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08 octobre 2014

Interdiction du redoublement

  • Les systèmes éducatifs qui ne connaissent pas le redoublement n'ont pas les mêmes moyens, ils ne subissent pas les mêmes attaques !
  • Aucune contrepartie à l'interdiction du redoublement ? Pour le SNUDI FO 50, c'est inacceptable ! La différenciation ? Elle ne peut pas tout compenser !

  • Défendons notre métier en défendant notre statut et nos conditions de travail !
 
Communiqué de la FNEC FP FO :
Un projet de décret visant à enterrer définitivement le redoublement est examiné par le Conseil d’État. Ce décret découle de la loi de refondation et de son article 37 qui n’envisage le redoublement que comme une procédure « exceptionnelle ».

Toute la presse l’admet et ne semble pas s’en émouvoir plus que cela tant il convient d’asséner que le pacte de responsabilité est le seul avenir économique de la France, la suppression du redoublement ferait économiser à l’Éducation nationale 1,6 milliards d’euros, soit la suppression de 6 500 postes d’enseignants.

Alors bien sûr, il convient d’enrober cela de pédagogisme en faisant appel à des spécialistes*, les mêmes qui nous vantaient les mérites du passage de 4,5 jours de classe dans le primaire à 4 jours en 2008, pour vanter exactement le contraire 5 ans plus tard.

Le projet de décret qui abolit le redoublement met en avant « des pratiques pédagogiques diversifiées et différenciées », les « parcours scolaires » et « les PPRE ». Il précise : « La mise en œuvre des modalités de différenciation relève de l’autonomie des établissements. »

Tout cela au nom du socle et de l’inclusion scolaire inscrits dans la loi de refondation de l’école, qui consistent à faire baisser le coût de la scolarisation en faisant baisser le niveau des exigences.

Tout cela dans une situation où les dotations ne permettent pas de faire face à la démographie, où le nombre d’élèves par classe explose, où les RASED ne sont pas reconstitués, où le manque de remplaçants est dramatique, alors que les postes d’assistantes sociales, d’infirmières et de médecins scolaires font défaut dans tous les établissements, toutes les écoles.

C’est ce désengagement de l’État pour tenir les 50 milliards d'économies inscrits dans le pacte de responsabilité qui nuit gravement à la réussite scolaire.

Pour la FNEC FP FO, il s’agit de laisser les professionnels décider au cas par cas s’il faut qu’un élève redouble ou non.

Pour la FNEC FP FO, il serait temps, de la part des politiques de gauche comme de droite ou de certains responsables syndicaux, d’arrêter de suspecter l’enseignant de malveillance vis-à-vis des élèves et d’en faire le responsable systématique de l’échec scolaire.

post_it_l_independance.png* "Les élèves ne sont pas égaux face au redoublement" : en moyenne, les élèves issus de milieux défavorisés ont une probabilité 1,5 fois plus forte de redoubler que ceux issus de milieux favorisés. C’est ce qu’indique une note de l’OCDE dédiée au redoublement, publiée le 23 septembre 2014. Ainsi, selon l’organisation internationale, le redoublement "renforce l’iniquité" au sein des systèmes éducatifs. Supprimez le redoublement, et tous les élèves seront égaux ? Pourquoi ne pas supprimer les notes ? Supprimer l’instruction ? Quelle économie budgétaire serait ainsi réalisée !

01 octobre 2014

Fiche pratique : calculez votre barème pour l'avancement.

Promotion/avancement, passage d'échelon, barème départemental 50 :

Snudifo50 - Promotion échelon barème.pdf

En complément de cette fiche pratique, n'hésitez pas à nous contacter avec les informations rentrant en compte dans le barème.

Charte des TAP et responsabilité des enseignants

pit_2014_rythmes.pngTract départemental concernant certaines dérives des Mairies :

Tract Signature Charte départementale utilisation des locaux.pdf

17 septembre 2014

Infos pratiques : nouvelles plaquettes AVS/AED et AESH.

arton95-avs.jpgMise à jour de nos plaquettes AVS/AED et AESH. N'hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

 

 

 

Plaquette AVS - AED 2014.pdf

Plaquette AESH 2014.pdf

Plaquette EAP Emploi d'avenir professeur

Le statut d'EAP Emploi d'avenir professeur est un statut précaire que le Snudi dénonce comme inacceptable.

Ce contrat d'EAP concerne les étudiants boursiers mais leur retire le droit à une bourse s'ils touchent le salaire d'EAD !

Comment peut-on exiger que l'on fasse office d'enseignant toute une année durant laquelle on n'a également le concours à préparer et à passer, voire le M2 à valider ?

Cerise sur le gâteau : les EAP qui n'auront pas obtenu le concours ne pourront entrer dans l'Education nationale alors qu'ils auront déjà fait leurs preuves en ayant assuré une année de cours en tant qu'EAP !

Le cadre des contrats EAP sans quotité clairement fixée pose également problème...

Trouvez les réponses aux questions pratiques posées par les contrats d'EAP dans la plaquette ci-dessous :

EAP Emplois Avenir Professeurs 2014.pdf

13 septembre 2014

Obligations de service des remplaçants

arton20-ORS.jpgAvant de partir, en mars, Vincent Peillon avait cassé le décret de 1950 des professeurs du secondaire, instaurant l'annualisation de leur temps de travail.

Fin août, Benoît Hamon a lui aussi modifié les ORS (obligations réglementaires de service), pour les instits et PE  remplaçants : le décret n° 2014-942 du 20 août 2014 portant modification du décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du premier degré remet en cause le décret de 1990...

Ce nouveau décret découle de la réforme des rythmes scolaires, des activités périscolaires aux horaires variables d'une école à l'autre se déroulant pendant la journée scolaire.

Comme dans le projet de décret du 9 avril 2014,  nous avons ici, concrétisée, une remise en cause du maximum de 24 heures hebdomadaires d’enseignement (décret de 90). Les enseignants remplaçants ou sur poste fractionné seront contraints d’assurer jusqu’à 27 heures d’enseignement.

Chacun comprend que demain tous les PE pourraient être visés par l’annualisation du temps de service en fonction des projets éducatifs territoriaux.

Rappelons qu'à la suite de l'annualisation du temps de travail des fonctionnaires hospitaliers, des millions d'heures supplémentaires n'ont pas été payées ou récupérées par manque de moyens de remplacement...

Pour Force Ouvrière aucune récupération (même pondérée comme la voulait le Snuipp) ne peut compenser la perte du maximum de 24 heures hebdomadaires d’heures d’enseignement.

Il faut abroger les décrets sur les rythmes scolaires !

Concrètement, si vous êtes brigade, vous devrez comme l'an dernier pointer les heures effectuées et vérifier le calcul fait par l'administration. Il faudra également anticiper la récupération des heures effectuées en plus, pour ne pas être rattrapé par la fin de l'année car les heures non récupérées sur l'année scolaire ne seront pas récupérées l'année suivante...

post_it_je_vote_fo.png

Le SNUDI FO s'est toujours opposé à cette individualisation des rapports avec la hiérarchie, et vos représentants syndicaux SNUDI FO suivront de près ces arrangements directs entre l'administration et les collègues remplaçants. N'hésitez pas à nous demander un accompagnement pour les calculs et les démarches, et permettez au SNUDI de vous aider pleinement en votant FNEC FP FO !

Du 27 novembre au 4 décembre : 4 CLICS FNEC FP Force ouvrière

12 septembre 2014

La demi-journée banalisée du 2 déplacée au 1er octobre

post_it_l_independance.pngL'IA-DASEN change la date de "banalisation" pour concertation maternelle/élémentaire/collège sur le socle commun et les programmes.

Dans certaines écoles de Cherbourg-Hague, les parents avaient déjà été prévenus pour le 2 octobre (Equeurdreville notamment), dans le Val de Saire, les enseignants ont dû attendre un peu plus...

banalisation des cours enseignantsR-1.pdf

09 septembre 2014

Circulaire Décharge de direction parue au BO

Le 4 septembre paraissait au BO du MEN la circulaire sur les décharges de direction.

Le "quart de décharge de service d'enseignement" des directeurs devient 1 jour + 1 mercredi sur 4.

 

Se reporter à la circulaire ou nous contacter pour le régime de décharges des directeurs d'écoles d'application, les décharges ponctuelles de rentrée et de fin d'année (moins de 4 classes), les écoles "Hamon".

Le SNUDI FO 50 attendait une avancée concernant les écoles avec CLIS : nous vous tiendrons au courant des avancées en Comité technique ministériel.

 

Lien vers la circulaire Décharge de service des directeurs d'écoles : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.h...

Circulaire Temps partiel parue au BO

La circulaire concernant les temps partiels de droit et sur autorisation est parue le 4 post_it_statuts.pngseptembre au BO de l'EN.

Voici quelques infos importantes pour vous y retrouver :

1) La règle générale est de libérer 2 demi-journées et un mercredi sur 4 pour les 80% et pour les 75%.

2) Si votre journée libérée dure 5h45 ou plus (hors APC), l'IA peut vous demander de n'être libérés que cette journée (vous aurez peut-être alors un reliquat d'heures à effectuer sous forme de demi-journées ou de journées, dites "demi-journées à rendre").

3) Il faut savoir que l'administration s'est engagée à ce que les collègues à 80% fassent exactement 80% ; pas plus, pour ne pas faire sauter le droit au CLCA de la CAF (d'autres IA-DASEN l'ont fait l'an passé, il faut donc rester vigilants).

4) Toutefois, l'administration fera en fonction des contraintes du service en ce qui concerne les collègues à 75% qui seront souvent au final à 76,04% ou 73,90%, selon la durée de la journée et quart libérée. Pour vérifier la quotité de temps partiel réellement octroyée, vous pouvez nous contacter par email : snudifo50@gmail.com

5) Les collègues à 80% seront libérés 1 jour + 1 mercredi sur 4 comme les 75%, ils auront donc pour la plupart des jours à rendre dans le courant de l'année : ainsi l'IA-DASEN se réserve-t-il quelques moyens supplémentaires pour remplacer ici ou là. Le Snudi FO 50 s'assurera que les moyens de remplacement (postes de brigade) ne diminuent pas pour autant !

6) Normalement, ces jours ou demi-journées à rendre au service ne devraient pas avoir à être effectués trop loin du domicile : contactez-nous à snudifo50@gmail.com dans le cas contraire.

Contactez-nous en cas de doute !

Lien vers la circulaire sur le site du Ministère : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.h...

18 juin 2014

Elections professionnelles 2014

En décembre 2014, les élections professionnelles concerneront pour la première fois les 3 versants de la Fonction publique (FP d'Etat, FP Territoriale, FP Hospitalière).

Tout d'abord, voici une plaquette informative de 4 pages sur les élections dans la Fonction publique :

fonction-publique-election-ressource-3-1.pdf

 

Les revendications du Snudi FO 50 sont portées dans ces élections par sa fédération, la FNEC FP FO (Fédération nationale de l'enseignement, de la culture et de la formation professionnelle Force ouvrière). Voici un aperçu des convictions de la FNEC FP FO :

revendications juin 2014.pdf

Grille ISSR

Pour 2013-2014, l'Indemnité spéciale de sujétion de remplacement n'a pas changé :

La grille taux / codes de la Dsden 50 en téléchargement ci-dessous :

Grille ISSR 2014.pdf

 

02 juin 2014

Pas de revalorisation indiciaire, pas d'amélioration des traitements...

Aux revendications claires de FO (8 points de rattrapage plus 50 points de revalorisation, intégration des indemnité dans le traitement), le gouvernement répond aujourd'hui qu'il n'augmentera ni ne réindexera les traitements, mais qu'il va calquer sur le public les mesures envisagées pour le privé : alléger les cotisations PC et retraite...

Pour FO, le gouvernement ne donne pas la bonne réponse : avec encore moins de financement, comment continuer à payer les pensions des retraités, les allocations ?

Par ces réponses indirectes, la protection sociale continue d'être mise en difficulté : dans quel but ? Aboutir à sa remise en cause fondamentale ?... Les agents de la Fonction publique, très largement attachés à ce progrès, à cet outil de justice qu'est la protection sociale, ne doivent pas accepter qu'on la sape !

 

1er document : le tract intersyndical (peu alarmiste quant à la situation) : 142805_cp_commun_ff_pouvoir_achat.pdf

 

2e document : la réaction de l'Uiafp FO au projet gouvernemental :
2014-05-28 REUNION AVEC MDREFP SUR LES COTISATIONS SALARIALES.pdf

 

 

23 mai 2014

B. Hamon met les deux pieds dans les pas de Peillon !

Le ministre a choisi de s’adresser dans une « lettre aux membres de la communauté éducative », le 21 mai, aux personnels enseignants, non enseignants, parents, élèves, pour dire qu’il choisit de mener jusqu’au bout la politique de la loi de refondation de l’école. Le Premier ministre continue et aggrave la politique d’austérité en application du Pacte de Responsabilité, Benoît Hamon applique.

Ce n’est pas ce qu’attendaient les personnels de leur nouveau ministre. Ils attendaient plutôt qu’il entame les nécessaires discussions pour répondre aux revendications. Ils souhaitaient que cesse ce cycle de réformes, de décrets qui chaque jour détruisent un peu plus l’École et le statut de ses personnels au nom de la refondation.
A l’opposé, B. Hamon choisit de poursuivre les contre-réformes de ses prédécesseurs et de mettre « ses pas dans ceux de V. Peillon » comme il l’avait annoncé lors de sa prise de fonction.

Le ministre confirme dans sa lettre :

-  La généralisation en 2014 des rythmes solaires, ses 5 matinées, ses activités territoriales pédagogiques et la destruction du statut de professeur des écoles qui en découle. Et cela, alors que la réforme est rejetée, que les rassemblements se poursuivent, que la demande d’abrogation est reprise dans toutes les écoles avec l’interfédérale des personnels de l’Etat et territoriaux FO, CGT, SUD qui se réunit à nouveau le 26 mai.

-  La mise en place de l’école du socle et de ses nouveaux programmes en primaire et au collège achevant ainsi la destruction de l’enseignement disciplinaire pour faire place à un enseignement par compétences pour « une culture commune » (…) point de départ pour les élèves « pour poursuivre leur formation tout au long de la vie »*.

-  Les cycles dont celui CM1, CM2, 6ème, les conseils de cycle, mesures qui conduisent rapidement à fusionner tous les statuts des personnels pour aller vers le statut unique d’enseignants des premier et second degrés aux obligations réglementaires de service identiques et aux missions communes.

-  Au nom de l’égalité, la poursuite de la refondation de l’éducation prioritaire, laboratoire de casse du statut national, des horaires, des disciplines.

-  La refondation de la formation des stagiaires dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation avec un recrutement de titulaires à bac + 5 et une perte de salaire mensuel de 400 € alors qu’il manque déjà 800 professeurs de mathématiques et 25% de professeurs des écoles à la session 2014 avancée.

-  Au nom du décrochage scolaire, la politique d’inclusion c’est-à-dire la destruction de l’enseignement spécialisé (SEGPA, EREA, UPE2A, etc.). Plus de 17 000 postes menacés...

-  La poursuite de la régionalisation de l’enseignement professionnel pour adapter « l’offre de formation » aux bassins d’emplois.

Pour FO, Benoît Hamon fait un mauvais choix.

Il eut mieux valu exprimer aux personnels « sa reconnaissance dans leur engagement » en prenant en compte leurs conditions de travail et de rémunération, en respectant leur indépendance pédagogique et leur identité professionnelle, en renonçant aux décrets dont personne ne veut, en ouvrant tout de suite des discussions sur les revendications. Le pacte de responsabilité, d’économies à tous les étages se trouve confirmé dans ces mesures.

Pour FO, mettre ses pas dans et avec l’École de la République ce n’est ni la détruire, ni s’en servir comme variable d’ajustement.

FO appelle les personnels à se réunir, à poursuivre les prises de position pour dire au ministre : retrait de toutes les mesures qui s’inscrivent dans le pacte de responsabilité, augmentation du point d’indice, retrait de tous les dispositifs qui, en s’attaquant aux statuts et missions des personnels, fragilisent l’Ecole de la République. La satisfaction des revendications, c’est agir pour maintenir l’Ecole de la République.

* Projet du Conseil supérieur des programmes rendu public dans Le Monde du 12 mai 2014.

17 mai 2014

Remplaçants : l’utilisation du logiciel ARIA conduit à la baisse du montant de l’ISSR !

Le SNUDI FO 81 (Tarn) a été saisi par des collègues remplaçants au sujet de la différence kilométrique calculée par l’administration et celle qu’ils trouvent sur des sites du style mappy ou michelin.

Différence qui a un impact sur les défraiements : l’administration diminue les distances ce qui fait changer de tranche aux collègues qui, en changeant de tranche, est (beaucoup) moins indemnisé ! 

 

Une collègue qui a fait un remplacement sur l’école de Lagarrigue écrit : 

« Ecole de rattachement  à Lagarrigue 

Viamichelin (trajet le plus court) : 52 km

Mappy (trajet le plus court) : 53 km

ARIA : 49,38 km

 32 jours x 33,99€ (taux 09 pour ARIA < 50km) soit 1087,68 €

32 jours x 39,41€ (taux 17  avec calcul qui existait avant >50 km) soit 1261,12 €

Soit une différence de 173,44 €...»

 

Une autre collègue confirme: « (...) il y a effectivement des différences de km entre mappy et le logiciel.

Par exemple: Fouleux, j’ai noté 52 km et le logiciel a pris 43 km en compte.»

 

Tout cela dans un contexte où notre indice est gelé pour la 5ème année consécutive et que le montant de l’ISSR l’est depuis 6 ans ! 

 

Le SNUDI FO 81 invite tous les collègues remplaçants à vérifier leurs états 

et à comparer les distances administratives/logiciels distanciers !

 

RAPPEL: c’est bien d’école à école que la distance doit être calculée et non de commune à commune !

(l’article 4 du décret 89-825 du 9 novembre 1989 portant attribution d’une ISSR)

 

N’hésitez pas : calculez, comparez, réclamez, 

et en cas de problème contactez le syndicat

pour le faire respecter !

 

D’ores et déjà, le SNUDI FO 81 demande audience à la DASEN

à ce sujet et le SNUDI FO s’adresse au Ministère (courrier en ligne sur le site) !

16 mai 2014

Diminution des traitements, parcours individualisés, absence de formation

Voici la réalité pour les stagiaires à la rentrée...

Le Ministre de l’Education nationale a présenté aux organisations syndicales, le 12 mai, les projets d’arrêtés et de circulaire concernant la formation et la rémunération des stagiaires. Ils s’inscrivent dans la droite ligne de la masterisation, que Force Ouvrière a dénoncé depuis le début.

Une vrai formation, un salaire décent pour
tous les stagiaires : le ministre dit non !

Les textes présentés concernent tous les lauréats du nouveau
« concours 2014 ordinaire ». Alors que le gouvernement
annonce depuis des mois une vraie formation pour les stagiaires,
chacun pouvait supposer que tous les lauréats des
concours 2014 seraient à mi-temps en classe et à mi-temps à
l’ESPE. Chacun avait même pu rêver, au nom de la revalorisation
de la profession, que les stagiaires seraient rémunérés au 3e
échelon, comme les années précédentes. Il n’en est rien.

Des « parcours individualisés » contre le droit
à formation


Si les lauréats du concours externe titulaires d’un M1 auront
un parcours « standard » afin de passer le M2, tous les autres
stagiaires se verront proposé un « parcours individualisé »
décidé par une commission composée du recteur et de
l’ESPE. Dans le cadre du plan de 50 milliards d’économie
combien restera-t-il de remplaçants pour permettre des
départ en formation digne de ce nom. Dans ces conditions et
en l’absence de textes réglementaires contraignants, la
formation sera réduite au strict minimum, voire purement et
simplement supprimée.

Le statut : ce n’est pas des droits à géométrie
variable selon les moyens !

Les formations individualisées différentes pour chaque
stagiaire préconisées par une commission représentent un
véritable projet de dislocation du statut des stagiaires.
Pour FO, le statut général de la Fonction publique d’Etat ne
se décline pas en droits à géométrie variable en fonction des
décisions des recteurs dans chaque académie. Tous les
lauréats du concours 2014 doivent être à mi-temps devant
élèves et à mi-temps en ESPE, quels que soient leurs parcours
antérieurs, le type de concours qu’ils ont passé (concours
interne, externe, 3e voie, réservé…).

La territorialisation de l'école à l’oeuvre dès
l’année de stage!

Avec le nouveau référentiel de compétences professionnelles
des métiers du professorat et de l'éducation (J.O. du 18-7-2013),
issue de la loi de refondation, les stagiaires devront «Coopérer
au sein d'une équipe, inscrire son intervention dans un cadre
collectif, au service de la complémentarité et de la continuité
des enseignements comme des actions éducatives, collaborer
à la définition des objectifs et à leur évaluation. » C’est ni
plus ni moins que ce qui est demandé dans le projet de décret
modificatif de ceux du 25 mai 1950.
« Coopérer avec les partenaires de l'école » dont les
collectivités territoriales, c’est pour les PE la mise en oeuvre
des décrets Peillon-Hamon sur les rythmes scolaires.

Une rétrogradation au 1er échelon pour la
grande majorité des stagiaires

Les stagiaires du concours 2014 "ordinaire" seront tous,
qu’ils soient à temps complet ou à mi-temps au 1er échelon
alors que les lauréats du concours 2013-2 seront au 3e
échelon. Les éventuelles possibilités de reclassement
annoncées pour certains dépendent de textes ultérieurs dont
le ministère n’a pas été en mesure de fournir la moindre trace.
Force Ouvrière revendique que tous les stagiaires, quel que
soit leur concours, soient au 3e échelon


FO n’acceptera pas que les stagiaires fassent les frais de
cette situation au moment de la titularisation.
Force Ouvrière demande au ministre, B. Hamon de
prendre une mesure d'urgence : pas de service
d'enseignement supérieur à un tiers temps !
La voix de la sagesse c’est d’abandonner la masterisation,
de rétablir le recrutement à la licence, d’abandonner le
référentiel de compétences qui tend à transformer les
enseignants de la République en éducateurs locaux, et
d'augmenter le salaire d'embauche en revenant à l'actuel
3e échelon.

MASTÉRISATION ET AUSTÉRITÉ

Une mauvaise pièce aux conséquences toujours plus tragiques

 

V. Peillon a vanté la loi de refondation et la mise en place des
Ecoles supérieures de professorat et de l’Education comme une
mesure de justice sociale pour accueillir, former, donner à
l’Ecole, des personnels enseignants et d’éducation plus nombreux
et bien formés. Qu'en est-il ?

Acte I : la surdité des ministres successifs : crise de recrutement

La masterisation mise en place en 2010 a été maintenue. Les
5 ans d’études requis constituent un frein majeur au recrutement.
Depuis la mise en place de la mastérisation, tous les postes aux
concours ne sont pas pourvus : 17% en 2011,14% en 2012, 16%
en 2013 aux CAPES externes (1000 postes)!
Pour la session 2014, c'est déjà un hécatombe à la session
exceptionnelle (admissibilité en 2013, admission en 2014) : 850
postes de PE non pourvus, au moins 1000 postes non pourvus
dans le secondaire. 1000 postes ne sont pas pourvus non plus à la
session 2014 des concours réservés. Combien en le seront pas à
la session ordinaire 2014 ?

Acte II : la « galère » pour tous les candidats

Scène 1 : mise en place d’une session de concours exceptionnels
autorisant pour la première fois le recrutement de 18 000
contractuels admissibles à 854 € bruts mensuels, soit 1,5 fois le
RSA pour « rendre les concours plus attractifs ». Une année de
galère où il fallait cumuler le travail devant élèves, la
préparation du M2, les oraux du concours, le déficit chronique
de son compte en banque, les frais universitaires, de sécurité
sociale n’étant pas pris en charge par l’Etat.

Scène 2: les concours réservés aux contractuels déjà découragés
par les conditions de calcul de l’ancienneté, de formation et
maintenant d’affectation.

Scène 3 : les concours « ordinaires » 2014 autorisés au M1...

Acte III : le mirage de la formation

Scène 1 : le ministre fait coup double en mettant en grand
nombre de stagiaires à temps plein : les lauréats de la session
exceptionnelle, les lauréats des concours 2014 «de droit
commun» s’ils ont un an et demi d’expérience professionnelle,
les lauréats en prolongation de stage, les concours réservés. Le
volume individualisé de formation est décidé par une
«commission académique ». La règle, c’est qu’il n’y a plus de règles nationales.

Le droit à une formation pour tous les stagiaires enseignants et d’éducation est un parcours individualisé qui
«devra rester adaptable au service d’enseignement et les mesures
nécessaires au remplacement ponctuel de ces stagiaires devront
être organisées».

En termes moins policés, s’il est possible de
remplacer l’enseignant en formation, il y va, autrement, il n’y va
pas. Ou si on pense qu’il n’en n’a pas besoin, il n’y va pas non
plus ou encore il peut la suivre…sur internet.


Scène 2 : On pourrait penser que les lauréats de la session de
«droit commun» à qui on a «vanté» un mi-temps devant élèves
échappent à ces dispositions. Nenni ! Un professeur des écoles
devra 4 à 5 demi-journées en cohérence avec les décrets
Peillon-Hamon sur les rythmes. Un agrégé ( 15 heures d’obligation
réglementaires de services) aura un mi- temps de 7 à 9 heures,
un certifié ou un PLP, un mi-temps de 8 à 10 heures ( ORS de 18
heures). Et en plus ils devront préparer le M2 (le Master
Professionnalisé d'Education et de Formation (MEEF) où la
formation disciplinaire est la portion congrue), assimiler le
« référentiel de compétences » qui « oublie » que l'école est faite
pour instruire... tout en préparant leurs cours. Bonjour le parcours
d'obstacles !

Des enseignants paupérisés

Le rideau tombe sur le traitement de début de carrière qui est de
112% du SMIC brut. Le salaire des stagiaires est baissé au
prétexte de formation.

Conclusion provisoire

La mastérisation organise la crise du recrutement, la déqualification
des enseignants, la baisse des salaires, la précarisation avec le
recours croissant à des contractuels.
Les stagiaires 2014 vont débuter dans les pires conditions. Cela
va de pair avec les 18 milliards d’économies exigées dans la
fonction publique au nom du pacte de responsabilité.
Pour Force Ouvrière il faut se débarrasser de la mastérisation,
comme de l'austérité. C'est un seul et même combat : celui de la
défense de l'école de la République et de l'instruction, celui de la
défense du statut de la Fonction Publique et des statuts nationaux
des enseignants, celui de l'exigence du l'augmentation de la
valeur du point d'indice (8% immédiats et 50 points pour tous au
titre du rattrapage des salaires).

Problèmes de remplacement, recours aux contractuels ... lettre au Ministre

A Monsieur Benoît Hamon

Ministre de l’Education Nationale

110 rue de Grenelle

75007-Paris

 

Montreuil, le 14 mai 2014

  

 Monsieur le Ministre,

 

Comme nous vous l’avons exprimé le 24 avril lors de l’audience avec notre fédération, la situation du remplacement devient particulièrement intenable dans les écoles.

 

Il ne se passe pas un jour sans que des centaines de classe soient sans maître faute de remplaçants, sans que des stages de formation ne soient annulés au détriment de la formation des enseignants, sans que des stages syndicaux de droit soient annulés par l’administration.

 

D’une part cette situation place les Professeurs des Ecoles devant des classes à plus de 30 élèves du fait de la répartition des élèves dans toutes les classes de l’école, de l’autre le droit à la formation n’est plus respectée et le droit syndical est de plus en plus souvent remis en cause.

 

Ainsi à Paris, la situation est particulièrement tendue : de nombreuses écoles se transforment en garderie avec 33, 35 élèves par classe, voire plus, après répartition des élèves sans enseignant. Notre syndicat départemental dénonce le manque de postes de titulaires-remplaçants (54 postes de remplaçants supprimés depuis 2010) et alerte les autorités sur la dégradation des conditions de travail dans les écoles et la fatigue des personnels générées par la réforme des rythmes scolaires.Les protestations de parents se multiplient.

 

En Seine-Saint-Denis, tout au long de l’année, le remplacement a été quasi-inexistant. Bilan : des CP sans maître pendant des semaines, des classes à 35-40 élèves… Même le remplacement des congés maternités ne s’est pas bien effectué.

 

Personne ne peut accepter que cette situation qui conduit les DASEN à recourir aux contractuels pour faire face aux besoins.

 

Cette situation nécessite que des mesures immédiates soient prises pour que les PE puissent travailler dans des conditions acceptables et que les élèves reçoivent les heures d’enseignement auxquelles ils ont droit.

 

A la prochaine rentrée, les 976 postes prévus pour accueillir 38 000 élèves supplémentaires dans les écoles ne suffiront pas. Parallèlement la mise en œuvre du dispositif « plus de maîtres que de classes » (circulaire du 18-12-2012) aboutit, dans les faits, à fermer des classes pourtant indispensables et à refuser des ouvertures également nécessaires pour y substituer des postes à profil, souvent sous forme de quotité incomplète.

 

Notre première demande d’urgence est donc l’ouverture immédiate de la liste complémentaire pour répondre aux besoins urgents en matière de carte scolaire et stopper le recours aux contractuels qui commence à être initié dans le 1er degré.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma parfaite considération.

 

Norbert Trichard

Secrétaire général

du Secrétariat national du Snudi Force ouvrière

14 mai 2014

Le pacte de responsabilité et le pacte d’austérité ne font qu’un

L’Éditorial de Jean-Claude Mailly
du mercredi 14 mai

Ceux qui, y compris dans le mouvement syndical, acceptent le pacte de responsabilité/solidarité décidé par le président de la République, acceptent dans le même temps la réduction des dépenses publiques et sociales de 50 milliards d’euros sur trois ans.

Il suffit, pour s’en convaincre, d’entendre le président de la République expliquer que pour financer l’allégement du coût du travail et les réductions d’impôt pour les entreprises, il faut obtenir les 50 milliards d’euros. Le pacte de responsabilité et le pacte d’austérité ne font qu’un !

Le cumul des pactes constitue un véritable fromage pour les entreprises. Dans les 50 milliards d’euros annoncés, auxquels il faut ajouter 4 milliards sur 2014, les entreprises gagneront, en plus du CICE (20 milliards l’an prochain), 10 milliards d’exonération de cotisations patronales et près de 8 milliards de réductions fiscales. Soit, au total, 38 milliards d’euros. Sur toute la période 2012-2017, compte tenu des augmentations d’impôt au départ, elles devraient engranger 26 milliards d’euros. A contrario, sur toute la période également, les ménages devraient être impactés de 23 milliards d’euros, entre les augmentations fiscales et les pressions sur les prestations !

Il faut ainsi souligner que le gel des prestations sociales (hors minima sociaux) et le gel des salaires vont par définition diminuer le pouvoir d’achat. Un fonctionnaire de catégorie C (qui gagne moins aujourd’hui qu’en 2010 compte tenu de l’augmentation des cotisations) perd, avec le gel, 100 euros par mois sur un salaire de l’ordre de 1 410 euros.

Si tout cela ne constitue pas une accentuation de l’austérité, autant expliquer qu’il fait soleil quand il pleut ! Si tout cela est marqué du sceau de la justice sociale, autant expliquer que l’accroissement des inégalités serait une vertu jauressienne !

Quant aux « contreparties » du pacte de responsabilité, en matière de rémunération on a la réforme du président du MEDEF : il faut un sous-SMIC temporaire et de la modération salariale !

Tout cela n’est ni acceptable, ni juste, ni progressiste. Pire, les effets à court terme risquent d’être récessifs car la réduction des dépenses publiques et sociales et le gel des prestations vont planter la consommation, l’investissement et donc l’activité économique et l’emploi.

Pour les ménages, lourdement mis à contribution, la confiance va en prendre un coup et ce pacte régressif risque d’avoir un effet dépressif.

24 avril 2014

Jeudi 15 mai : Mobilisation et grève sur les revendications.

Dans le cadre d'une mobilisation nationale, le SNUDI Force ouvrière de la Manche invite tous les enseignants à faire grève et à se rassembler

le jeudi 15 mai 2014
devant la Mairie de Cherbourg-Octeville et la Préfecture de Saint-Lô
à 10h

aux côtés des autres agents de la Fonction publique d'Etat, de ceux de la Fonction publique territoriale et de la Fonction publique hospitalière Force ouvrière.

 

ATTENTION : la déclaration préalable d'intention de grève disponible >>> ici <<< est à renvoyer à l'adresse électronique indiquée sur le formulaire avant le lundi 12 mai minuit depuis son compte de messagerie électronique académique dit "mél ouvert".

 

Ci-dessous, communiqué du SNUDI FO, reprenant l'appel et les revendications de la FNEC FP FO (Fédération nationale Enseignement Culture Formation professionnelle FO) et du SNUDI FO (Syndicat national unifié des directeurs, instituteurs, professeurs des écoles et AVS).

Jeudi 15 mai : Mobilisation et grève sur les revendications !

La mobilisation du 18 mars, à l’appel de Force Ouvrière et la CGT, avec la FSU et SUD, a prouvé la détermination des salariés à défendre leurs conquêtes sociales, les emplois et les salaires contre le pacte de « responsabilité » gouvernement-MEDEF et ses 50 milliards d’€ de cadeaux au patronat.

Or, les annonces du nouveau 1er ministre ne laissent place à aucune ambiguïté sur la continuité des orientations politiques. Le pacte de « responsabilité et de solidarité » est confirmé et aggravé :

  •   gel du point d’indice, annoncé jusqu’en 2017 ;
  •   mesures d’économies à très grande échelle ;
  •   remise en cause des acquis sociaux qui met en danger notre système de protection sociale.


De plus, l’annonce de la refonte de la carte administrative de la France, la suppression des départements et la fusion de régions remettent en cause l’échelon départemental que sont les inspections académiques (DSDEN) et l’existence de certains rectorats.


Pour le SNUDI FO, les revendications du 18 mars sont toujours d’actualité. Tous les problèmes demeurent :

  •  Pouvoir d’achat, crédits d'action sociale amputés ;
  •  Dotation de postes budgétaires insuffisante entraînant des milliers de fermetures de classes, des milliers d’ouvertures pourtant indispensables non réalisées, l’aggravation prévisible des problèmes déjà très importants de remplacement… ;
  •  La remise en cause de notre statut de fonctionnaire d’Etat avec le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires ;
  •  La remise en cause de nos garanties statutaires à travers le projet de décret annualisant le temps de service des titulaires –remplaçants qui casse le décret n° 90-680 du 1er août fixant les obligations de service pour tous les PE.


Le 1er ministre Valls a annoncé un « assouplissement » de la réforme des rythmes scolaires. Pour le SNUDI-FO, « le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation ! ». La pétition nationale lancée il y a une semaine est signée massivement. (500 signatures dans le Cher, 460 dans la Somme, 435 dans le Rhône…).

Après les communes de Pennes, Mirabeau, Salon de Provence, Marignane, Fos, Port de Bouc, Toulon…, Marseille et Tampon ont fait savoir qu’ils n’appliqueraient pas la réforme à la prochaine rentrée.

La mobilisation est donc à l’ordre du jour. C’est pourquoi, dans la continuité de l’action du 18 mars, le SNUDI FO s’inscrit pleinement dans l’appel de Force Ouvrière à la grève du 15 mai et exige, avec la FGF-FO, l’UIAFP-FO et la FNEC FP-FO :

  •  le retrait du pacte de responsabilité et la réduction des 50 milliards d’euros de dépenses publiques qui l’accompagnent,
  •  l’augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice et l’attribution de 50 points d’indice sur l’ensemble de la grille indiciaire,
  •  la défense du statut général et des statuts particuliers de la fonction publique,
  •  l’arrêt de la MAP (suite de la RGPP), responsable notamment des suppressions d’effectifs liées au redéploiement et de la dégradation des conditions de travail.



Le SNUDI FO rejette tout acte de décentralisation supplémentaire qui aurait pour objectif de faire disparaître les départements, et avec eux, le cadre départemental de gestion des enseignants du 1er degré, dont dépendent par exemple les règles de mutation.

• Contre toutes les mesures d’austérité et le Pacte de Responsabilité !

• Pour la défense de nos statuts et de nos missions !

• Pour l’augmentation des salaires !

Avec FO, ensemble et mobilisés, en grève le 15 mai 2014 !


 

 

 

TRAITEMENT DES PROFESSEURS DES ECOLES :
DES CHIFFRES QUI VALENT MIEUX QUE DES DISCOURS


Rappel : pour tous les fonctionnaires, la baisse des traitements due à l’augmentation des prétendues cotisations « retraites » s’élève à 1,6 %.

Pour mémoire, la contribution pour pension civile est passée de 7,85 % en 2010 à 9,14 % en 2014, soit une augmentation de 1,29 %. En 2017, elle s’élèvera à 10,29 % en 2017 et à 11,10 % en 2020.

Salaires des PE classe normale
(traitement de base adjoint) (IR à 0 %)

 

  Traitement net en sept 2010 Traitement net avril 2014 Perte de 1,6 % en bas de la fiche de paye Devrait percevoir si rattrapage inflation à 8 % depuis 2010 Traitement si revendication 8 % et + 50 points
soit 200 € satisfaite
PE 5ème 1750 € 1740 € - 10 € + 140 €
soit 1890 €
2090 €
PE 6ème 1804 € 1775 € - 29 € + 144 €
soit 1948 €
2148 €
PE 7ème 1913 € 1881 € - 32 € + 153 €
soit 2066 €
2266 €
PE 8ème 2052 € 2018 € - 34 € + 164 €
soit 2216 €
2416 €
PE 9ème 2191 € 2155 € - 36 € + 175 €
soit 2366 €
2566 €
PE 10ème 2365 € 2326 € - 39 € + 189 €
soit 2554 €
2774 €
PE 11ème 2543 € 2501 € - 42 € + 203 €
soit 2746 €
2946 €


Et le ministère de l’Education Nationale avec le soutien du SE UNSA, ose présenter l’ISAE, c’est à dire les 2 X 200 € bruts soit 340 € net comme un cadeau grandiose, alors que cela ne compense même pas les pertes !

22 avril 2014

Rassemblement contre la carte scolaire : vendredi 25 avril.

Stop aux fermetures de classes !
Assez des classes surchargées!
 
Pour montrer votre colère face à une DSDEN sourde et refusant le dialogue quand les chiffres annoncés ne correspondent pas aux chiffres réels des écoles, un rassemblement aura lieu vendredi 25 avril à 9h devant la préfecture au moment où le CDEN doit se réunir pour finaliser la carte scolaire au mépris des collègues et de leurs élèves.
 
Notre fédération, la FNEC FP FO nationale a déjà déposé un préavis de grève qui permet aux collègues de pouvoir s'y rendre.
 
Le SNUDI FO 50 sera présent pour soutenir l'ensemble des collègues.
 
 
Lien vers le formulaire de déclaration préalable d'intention de grève >>>>> ICI
URGENT ! Retourner le formulaire rempli avant mardi 22 minuit à l'adresse indiquée sur le formulaire depuis votre "mél ouvert"...

Formulaire de déclaration préalable d'intention de grève.

En téléchargement ci-dessous, le formulaire de déclaration préalable d'intention de grève 2014.

A renvoyer dans les délais à l'adresse email indiquée sur le formulaire ou à déposer au secrétariat de sa circonscription. Dans le premier cas, il faut penser à envoyer le fichier scanné depuis le compte de messagerie académique dit "Mél ouvert" type prenom.nom@ac-caen.fr ou xyyyyyyy@ac-caen.fr (x=première lettre du prénom puis yyyyy=nom).

Form. declaration greve 2014.pdf

Pour mémoire, la dernière note réglementaire de la DIPER / DSDEN50 est consultable ici :

demarches-greve-dsden50.pdf

15 avril 2014

Qu'est-ce que la sécu ?

Explications par l'Union départementale FO de la Manche : Au moment où le "pacte de responsabilité" attaque frontalement notre Sécu, cette vidéo rappelle quelques données de base à contre courant des médias. La Sécu payée par nos cotisations, c’est-à-dire par notre salaire, elle est à nous. Patrons, gouvernement : BAS LES PATTES !


Bienvenue dans le monde du travail - 11 par Force-Ouvriere

 

03 avril 2014

Le ministre veut supprimer le maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire

Pour appliquer le décret du 24 janvier,
le ministre veut supprimer le maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire

Le décret statutaire du 30 juillet 2008 des PE remis en cause…

Alors que le Président de la République vient de faire avaliser son pacte de responsabilité par la CFDT et la CFTC au bénéfice du MEDEF, et au lendemain du CTM qui a vu le ministre Peillon abroger les décrets statutaires de 1950 des enseignants du 2nd degré, celui-ci a présenté un nouveau projet de modification du décret n°2008-775 du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des PE.

… pour imposer 27 heures de classe par semaine aux remplaçants et une annualisation déguisée

Le 28 mars, le ministre a présenté un projet de décret qui fait disparaître le maxima horaire de 24 heures d’enseignement hebdomadaire pour les PE exerçant des fonctions de remplaçant ou assurant un service sur postes fractionnés.

Les PE remplaçants, ainsi que les PE affectés sur des compléments de services, se verraient contraints d’assurer jusqu’à 27 heures d’enseignement hebdomadaire, conséquence directe de l’application du décret sur les rythmes scolaires.

Vingt-quatre heures d’enseignement, c’est déjà assez au vu des conditions de travail déjà très dégradées : effectifs par classe en hausse, intégration des élèves handicapés et nouvelle baisse des traitements en net de 0,8% en janvier.

Le ministre pense-t-il que 24 heures d’enseignement par semaine ce n’est pas suffisant ? Qui peut croire qu’avec la désorganisation créée par les rythmes scolaires tous les PE ne seront pas visés par la déréglementation et l’annualisation des horaires en fonction des projets éducatifs territoriaux.

… dans un processus d’individualisation des relations de travail

De plus, la période de récupération serait « définie par l’autorité académique », « en tenant compte des périodes où les moyens de remplacement sont fortement sollicités », « après consultation de l’agent » individuellement, sans aucun contrôle des instances paritaires CAP ou CTD.

Quand on connaît les très grandes tensions sur le remplacement tout au long de l’année tant le manque de postes est criant, alors que la récupération serait organisée par l’IA dans une relation individuelle de gré à gré, on ne peut que s’inquiéter des conditions dans lesquelles s’effectuera la récupération.

Force Ouvrière n’a pas oublié les millions de journées de récupération perdues par les personnels dans les hôpitaux par manque de moyens de remplacement !

Les PE n’en peuvent plus, le seul maxima qui vaille c’est 24 heures hebdomadaires

Pour le SNUDI-FO ni un nouveau maxima à 27 heures hebdo, ni une récupération pondérée, ni un contrôle des plages de récupération ne peut compenser la disparition des 24 heures hebdomadaires.

Les PE ne se sont pas mobilisés massivement pour l’abrogation du décret du 24 janvier le 12 février, le 14 novembre, le 5 décembre 2013 et localement dans de nombreuses grèves, manifestations et rassemblements pour accepter la remise en cause des 24 heures hebdomadaires.

Avec l’ensemble des salariés, ils ne veulent pas du pacte de responsabilité et de ses 50 milliards d’économie qui vont étrangler les services publics. Ils ne veulent pas davantage des 36 milliards d’euros d’exonérations patronales pour les allocations familiales qui remettraient en cause le principe fondateur de la sécu : le salaire différé.

Les PE ne veulent pas travailler 36 heures annuelles pour la mairie dans le cadre du PEDT, pas plus qu’ils ne veulent ni ne peuvent effectuer 27 heures de classe par semaine.

Le décret du 24 janvier doit être abrogé

Le SNUDI-FO invite les personnels à multiplier les motions pour exiger le respect du maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire pour tous, l’abrogation du décret du 24 janvier, l’annulation du pacte de responsabilité et le maintien des 36 milliards de cotisations patronales pour la branche famille de la Sécu.

Il les invite à s’adresser systématiquement aux maires pour leur demander d’abandonner la mise en œuvre du décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires.

(communiqué du secrétariat national du SNUDI Force ouvrière du 2 avril 2014)

20 février 2014

Plaquette : le registre santé et sécurité au travail.

Plaquette d'informations pratiques sur le RSST à visionner et imprimer ci-dessous.

Plaquette RSS au Travail (Snudifo50).pdf

Signalez nous les non-remplacements.

Le remplacement des collègues absents est un devoir de notre hiérarchie. Le Snudi recueille les situations problématiques de remplacement :

- pour défendre un meilleur taux de remplaçants (théoriquement 10% des postes mais 8,9% dans la Manche selon le Bilan social 2012-2013),

- pour revendiquer un fonctionnement plus efficace (les croisements de remplaçants sont trop fréquents),

- pour améliorer les conditions de travail des remplaçants (réduire les déplacements).

 

Vous pouvez visionner, imprimer, mettre à disposition dans les écoles la plaquette ci-dessous :

Plaquette non remplacement (Snudifo50).pdf

 

Formulaire à renvoyer à : snudifo50@gmail.com

Circonscription :

Commune :

Nom de l'école :

Type d'école :

Nombre de classes et niveaux :

Dates du congé maladie (début/fin) :

Effectif classe :

Solution adoptée par les maîtres :

 

Remplaçants multiples (détailler) :

 

Votre email pour vous joindre :

05 février 2014

Le cadre des horaires scolaires et la responsabilité des enseignants

Plaquette d'informations pratiques concernant le cadre des horaires scolaires :

- qui est responsable au moment T ?

Plaquette-Horaires-Recto.jpg

Plaquette-Horaires-Verso.jpg

Position générale du fonctionnaire : attention aux partenaires multiples et aux écrits

Plaquette d'informations pratiques et réglementaires sur la position générale du fonctionnaire.

Attention aux "dérapages" liés à la multiplication des partenaires de l'école et des moyens de communication (écrits à destination de l'administration, compte-rendus, secret professionnel et discrétion professionnelle, obligation de réserve...).

Contactez le syndicat avant toute démarche écrite ou procédure non sollicitée par écrit par l'administration.

Plaquette-Responsabilite-Recto.jpg

Plaquette-Responsabilite-Verso.jpg

 

Image allongee elections 2014