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30 janvier 2018

Réforme du Bac : la FNEC F.P. F.O. a rencontré le Ministre

Communiqué de la FNEC F.P. F.O. à la suite de la rencontre avec le Ministre le 30 janvier 2018.

 

28 janvier 2018

Mobilisation : non aux réformes du Bac et à Parcours sup

Une large intersyndicale appelle à la mobilisation (grève, manifestations...)

jeudi 1er février 2018

contre la réforme du Baccalauréat et celle de la sélection à l'entrée à l'Université.

Bac-Sup - Appel de la Coordination nationale de l'éducation 01-02-2018.pdf

 

Décryptage...

 

Le 1er février : mobilisation nationale intersyndicale
A l’appel des fédérations FNEC-FP FO, FERC-CGT, FSU, SGL,
Solidaires étudiant-e-s, SUD Education, UNEF, UNL

Appel de la Coordination nationale de l'Education à la mobilisation du 1er février


Les personnels sont appelés à la grève contre ce programme de régression


Pierre Mathiot, responsable de la mission ministérielle sur le lycée et le
baccalauréat, a remis au ministre le 24 janvier son rapport « Un nouveau
baccalauréat pour construire le lycée des possibles ». Que préconise-t-il ?

Toujours plus d’autonomie

C’est le principe qui préside ce rapport. Dans la continuité de la réforme du
collège et du DNB, Pierre Mathiot affirme « Nous ne croyons pas que le
nouveau lycée puisse être construit à partir d’un cadre national détaillé duquel
il serait difficile de s’échapper. » Les Conseils d’administration de chaque
lycée pourraient alors, au nom de la « juste prise en compte des singularités
des territoires et de l’autonomie éclairée des établissements », proposer leurs
propres « Majeures ». Dans ces conditions, le Bac ne peut être que local et
n’a plus rien d’un diplôme national.

Menace sur les disciplines

La scolarité du lycéen se déroulerait autour d’un tronc commun (appelé « unité
générale ») composé de quelques disciplines et enseignements dont le
volume passerait progressivement de 25 heures à 12 heures entre le premier
semestre de la Seconde et la Terminale ; une « unité d’approfondissement et
de complément » avec le choix des majeures, des mineures obligatoires et
une mineure optionnelle ; enfin 2 à 3 heures d’accompagnement. Les
enseignements communs sont censés former un « ensemble de
compétences » et « correspondre aux attendus de l’enseignement
supérieur ». Les mêmes attendus qui, dans le cadre du « plan étudiants »,
visent à instaurer la sélection à l’entrée de l’université.
D’un semestre à l’autre, d’une année sur l’autre, le lycéen pourrait changer
ses majeures, ses mineures… Et si l’établissement n’est pas en capacité de
proposer toutes les combinaisons, Pierre Mathiot a la solution : « dès lors que
les lycées pourront définir une partie de leur offre de formation du cycle
terminal, il nous paraît opportun de suggérer que cela puisse être organisé en
réseau d’établissements. » Cela programme la fin de la carte scolaire et la
multiplication des compléments de service et des fermetures de postes en
fonction de l’attractivité de tel ou tel lycée à tel ou tel moment.

Menace sur les postes, concurrence accrue entre les personnels

Aucun horaire disciplinaire n’est plus garanti, ce qui menace des milliers de
postes et le risque de voir se multiplier les compléments de service au gré des
choix locaux : « le lycée, selon les modalités et l’ambition de son pilotage
interne, peut devenir encore plus autonome, notamment dans l’utilisation de 
sa dotation horaire globale ». A la rentrée 2018, ce sont déjà 2600 postes aux concours qui
sont supprimés. Les premières estimations évaluent à 25 000 le nombre de postes que cette
réforme pourrait supprimer. Ce serait la contribution de l’Education nationale à l’objectif
gouvernemental de supprimer 120.000 de postes de fonctionnaires sur le quinquennat.

Un statut des enseignants à géométrie variable !

Pour les rendre compatibles avec l’organisation du lycée par semestres, le rapport n’exclut
pas « que la variation possible des heures de services soit encadrées et modérées (exemples
: de 16 à 20 heures pour un certifié, de 13 à 17 heures pour un agrégé) » (p.29). Des
obligations réglementaires flexibles pour des enseignants flexibles, au gré des besoins
locaux ! Le rapport persiste et signe : ne pas toucher au statut conduirait à « amoindrir la
liberté de choix des élèves. » (p29). L’obstacle à l’instruction, ce serait le statut des
enseignants !
Le rapport Mathiot poursuit, sans les citer, les orientations de la loi Peillon de 2013 et son
continuum allant du lycée à l’enseignement supérieur. Ainsi, Pierre Mathiot propose que les
professeurs de lycée enseignent à l’université pour « établir des passerelles solides entre les
deux mondes ». Mutualiser les ressources humaines du secondaire et du supérieur !
Alors que les COP et ex-DCIO ont été contraints de fusionner dans un corps unique de
Psychologues de l’Education nationale (soi-disant valorisant), que les fermetures de CIO se
poursuivent, le rapport défend l’idée d’une certification pour les professeurs (PP ou non) qui
suivraient l’orientation des élèves. Il s’agit ni plus ni moins que du transfert complet des
missions des personnels d’orientation aux professeurs.

Le Baccalauréat, diplôme national, premier grade universitaire : la cible à abattre

Le rapport accuse le Baccalauréat sous sa forme actuelle de tous les maux : « monstre
organisationnel », « complexe », « lourd », « chronophage ». La solution ? Des épreuves
ponctuelles en première et terminale comptant pour 40%. Le conseil pédagogique (que le
rapport recommande d’ouvrir aux parents, aux élèves élus, aux partenaires extérieurs...)
endosserait alors le rôle d’« instance d’arbitrage ». Quant au « Grand oral » sur des sujets
pluridisciplinaires définis localement : 15% ! C’est la même logique que le DNB qui consacre
l’évaluation du socle commun et les choix locaux. 75% des résultats obtenus par les élèves
pourraient être pris en compte dans l’application Parcoursup : c’est bien le baccalauréat
comme diplôme national qui serait remis en cause.

Pour défendre le baccalauréat, nos disciplines, nos postes, notre statut, l’avenir
de nos élèves : tous en grève le 1er février !

L’interfédérale nationale FERC CGT, FNEC FP-FO, FSU, SUD Solidaires, et les
organisations de jeunesse SGL, Solidaires étudiant-e-s, SUD Education, UNEF, UNL
appellent à la mobilisation le 1er février pour l’abandon du « plan étudiants » et le maintien du
baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire garantissant l’accès de
tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur
choix.
Les appels se multiplient dans de nombreux départements et académies pour appeler
l’ensemble des personnels à la grève.
Le SNFOLC appelle les personnels à réunir en heures d’information syndicale, en
assemblées générales pour répondre à l’appel de l’interfédérale décider la grève le 1er février.

La FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève : elle sera reçue par le ministre le 1er
février.

Le soir même, l’interfédérale nationale se réunira pour décider des suites de la
mobilisation pour gagner.

(lire ce communiqué SNFOLC en pdf)

contact Académie de Caen : fnec.caen@gmail.com

contact national : snfolc.national@fo-fnecfp.fr - 01.56. 93. 22. 44 - www.fo-snfolc.fr

Mobilisation pour les EHPAD 30/01/18

La situation dans les maisons de retraite/EHPAD est devenue intolérable pour les salariés, mais aussi pour les résidents.

c'est pourquoi, à l'initiative de FO (fédération des services publics et de santé privé-public), une grande journée de grève et de manifestations aura lieu le MARDI 30 JANVIER.

nous-mêmes, nos parents ou grand-parents, nous sommes tous susceptibles d'être confrontés à la maltraitance qui découle de l'intolérable insuffisance de moyens.

aussi l'Union Départementale FO soutient cette action, et demande à tous les syndicats FO de la Manche de se mobiliser solidairement.

Deux rassemblements auront lieu mardi 30 janvier à 14H00 :

- à SAINT-LÔ devant le Conseil Départemental 

- à CHERBOURG devant la sous-préfecture

avec demande que des délégations intersyndicales soient reçues.

Ci-dessous le communiqué commun et un tract.

39.appel-14_12_17_greve-ehpad.pdf

42.ehpad-appel-aux_residents - Manche.pdf

18 janvier 2018

Carte scolaire rentrée 2018 : alerte ! Pour le ministère, il faut « réduire la facture » pour FO, il faut répondre aux revendications des personnels !

Dans tous les départements, une avalanche de fermetures de postes se prépare...

Les postes de maternelles et les postes spécialisés particulièrement visés...

Les seuils mis à mal...

Dédoublement des CP et CE1 : un dispositif non réglementaire remettant en cause le statut des enseignants...

 

>>> Lire le communiqué complet sur la rentrée de janvier 2018

 

 

16 janvier 2018

Rassemblement à Cherbourg-en-Cotentin

Appel à rassemblement des personnels (enseignants, ATSEM...) et des usagers (parents d'élèves)
mercredi 17 janvier à 17h30 devant la Mairie de Cherbourg-en-Cotentin.

Pour protester contre la méthode de la Mairie et pour faire valoir, sur le fond, le respect des avis des conseils d'écoles et la revendication du retour massif à la semaine de 4 jours.

Pour le SNUDI F.O. Manche, il est plus que temps pour tous les enseignants de faire respecter le statut de fonctionnaire d'Etat et l'égalité républicaine !

Appel intersyndical à lire ici.

Pétition du SNUDI F.O. pour le retour à 4 jours pour toutes les écoles sur un calendrier national de 36 semaines.
Cliquez ici pour signer la pétition directement en ligne.
Cliquez sur l'image pour la télécharger.

capture-petition.jpg

15 janvier 2018

Après les enseignants référents, les ERUN

Le ministère s'est engagé à intervenir auprès des recteurs pour que chaque enseignant référent handicap (ERH) reçoive une IMP (Indemnité pour Mission Particulière) à 2500 €.
Depuis des mois, a eu lieu une mobilisation des personnels qui refusent une indemnité individualisée (IMP) pour un travail identique ! Une mobilisation soutenue par FO qui s’oppose à l’individualisation de la rémunération. 
À leurs côtés, le SNUDI F.O. n’a cessé de dénoncer, avec sa fédération, la FNEC-FP-F.O., et avec le SN-FO-LC (syndicat national FO des lycées et collèges), le principe des IMP créées avec la réforme du collège rejetée par l’immense majorité des enseignants de collèges. FO, en complète cohérence avec son vote contre le décret (*) au CTM du 8 mars 2017, est intervenu dès le 9 mars et systématiquement pour les 2500 € pour tous.
La seule garantie du maintien des 2500 € reste l’abrogation des IMP. 
Pour autant, le SNUDI F.O. n’oublie pas que l’engagement du ministère d’intervenir auprès des recteurs pour que chaque référent reçoive une IMP à 2500 € est une mesure conservatoire qui n’efface pas le décret. En effet, le décret initial n’est pas modifié. Qu’en sera-t-il l’an prochain et toutes les années suivantes ? Le SNUDI F.O. restera vigilant. (lire le communiqué complet)

Concernant les ERUN (ex-Matice), si nous estimons qu’un tel régime indemnitaire (IMP) est injuste pour l’égalité de traitement des personnels et qu’une réelle augmentation des salaires serait plus juste et égalitaire, l'intersyndicale nationale demande cependant, dans un premier temps, de respecter les engagements pris par l’administration après concertation avec les organisations syndicales. 
La CGT Educ’action, le SNUDI F.O. et SUD éducation demandent donc de prendre les dispositions auprès des rectorats pour que les Enseignant·es Référent·es Unité Numérique (ERUN), mais également toutes les catégories de personnels touchant ces IMP à taux variable, perçoivent le taux maximal de l’IMP de 2500 €... (lire la lettre intersyndicale au Ministre)

14 janvier 2018

"Plan lecture" : un outil contre l'école et les statuts

Lire le communiqué SNUDI F.O. sur le "plan lecture".

11 janvier 2018

Jour de carence : c'est reparti !

Communiqué du SNUDI F.O. sur le rétablissement d'un jour de carence pour les fonctionnaires.