de mettre « ses pas dans ceux de V. Peillon » comme il l’avait annoncé lors de sa prise de fonction.

Le ministre confirme dans sa lettre :

-  La généralisation en 2014 des rythmes solaires, ses 5 matinées, ses activités territoriales pédagogiques et la destruction du statut de professeur des écoles qui en découle. Et cela, alors que la réforme est rejetée, que les rassemblements se poursuivent, que la demande d’abrogation est reprise dans toutes les écoles avec l’interfédérale des personnels de l’Etat et territoriaux FO, CGT, SUD qui se réunit à nouveau le 26 mai.

-  La mise en place de l’école du socle et de ses nouveaux programmes en primaire et au collège achevant ainsi la destruction de l’enseignement disciplinaire pour faire place à un enseignement par compétences pour « une culture commune » (…) point de départ pour les élèves « pour poursuivre leur formation tout au long de la vie »*.

-  Les cycles dont celui CM1, CM2, 6ème, les conseils de cycle, mesures qui conduisent rapidement à fusionner tous les statuts des personnels pour aller vers le statut unique d’enseignants des premier et second degrés aux obligations réglementaires de service identiques et aux missions communes.

-  Au nom de l’égalité, la poursuite de la refondation de l’éducation prioritaire, laboratoire de casse du statut national, des horaires, des disciplines.

-  La refondation de la formation des stagiaires dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation avec un recrutement de titulaires à bac + 5 et une perte de salaire mensuel de 400 € alors qu’il manque déjà 800 professeurs de mathématiques et 25% de professeurs des écoles à la session 2014 avancée.

-  Au nom du décrochage scolaire, la politique d’inclusion c’est-à-dire la destruction de l’enseignement spécialisé (SEGPA, EREA, UPE2A, etc.). Plus de 17 000 postes menacés...

-  La poursuite de la régionalisation de l’enseignement professionnel pour adapter « l’offre de formation » aux bassins d’emplois.

Pour FO, Benoît Hamon fait un mauvais choix.

Il eut mieux valu exprimer aux personnels « sa reconnaissance dans leur engagement » en prenant en compte leurs conditions de travail et de rémunération, en respectant leur indépendance pédagogique et leur identité professionnelle, en renonçant aux décrets dont personne ne veut, en ouvrant tout de suite des discussions sur les revendications. Le pacte de responsabilité, d’économies à tous les étages se trouve confirmé dans ces mesures.

Pour FO, mettre ses pas dans et avec l’École de la République ce n’est ni la détruire, ni s’en servir comme variable d’ajustement.

FO appelle les personnels à se réunir, à poursuivre les prises de position pour dire au ministre : retrait de toutes les mesures qui s’inscrivent dans le pacte de responsabilité, augmentation du point d’indice, retrait de tous les dispositifs qui, en s’attaquant aux statuts et missions des personnels, fragilisent l’Ecole de la République. La satisfaction des revendications, c’est agir pour maintenir l’Ecole de la République.

* Projet du Conseil supérieur des programmes rendu public dans Le Monde du 12 mai 2014.

19 mai 2014

Les maires de la Manche pour le report voire le retrait

Article paru samedi 17 mai 2014 dans la Presse de la Manche, page 11.

(cliquer pour agrandir)

 

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16 mai 2014

Oppositions des élus aux décrets Peillon/Hamon

- Ça grogne chez les maires du Rhône ! Pétition lancée par 5 maires.

- Lyon : le maire ne se prononcera pas avant le 26 mai.

 

- Le Tampon à La Réunion : motion adoptée par le conseil municipal du Tampon sur la non mise en place du décret du 24 janvier.

 

- Marseille (1er Conseil municipal, le 28 avril), Argenteuil… les mairies font savoir qu’elles ne mettront pas en place la réforme et que  les écoles resteront à 4 jours à la prochaine rentrée.

 

- Var (83)

128 maires sur 135 rejettent la réforme des rythmes scolaires.

 

- Essonne (91)

120 communes sur 196 s’opposent à la réforme.

 

- Val-de-Marne (94)

26 maires sur 47 adressent un courrier au Premier ministre Manuel Valls pour lui demander de suspendre la réforme.

 

-La mairie de Saint-Denis (93) doit prendre une délibération demandant au ministre la suspension dela réforme et décidant de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires lors du prochain conseil municipal, jeudi 22 mai 2014.

 

Crise au Sénat où la Mission Rythmes rejette le rapport qu’elle s’est commandée

Rythmes scolaires

 Par 16 voix contre (UMP et UDI) et 15 pour (PS, PRG, écologistes), la Mission d’information sur les rythmes scolaires du Sénat a repoussé le 14 mai le rapport présenté par Françoise Cartron. Il lui aura manqué deux voix, celles des élus communistes qui se sont abstenus.

 

Site du Sénat Jeudi 15 mai 2014 : conférence de presse

Le rapport n’ayant pas été adopté mercredi 14 mai, la conférence de presse initialement prévue à 10 heures jeudi 15 mai, au cours de laquelle Françoise CARTRON, rapporteure de la mission commune d’information sur la réforme des rythmes scolaires, devait présenter à la presse les recommandations de la mission, est annulée.

 

Image allongee elections 2014