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30 janvier 2017

Démissions de professeurs, licenciements de stagiaires, concours désertés

Le rôle de FO c’est de rétablir les faits

 

Déni de réalité

Les articles de presse se multiplient sur les démissions de professeurs suite à la publication d’un rapport sénatorial. La ministre minimise en parlant de démissions «extrêmement faibles». Pour d’autres, il est normal que le nombre de démissions soit multiplié par trois dans le 1er degré et par deux dans le 2nd degré entre 2012 et 2016, en raison du nombre de postes ouverts aux concours de l’éducation nationale : il fallait oser ! Ouvrir des postes aux concours conduirait à la démission ? Rétablissons les faits.

 

Rétablir la réalité des conditions de stage, de travail, c’est le rôle de FO La FNEC FP-FO n’a jamais cautionné le master comme condition d’entrée et mène ce combat depuis 2009. Afin que les reçus aux concours restent dans l’éducation nationale, pour la FNEC FP-FO, il faut rétablir des conditions de travail, de formation, de rémunération et d’accès au concours qui soient normales et faisables. La Ministre n’a toujours pas compris que les reçus aux concours sont des fonctionnaires stagiaires et non des étudiants en formation dans les classes. C’est du statut de la fonction publique d’Etat dont elle s’émancipe. Sont imposés aux stagiaires un master, des cours à l’ESPE, des mémoires, des frais de déplacement, un demi-service seul devant élèves avec une pression croissante. Et pour demain, la ministre prévoit la sélection à l’entrée des masters ! En 2012-2013, 65 stagiaires démissionnaient. En 2016, il y en a 434. A cela s’ajoute des pourcentages à deux chiffres en matière de licenciements et renouvellements de stage en 2015 et 2016. Après une telle année pour percevoir un traitement de 10% au-dessus du SMIC, il n’est pas étonnant que les stagiaires démissionnent.

 

Des milliers de postes non pourvus

La ministre annonce une «belle rentrée» avec 54 000 postes «en plus depuis 2012», mais les personnels dans les écoles, les collèges et les lycées n’en voient pas les effets. Et pour cause : dans le 2nd degré, un quart des postes ne sont pas pourvus au CAPES en 2012 et 2013, 30% en 2014, 20% en 2015 et 2016. Dans le 1er degré, en 2016, 665 recrutements n’ont pas été effectués.

 

Le rôle des contre-réformes

En 2013, 900 enseignants titulaires démissionnaient. En 2016, ils sont 1 985. Ce n’est pas le nombre de postes aux concours qui conduit à la démission, ni l’égarement vers ce métier de jeunes au chômage. Ce sont des titulaires qui décident aussi de partir car contre-réforme après contre-réforme, l’autorité des enseignants, la liberté pédagogique individuelle, le cœur du métier ont été volontairement détruits.

La mise en place de l’évaluation est un danger majeur et ne va pas dans le sens de l’attractivité pour devenir professeur : toute antériorité de carrière disparaît pour donner place à un entretien professionnel où seraient surtout considérées des compétences autres que celles de l’enseignement. La ministre n’invente rien : ce sont les mêmes méthodes qui ont poussé vers la sortie les 22 000 fonctionnaires de France Télécom vers la sortie. D’ailleurs, l’embauche massive de contractuels a déjà commencé.

 

La FNEC FP-FO, la CGT Educ’action, et SUD Education appellent les personnels à participer aux rassemblements organisés le 1er février afin d’y déposer l’ensemble des motions, pétitions, prises de position demandant l’abandon du projet ministériel sur l’évaluation.

DEVANT LE RECTORAT DE CAEN : MERCREDI 1er FÉVRIER 14H

Démissions, licenciements.pdf

Contractuels : pire que l'intérim !

L’examen du projet de circulaire concernant la rémunération et du recrutement des contractuels de l’enseignement, de l’éducation et de l’orientation s’est terminé le 5 janvier. Sur quelques points, grâce à l’intervention syndicale, il pourra constituer des points d’appui pour la défense des personnels. Il dispose notamment que les agents recrutés durant le mois de septembre, pour des services qui couvrent l’année, seront payés pendant les congés scolaires. Pour le reste, le texte constitue un terrible outil de dérèglementation qui laisse le champ libre aux rectorats.

Rémunération : à la tête du client

Le décret du 29 août prévoit que l’agent est recruté à l’indice minimum de sa catégorie. Il peut être recruté à un indice supérieur en fonction « de l’expérience professionnelle détenue, la rareté de la discipline ou la spécificité du besoin à couvrir ». « Il pourra être tenu compte de la situation géographique ou des difficultés sociales des établissements d’exercice » indique la circulaire. Et tout cela serait négocié localement. Et si l’agent change d’académie dont les besoins sont différents ? Aucune garantie. Le salaire peut baisser, reconnaît le ministère.

La rémunération dépendrait aussi de l’évaluation. Une grille indicative avec des niveaux d’indice a été présentée. Pour le ministère, cette grille constituerait une base de négociation au niveau local, pour définir « l’atterrissage » de l’agent à un niveau indiciaire donc à un niveau de salaire. En clair, chaque agent peut être rémunéré différemment en fonction de sa situation et des résultats de son évaluation, au cas par cas.

À toute demande de garantie nationale, le ministère répond besoins spécifiques des académies et recrutement local = rémunération locale = 0 garantie.

Attention, rien n’empêche les rectorats de mettre en place une grille d’avancement avec automaticité du passage dans l’échelon supérieur. Cela a été prévu par les rectorats de Rouen ou d’Orléans-Tours par exemple et Force Ouvrière est intervenue pour défendre les intérêts des personnels.

Entretien d’appréciation de la valeur professionnelle : chantage au salaire et au licenciement

La grille de compétences ressemble fort à celle du projet d’évaluation des enseignants titulaires. La grille de compétences indicative mentionne des «compétences» vagues telle que «respecte et fait respecter les principes d’égalité, de neutralité, de laïcité, de tolérance, de refus de toutes discriminations» ou

«adopte une attitude favorable à l’écoute et aux échanges avec les membres de la communauté éducative» sans une ligne sur les savoirs disciplinaires ! C’est l’évaluation couperet, chantage à la rémunération et au licenciement !

 

Cette gestion des contractuels, foulant au pied la notion même de garantie collective s’inscrit dans le projet d’évaluation des enseignants et dans la continuité de la loi Travail.

 

FO continue à défendre les revendications des personnels, à tous les niveaux et revendique une grille indicative nationale pour la rémunération (correspondant à un niveau de diplôme) et d'avancement automatique au moins tous les 3 ans.

 

Parce que FO s'oppose à une fonction publique contractuelle, FO réaffirme son attachement à la Fonction publique d’État garante pour ses agents des mêmes garanties collectives dans le respect du Statut général et des statuts particuliers et exige le respect du Statut général qui indique que tout emploi civil permanent doit être occupé par un fonctionnaire.

FO invite les personnels à contacter leur syndicat départemental pour toute question ou difficulté. Ne restez pas isolés !

 

Tout comme le nouveau projet d'évaluation des contractuels, le projet d'évaluation des enseignants titulaires ne doit pas voir le jour.

Rassemblement le 1er février à l’appel de FO, CGT et SUD, devant le Rectorat de l’Académie de Caen, et devant le ministère à Paris, exigeons le retrait du projet d'évaluation des enseignants.

2017-01 contractuels.pdf

26 janvier 2017

Contre le projet d'évaluation des enseignants

RASSEMBLEMENT MERCREDI 1er FÉVRIER 14h devant le Rectorat

(168 rue caponière à Caen)

 

Tract intersyndical pour l'Académie de Caen :

capture-2017-02-01.jpg

Le SNUDI FO a élaboré deux documents synthétiques expliquant pourquoi la réforme de l'évaluation est néfaste et doit être abandonnée : mensonges sur le passage à la Hors-classe, revalorisation ridicule, arbitraire de la grille de compétences, recul du paritarisme et des CAPD...

A lire et à diffuser sans modération !

 

Journal 4 pages supp-JANVIER SNUDI-FO-50---.pdf

Journal 4 pages supp-DECEMBRE SNUDI-FO.pdf

2e mobilisation pour les ATSEM

Le SNUDI FO soutien les revendications des ATSEM : les Atsem sont appelées à se mobiliser le 1er février.TRACT - ATSEM - TEMPS DE TRAVAIL.pdf

ATSEM - Préavis de grève adressé à Annick GIRARDIN Ministre de la FP pou....pdf

ATSEM - Préavis de grève adressé à Bruno LE ROUX Ministre de l'Intérieur....pdf

24 janvier 2017

Réforme de l'évaluation : les 2 synthèses à consulter

Le SNUDI FO a élaboré deux documents synthétiques expliquant pourquoi la réforme de l'évaluation est néfaste et doit être abandonnée : mensonges sur le passage à la Hors-classe, revalorisation ridicule, arbitraire de la grille de compétences, recul du paritarisme et des CAPD...

A lire et à diffuser sans modération !

 

Journal 4 pages supp-JANVIER SNUDI-FO-50---.pdf

Journal 4 pages supp-DECEMBRE SNUDI-FO.pdf