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07 février 2017

Mouvement 2017 dans la Manche

Le serveur SIAM sera ouvert du 27 mars au 9 avril, c’est-à-dire  totalement sur période scolaire : vous aurez donc plus de temps pour vous renseigner en appelant les syndicats et les écoles.

L’Inspecteur d’Académie a encore souhaité revoir les règles du mouvement. Nous attendons le bulletin spécial mouvement 2017 qui sera envoyé sous peu sur la boîte Iprof.

L’année dernière, en cas de fermeture d’école (mais pas en cas de fermeture de classe), il avait été décidé que les collègues  conservaient l’ancienneté de leur ancienne école, ce qui les protégeait contre une nouvelle fermeture. Cette mesure est supprimée à la demande quasi-unanime des syndicats présents en CAPD.

Visiblement, la CAPD du 27 janvier a rejeté majoritairement une autre disposition proposée par l’IA sensée protéger les collègues de fermetures successives (toutefois, une école ferait exception, avec l’accord unanime des syndicats : le SNUDI FO aimerait savoir les raisons de cette exception…).

L’instabilité forcée des équipes et des moyens, les parents la perçoivent, et le privé progresse : la scolarisation dans l’enseignement privé pour la Manche atteint en 2016-2017 : 18,7% en maternelle, 20,9% en élémentaire (CTSD du 26 janvier).

 

Un blocage grandissant du mouvement aux conséquences inadmissibles et dangereuses pour les personnels :

Pour FO , ce qui gêne le fonctionnement du mouvement, c’est la carte scolaire concoctée par l’IA, les très nombreuses suppressions de postes-classes et les dispositifs hors des classes tels que « Plus de maîtres que de classes » (PDMQDC).

Ici ou là, les IA inventent des règles locales (départementales) et font des exceptions incompréhensibles pour tenter de ménager les collègues et pour pouvoir  fermer coûte que coûte des classes, pour mettre en œuvre les mesures d’austérité dans l’école publique.

 

Le danger, c’est encore une fois la remise en cause du statut de fonctionnaire et du droit à un poste et une classe pour tous. FO s’alarme qu’au lieu d’être affectés à une classe (cas d’ouvertures par exemple), de plus en plus d’enseignants soient affectés en tant que « moyen » pour une ou plusieurs écoles (« moyen supplémentaire » ou PDMQDC). Car ce que les collègues veulent et ce dont l’Education nationale a besoin, ce n’est pas d’autonomie et de dérégulation, ce sont des moyens et des classes.

Le danger, c’est aussi l’individualisation de la gestion des enseignants, la territorialisation et l’arbitraire, exactement comme dans le projet de réforme de l’évaluation.

 

De plus, l’IA souhaite introduire de nouveaux « postes profilés »…

Les plus grosses directions d’écoles (à partir de 13 classes) ne seraient plus accessibles par le biais du mouvement classique ou même sur liste d’aptitude, mais par une commission de recrutement, sans fondement réglementaire, comme dans le Calvados. FO trouve inacceptable de distinguer les écoles de 13 classes des autres, de suggérer que le métier n’est pas le même. On peut craindre des tentatives d’ingérence des territoires (municipalités ou comcom), qui depuis la réforme des rythmes scolaires, cherchent un interlocuteur unique pour déléguer de plus en plus tâches, et qui espèrent peser dans le choix du fonctionnaire d’Etat. Un autre risque, c’est celui de la mise au pas des équipes pédagogiques, par le biais d’un directeur qui ne serait plus seulement un relai dans les deux sens des informations, mais qui pourrait devenir un appui renforcé pour les réformes et injonctions de la hiérarchie, contre notre liberté pédagogique et la collégialité du conseil des maîtres. FO dénonce donc encore une fois l’opacité des « postes à profil » et le risque à sortir une nouvelle fois du paritarisme (CAPD).

Au sujet des dysfonctionnements du mouvement, FO revendique une deuxième série de vœux pour les collègues qui n’ont pas obtenu satisfaction au premier mouvement. Qui peut croire qu’il existe un obstacle technique ? Nous sommes face à une logique de gestion des postes qui ne cache pas un déni des  les aspirations des agents.

 

Pour FO , la question de l’évaluation et ses conséquences sur les carrières ne semblent pas avoir fait l’objet d’un débat lors de cette CAPD. Pourtant, le SNUDI FO réaffirme qu’il est capital de maintenir des notes. FO se positionne contre la mise en œuvre de mesures transitoires sur l’évaluation. Tant que le Ministère n’a pas promulgué le décret, il est inconcevable de mettre en application cette réforme. C’est une stratégie qui vise tout simplement à bloquer tout retour en arrière. FO revendique le maintien des notes adossées à l’ancienneté et des barèmes de promotion, meilleure garantie à ce jour d’avoir une lisibilité des progressions de carrière et des possibilités de recours.

 

Pour toute question contactez les représentants du syndicat :

 snudifo50@gmail.com – 07 82 97 25 81

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