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29 juin 2016

Votation citoyenne #LoiTravail

26 juin 2016

Quand la CFDT défendait les accords de branche

23 juin 2016

CTM du 16 juin : le Ministre impose son projet de décret malgré 10 votes contre sur 15.

Comité technique ministériel du 16 juin :

Projet de décret modifiant le décret de 2008 des PE

La ministre passe outre le vote contre majoritaire de 10 voix sur 15 FO, FSU, CGT, FGAF…

C’est la méthode du 49-3 !

 

La ministre étend les obligations de service des PE au-delà des 36 semaines de classe sur toute l’année

Le décret proposé inscrit notre temps de service sur « l’année scolaire » nouvellement définie comme s’étendant « du jour de la rentrée des élèves au jour précédent la rentrée suivante ».

C’est la logique qui a présidé au décret Hamon pour nos collègues du 2nd degré.

Ainsi tous les enseignants du 1er degré pourraient se voir imposer une amplitude de travail au-delà des 36 semaines de classe actuelles, sur la totalité de l’année, par le biais de la multiplication de situations dérogatoires déjà prévues par plusieurs décrets pour avancer vers la mise en place des 1 607 heures annualisées.

 

Une emprise plus grande du PEdT (article 3) à travers la mention explicite du POJET D’ECOLE, qui, de son côté, est régit par des circulaires qui renvoient au PEDT… Ce renforcement des territoires dans le service public d’éducation, prôné dans le récent rapport Cartron sur les rythmes, c’est la logique de l’inversion de la hiérarchie des normes du projet de loi El Khomri rejeté par la majorité de la population et dont FORCE OUVRIERE demande le retrait avec la CGT, la FSU, SUD, l’UNEF, l’UNL et la FIDL.

 

La multiplication sans fin des tâches dans le cadre des 108 heures annualisées : Si la plupart de ces missions figuraient dans la circulaire ministérielle de 2008 sur les 108 heures, assimilables à de simples recommandations, leur inscription dans le décret leur retire toute souplesse dans l’exécution pour les rendre contraignantes.

 

Les enseignants de pénitentiaire et en ESMS se voient imposer 108h supplémentaires (les 108 heures annualisées) sans aucune contrepartie financière : le Ministère adopte la logique du nivellement par le bas.

 

Une multiplication de sous-catégories territorialisées : une nouvelle catégorie de PE qui pourrait « exercer des missions particulières », définies « à l’échelon académique ou départemental» et bénéficier « d’un allègement de leurs obligations de services », lui aussi défini localement sans critère précis.

 

Malgré le vote contre FO ; FSU ; CGT et FGAF (seuls l’UNSA et la CFDT votant pour), la ministre a décidé de publier le décret.

Pour le SNUDI-FO, la décision ministérielle s’inscrit dans l’attitude plus générale du gouvernement qui décide de passer outre la volonté des salariés, des fonctionnaires, voire de la majorité de la population, en cherchant à graver dans le marbre la remise en cause du code du travail, du statut général de la Fonction publique et des statuts particuliers, notamment celui des enseignants du 1er degré.

Le rectorat de Créteil expérimentation

des classes à double-niveau CM2/6ème !

 ABANDON de ce projet !

Respect des statuts particuliers

des Professeurs des Écoles et des Professeurs de Lycées et Collèges !

Non au corps unique qui signifierait la remise en cause des droits de tous !

Exemple dans un collège, les élèves de 6ème auraient donc, par semaine, 4h de français (sur 4h30), 3h de Maths (sur 4h30), 1h d’anglais (sur 4h), 2h de sciences (sur 4h) et 2h d’enseignements artistiques (sur 2h) en commun avec les CM2…

La FNEC-FP FO Créteil alerte les personnels sur la signification de la mise en place de telles expérimentations pilotées directement par le rectorat. Celles-ci s’insèrent pleinement dans la mise en œuvre de la réforme des collèges dont nous exigeons l’abrogation.  Elles contiendraient, de fait, la remise en cause des statuts particuliers des professeurs du second degré qui prévoient qu’ils enseignent des connaissances disciplinaires à des élèves de collèges et lycées. Elles entraîneraient, de fait, une multiplication de réunions de «concertation» pour  les collègues. Ainsi, avec un tel projet, comment concilier les 24 heures hebdomadaires d’enseignement des professeurs des écoles avec les 18 heures des certifiés, au moment où la ministre de la fonction publique vient de publier un rapport sur le temps de travail des fonctionnaires (dans lequel est pointé le fait que les fonctionnaires ne feraient pas assez d’heures !!!) ?

Aux garanties statutaires définies nationalement par décret, ce projet oppose la définition locale des obligations réglementaires de service fixée par le conseil d’administration ou le «conseil école-collège». A la liberté pédagogique individuelle dans le cadre de programmes et horaires nationaux, il oppose l’obligation de s’insérer dans des projets pédagogiques locaux.

C’est la logique des projets éducatifs de territoire (PEdT) insérés dans la réforme des rythmes scolaires du 1er degré. C’est aussi la logique du projet de loi Travail rejeté par les salariés du privé et du public qui unissent leurs forces pour en exiger le retrait. C’est la logique de l’inversion de la hiérarchie des normes qui pulvérise les droits collectifs attachés au code du travail et aux conventions collectives.

Pour les CPE et les personnels administratifs qui travaillent en collège ? Devront-ils gérer les élèves de CM2 qui ne sont pourtant pas inscrits dans leur établissement mais dans une école élémentaire ?

Chacun comprend que cette «expérimentation» est le marchepied pour aller vers un corps unique fusionnant les corps des PE, certifiés et agrégés, remettant en cause les obligations de service de tous pour les aligner sur les 1607 heures de la fonction publique.

Chacun comprend aussi que, pour cela, il faudrait mettre en œuvre les  «recommandations» du rapport Caraglio-Leloup : suppression des circonscriptions du premier degré (et donc des prérogatives des IEN) pour placer les écoles et les PE sous la tutelle du chef d’établissement du collège du secteur renommé Établissement Public du Socle Commun. Tout ceci avec la disparition des programmes nationaux pour y substituer le PEdT et l’autonomie de l’établissement (inscrite dans la réforme des collèges et celle des rythmes scolaires).

C’est pourquoi la FNEC FP-FO Créteil demande l’abandon immédiat de ces expérimentations, l’abrogation de la réforme des collèges, l’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires et exige le respect des statuts particuliers de chacun :

22 juin 2016

Manifestation du 23 juin : Communiqué de J.-Cl. Maily

Cher(e)s camarades,

Dès l’annonce, ce matin, par la Préfecture de police de Paris de l’interdiction de manifester à Paris le
23 juin, le secrétaire général de FORCE OUVRIERE, en accord avec celui de la CGT, a pris l’initiative de
demander un rendez-vous rapide au Ministre de l’intérieur, qui a répondu favorablement.
Les deux secrétaires généraux se sont donc rendus au Ministère, à 11 heures, rencontrer Bernard
CAZENEUVE.
La discussion a été serrée et républicaine, tout en confrontant nos contingences réciproques. Le Ministre
insistant sur la fatigue des forces de l’ordre – ce que nous expliquons à FO depuis longtemps – nous a
proposé un parcours plus sécurisé.
Nous en avons parlé ensuite avec les 5 autres organisations dans le mouvement qui ont accepté la
proposition.
Ce faisant, nous faisons respecter une liberté fondamentale au même titre que la liberté de négociation, à
savoir, la liberté de manifester.
La manifestation est donc autorisée sur le parcours proposé, les unions régionales finalisant les
modalités, cet après-midi, avec la Préfecture de police.
Par ailleurs, nous avons obtenu le droit de manifester sur des modalités à déterminer le 28 juin.
Ce qu’il faut retirer de cet épisode, c’est qu’entre personnes responsables, de bonne volonté et
déterminées, quand le dialogue s’instaure, une solution peut être trouvée.
Ce serait bien qu’il en soit de même sur le cœur du dossier, à savoir le projet de loi travail.

Amitiés syndicalistes.


Jean-Claude MAILLY
Secrétaire général

08 juin 2016

Votation citoyenne #LoiTravail

Vous avez la parole :

 

06 juin 2016

Rapport de la sénatrice F. Cartron sur les rythmes scolaires

toujours plus de territorialisation,
toujours plus de remise en cause
statutaire avec un PEdT tout puissant

 

Généraliser le décret Hamon (dérogations)

Imbriquer davantage temps scolaire et hors temps scolaire

Des animateurs « gérés par le PEdT » pour des activités au rabais

L’école publique ravalée au rang de faire valoir municipal

Une seule issue : l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires !

Lire le communiqué de FO

PPCR : Communiqué de la FNEC FP FO

Apparence, communication et réalité

Dès l'origine, l'accord "Parcours professionnels, carrière, rémunérations" n'a pas été accepté par FO, CGT et Solidaires qui ont refusé de le signer, voici pourquoi dans le communiqué FO Communiqué PPCR.pdf

14 JUIN : Préavis de grève

Préavis de grève Fonction publique (Christian Grolier à Annick Girardin, Ministre de la Fonction publique) :

2016-06-02 LETTRE A MFP PREAVIS DE GREVE 14 juin 2016.pdf

02 juin 2016

EREA : 1er juin, 200 PE au ministère pour exiger le maintien des postes d’EEI en EREA

A l’appel de la FNEC FP FO, du SNUipp FSU, de la CGT et de SUD, deux cents collègues des EREA de
tout le pays se sont rassemblés près du ministère pour exiger le retrait de la note de service de la
DGRH et le maintien de tous les postes de PE éducateur en internat d’EREA (EEI).
Une délégation composée du SNUDI FO, du SNUipp FSU, de la CGT, de SUD et d’un PE éducateur
des EREA de Bourg en Bresse, de Claix, de Muret, de Redon a été reçue par le conseiller social de
la ministre et par des représentants de la DGRH.

La détermination des personnels est intacte

FO a indiqué que les nombreuses grèves, les rassemblements, les pétitions, motion diverses qui se
sont multipliées depuis la rentrée attestent de la détermination des personnels d’EREA à obtenir
le maintien de tous les postes d’EEI (Enseignant éducateur en internat) dans les EREA.
Ce 1er juin, étaient présentes des délégations des EREA de l’Ain, d’Ille et vilaine, de Haute Garonne,
de Savoie, de l’Essonne, de Loire Atlantique, de l’Isère, des Deux Sèvres, de l’Oise, de Seine
maritime … La preuve est faite que jouer le pourrissement ne fera pas renoncer les personnels.

L’existence des EREA est en jeu

Le profil particulier des élèves orientés en EREA nécessite que les surveillances de nuit soient
assurées par des PE qualifiés et spécialisés pour assurer à ces élèves le suivi et l’encadrement adapté
dont ils ont besoin, y compris la nuit. Remplacer des PE spécialisés par des assistants d’éducation
exposerait ces élèves et les personnels à des situations potentiellement dangereuses et à une
dégradation de leurs conditions d’accueil. C’est l’existence même des internats éducatifs et plus
largement des EREA qui est en jeu.
Le CHS CT M du 30 mai a adopté un voeu (FO FSU ont voté pour ; l’UNSA s’est abstenue)
demandant le maintien des postes d’EEI en EREA.

La ministre est restée sourde

Le conseiller social après avoir « entendu la demande » et « réaffirmé l’attachement du ministre
à la structure EREA » a renvoyé à une prochaine réunion entre le 7 et le 15 juin pour :
aborder la question des missions des PE éducateurs en internat d’EREA
les procédures d’orientation des élèves en EREA
la pédagogie dans le projet d’établissement
« à l’image de ce qui a été fait pour les SEGPA » a-t-il précisé !

Maintien de tous les postes d’EEI sans condition !

Pour FO le maintien des postes d’enseignant éducateur d’internat en EREA ne peut être conditionné
à l’ouverture de discussions sur les missions de ces personnels. Les PE éducateurs en
internat d’EREA appartiennent au corps des PE et à ce titre leurs ORS ne peuvent pas être
définies en référence à leurs missions sauf à vouloir préparer leur sortie du corps des PE.

1607 heures annualisées dont le contenu et l’organisation serait défini EREA par EREA
comme la précisé le représentant de la ministre au CHS-CT Ministériel du 30 mai.
C’est la logique de l’inversion de la hiérarchie de normes du projet de loi El Khomri. Pour
FO c’est inenvisageable !
FO invite tous les personnels des EREA à se réunir pour réaffirmer l’exigence, sans
condition, du maintien de tous les postes de PE Educateur en Internat d’EREA, à
transmettre ces motions à la fédération d’ici le GT du 7 juin.
Montreuil le 2 juin 2016

communiqué en PDF

01 juin 2016

Loi Travail : un nouvel élan avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi, retraités dans l’action !

La votation citoyenne organisée par les 7 organisations
syndicales doit permettre à tous les salarié-e-s, jeunes,
privé-e-es d’emplois, retraité-e-s et citoyen-ne-s
de s’engager dans la mobilisation.
PARTICIPEZ-Y EN DÉPOSANT LE BULLETIN DE VOTE !

Communiqué de lancement de la votation citoyenne

Rassemblement le 2 juin
Cherbourg au pont tournant de 12h00 à 14h00
et signature de la votation citoyenne
sur le marché et dans les entreprises (tract)