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19 décembre 2014

Propos ministériels sur la prime ZEP

Les propos de la Ministre du 17/12 concernant l'augmentation de la prime ZEP "pour inciter les enseignants à venir et à rester dans l'éducation prioritaire" ne font pas oublier ceux du 25 octobre dernier chez Ruquier : en réponse à une question sur la crise du recrutement, elle a répliqué à propos des enseignants : "Enfin, ces gens, ce n'est pas l'argent qui les attire, sinon ils ne feraient pas enseignants." Et elle a ri - tout heureuse de sa boutade... (article du Point).
Le Snudi redonne ici les chiffres de la baisse continue du pouvoir d'achat des enseignants :

  Traitement net en sept 2010 Traitement net avril 2014 Perte de 1,6 % en bas de la fiche de paye Manque à gagner net mensuel puisqu'il n'y a pas eu rattrapage de l'inflation depuis 2010 Traitement si revendication 8 % et + 50 points
soit 200 € satisfaite
PE 5ème 1750 € 1740 € - 10 € 140 €
soit salaire théorique 1890 €
2090 €
PE 6ème 1804 € 1775 € - 29 € 144 €
soit salaire théorique 1948 €
2148 €
PE 7ème 1913 € 1881 € - 32 € 153 €
soit salaire théorique 2066 €
2266 €
PE 8ème 2052 € 2018 € - 34 € 64 €
soit salaire théorique 2216 €
2416 €
PE 9ème 2191 € 2155 € - 36 € 175 €
soit salaire théorique 2366 €
2566 €
PE 10ème 2365 € 2326 € - 39 € 189 €
soit salaire théorique 2554 €
2774 €
PE 11ème 2543 € 2501 € - 42 € 203 €
soit salaire théorique 2746 €
2946 €

Ce ne sont pas les 33€ (bruts !) mensuels d'ISAE qui corrigent le tir...

La refondation de l’Ecole Prioritaire : vers l'autonomie et la territorialisation

La refondation de l’Ecole Prioritaire pour aller vers l’autonomie et la territorialisation

et mettre en cause les garanties statutaires des personnels


La refonte de l’Education prioritaire en cours n’a simplement pour but de revisiter la carte de l’Education prioritaire en modifiant les secteurs, RRS, ECLAIR ou REP. Elle vise à mettre en place une nouvelle organisation de l’Ecole basée sur le renforcement de l’autonomie des établissements regroupés en réseau avec un projet contraignant, du travail en équipe, sans limite et toujours plus imposé. Dans ce cadre, les garanties statutaires volent en éclat pour laisser la place à des obligations définies localement qui détérioreront encore plus les conditions de travail actuelles des personnels.
La refonte de l’Education prioritaire est articulée autour de 14 mesures-clés regroupées dans 3 axes prioritaires et publiées dans un dossier ministériel du 16 janvier 2014 : « refonder l’Education Prioritaire » . Ces mesures sont complétées de dispositions concrètes intégrées dans un « référentiel de l’éducation prioritaire » qui seront imposées aux enseignants, d’abord en REP puis à tous.

Education prioritaire, dotations horaires Le dossier n’est pas clos !

Depuis plusieurs semaines la mobilisation des personnels des établissements en zone d’éducation prioritaire ne se dément pas. Elle  s’est encore confirmée le 17 décembre dans la manifestation de la région parisienne qui a réuni près de 2000 participants et dans les rassemblements qui ont eu lieu devant les rectorats en province.

Le communiqué de la FNEC FP FO :

communique_zep.pdf

« Référentiel métier » des directeurs d’école

Avec le nouveau « référentiel métier », les directeurs d’école
sont-ils encore fonctionnaires d’Etat ?
Une nouvelle étape dans la territorialisation

La ministre a publié au BO spécial n° 7 du 11 décembre trois textes relatifs aux missions et à la
formation des directeurs, sans que le SNUDI-FO n’ait été consulté.
Alors que le décret du 24 février 1989, toujours en vigueur, définit en une page les missions et les
tâches du directeur d’école, le référentiel publié le 11 décembre organise en trois pages et sept

flag.directeurs.jpg

pages d’annexes le transfert sur les directeurs de toute une série de compétences assurées aujourd’hui par l’Etat.
Ce référentiel s’inscrit dans la mise en oeuvre de la « refondation de l’école », de la
« réorganisation de la formation des enseignants » et de la « nouvelle organisation du temps scolaire des écoles ». Il devient l’instrument de la mise en place des rythmes scolaires dans l’école sous la double autorité de l’Education nationale et des élus politiques territoriaux.

 

Ce référentiel, publié sous la forme d’une simple circulaire,
ne peut se substituer au décret du 24 février 1989
qui reste le texte réglementaire de référence.
Le SNUDI-FO revendique le strict respect du décret du 24 février 1989

 

Communiqué de la FNEC FP FO :

référentiel métier directeurs 18-12.pdf

 

 

Conseils de vie périscolaire (CVP) à Lyon

Dans le Rhône, la territorialisation de l’école publique en marche

Le 10 décembre, Mme Brugnera, adjointe aux affaires scolaires de la ville de Lyon s’est adressée aux directeurs d’école de la ville pour les informer de la mise en place « d’instances d’échange et de suivi de la réforme des rythmes scolaires ». Ces instances se déroulent sous l’égide du projet éducatif territorial (PEDT) de la ville de Lyon.

 Seraient mis en place des conseils de vie périscolaire (CVP) qui auraient pour mission de «  contribuer  à  améliorer  le  contenu  de  l’accueil  de  loisir,  de  recueillir  les  éléments d’évaluation de la réforme et de créer des passerelles entre les projets d’école et ceux de l’accueil de loisir »

 

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Des directeurs convoqués par la mairie pour des réunions obligatoires

 

Ces CVP serait composés, outre du directeur du centre de loisir, de parents d’élèves, d’agents municipaux, du coordonnateur du PEDT, d’enseignants volontaires et du directeur d’école (dont la présence, elle, ne semble pas basée sur le volontariat !) Pour les collègues adjoints, de nouvelles réunions sont ainsi programmées. Si le volontariat est la règle, il y a fort à parier que les pressions vont être importantes pour que les collègues y participent ! Quant aux directeurs, ils se verraient imposer une nouvelle réunion obligatoire, qui plus est imposée non pas par l’Education Nationale mais par la mairie !

  Le SNUDI-FO intervient immédiatement auprès de l’inspecteur d’académie afin qu’il garantisse que la participation des directeurs à ces CVP soit facultative et qu’il veille à ce qu’aucune pression ne soit faite sur les collègues adjoints pour qu’ils y participent.

L’école publique devient l’annexe du centre de loisir

Depuis la rentrée, à Lyon comme ailleurs, et quelle que soit l’organisation choisie, les collègues constatent les effets néfastes de la réforme : les élèves sont plus fatigués et perdent leurs repères entre les activités scolaires et périscolaires et les enseignants subissent une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail, les salles de classe sont souvent occupées par le périscolaire.

 Partout le périscolaire prime sur le scolaire et l’école publique se transforme en une multitude de centres de loisirs low-cost : d’ailleurs, selon les termes mêmes du courrier ce sont les écoles qui sont « associées » aux centres de loisirs !

« Créer des passerelles entre le projet d’école et le projet d’accueil de loisirs »

 Avec ces conseils de vie périscolaire, le but de la mairie est simple : sous couvert de consultation, associer les enseignants à la mise en place de la réforme.

Les collègues n’ont pas voulu de cette réforme qu’on leur a imposée, ils constatent tous les jours sur le terrain les dysfonctionnements qu’elle entraîne... et maintenant on leur demande de se réunir sous l’égide de la mairie pour améliorer les choses et pour « créer des passerelles entre le projet d’école et le projet d’accueil de loisir ! »

 Le projet éducatif territorial (PEDT) contre l’école de la République

On est bien ici dans le cadre du projet éducatif territorial (PEDT) défini par la circulaire n°2013-36 : « L'objectif  du  projet  éducatif  territorial  est  de  mobiliser  toutes  les ressources  d‘un  territoire  afin  de  garantir la continuité éducative entre,  d‘une  part les projets des écoles et, d‘autre part, les activités proposées aux enfants en dehors du temps scolaire. »

 Avec la réforme des rythmes scolaires, ce sont les collectivités territoriales, à travers le PEDT qu’elles initient qui deviennent « garantes » de la continuité éducative entre les projets pédagogiques élaborés par les enseignants et les activités animées par les associations diverses qu’elles auront choisies.

 La circulaire indique également :  «  Le  projet  éducatif  territorial  (PEDT)  formalise  une démarche  permettant  aux  collectivités  territoriales  volontaires  de  proposer  à  chaque enfant  un  parcours  éducatif  cohérent  et  de  qualité  avant,  pendant  et  après  l’école, organisant  ainsi,  dans  le  respect  des  compétences  de  chacun,  la  complémentarité  des temps éducatifs. »

  Le PEDT a donc vocation à empiéter sur le temps scolaire. Les élus pourront donc « prendre la main », au nom de la cohérence éducative dont ils deviennent « garants » et à travers le PEDT qu’ils contrôlent, sur le « parcours éducatif » de l’enfant, y compris pendant l’école !

Les équipes pédagogiques ne seront-elles pas sommées de « mettre en cohérence » leurs projets pédagogiques, leur emploi du temps, leurs horaires de travail avec le PEDT ?

Plus que jamais, l’heure est à la résistance contre cette réforme qui menace les fondements même de l’école publique républicaine et le statut des enseignants fonctionnaires d’Etat.

Le SNUDI-FO revendique :

Aucune obligation pour les directeurs de participer aux CVP !

Aucune pression sur les adjoints pour qu’ils y participent !

Abrogation des décrets sur les rythmes scolaires !

Le SNUDI-FO invite tous les collègues à signer la lettre ouverte à la

ministre Mme Vallaud-Belkacem pour l’abrogation des décrets sur les

rythmes scolaires.

La fédération FO de l’enseignement va convoquer une intersyndicale nationale sur cette question.

18 décembre 2014

Compte-rendu rassemblement de Cherbourg-Octeville

Depuis plusieurs semaines la mobilisation des personnels des établissements en zone d'éducation
prioritaire ne se dément pas. Elle s'est encore confirmée mercredi 17 décembre.

COMPTE-RENDU RASSEMBLEMENT du mercredi matin 17/12 :
80% des collègues de Cachin étaient en grève aujourd'hui (déjà 90% vendredi dernier).
100% d'intention de grève avaient été déposées sur les écoles et collèges du réseau ECLAIR des Provinces.
Les écoles de la Polle, Doisneau et Jaurès maternelle étaient fermées avec 100% de grévistes.
De nombreux parents étaient présents.
Chaque défilé était animé de plusieurs bannières.
En tout, environ 150 personnes étaient présentes.
Les deux cortèges se sont rejoints devant la Mairie de Cherbourg-Octeville à 11h.
 
Prise de parole de l'intersyndicale : discours disponible ici.
Annonce d'action décidée en AG : rassemblement le samedi 17 décembre matin.

Coup de théâtre : une lettre de Mme la Ministre de l'EN, adressée à M. le Ministre de l'Intérieur est alors remise par M. Houllegatte, Maire de Cherbourg-Octeville aux organisations syndicales, puis en partie lue par M. le Maire aux personnes rassemblées sur la place de la République : lettre disponible ici.
Ce courrier double l'annonce ministérielle diffusée par la presse et sur le site du Ministère.
Mme Vallaud-Belkacem y annonce une réforme de l'attribution des moyens pour tous les établissements (indépendemment de l'éducation prioritaire). Cette lettre est floue sur beaucoup de points, nous exigerons des précisions et vous les diffuserons.
Le Maire ajoute : nous voulons dans le CARE (Contrat académique de réussite éducative) surveiller l'évolution du caractère prioritaire de la Polle et Fraternité et travailler avec le Ministère de l'EN pour offrir plus de moyens.
 
Les organisations syndicales enseignantes annoncent : le traitement particulier de La Polle et Fraternité est une première victoire de la mobilisation cherbourgeoise mais les revendications ne sont pas entendues !
 
On s'interroge donc sur la nature des moyens et sur leur pérénnité... Il est à craindre que les moyens évoqués par l'administration ne soient pas au niveau de ceux dont on dispose actuellement dans le cadre de la ZEP Cachin...
Comment accueillir décemment les élèves fragiles (PPRE passerelle...) au collège avec des temps de concertation fortement diminués ? Comment parler de maintien des moyens quand il ne s'agit que d'une fraction de maître+, que de quelques classes allégées, et quand dispaissent les dispositifs d'accompagnement zep (études dirigées, tutorat, taux d'encadrement vie scolaire...) ?
 
Pour FO, à Cherbourg-Octeville :
Des moyens sont annoncés pour 4 ou 3 ans (prime Zep) dans les écoles du quartier
MAIS
Il s'agit de museler les revendications !
On nie les besoins des équipes pédagogiques, les besoins des élèves !
Il n'y a plus de label "Education prioritaire" !
Il n'y a plus de réseau !
Il n'y a plus les moyens zep à Cachin !
 
La pédagogie de réseau, innovante, est belle et bien stoppée nette à Cachin et dans les écoles du quartier !
Mobilisation massive prévue dans un mois : le samedi 17 janvier 2015

Discours de Jean-Claude Mailly

DISCOURS

JEAN-CLAUDE MAILLY

16 décembre 2014

_____________________________________________

 

 

Nous sommes plus de 6 000.

 

Merci à tous d’être présents.

 

Merci aux unions départementales et fédérations d’avoir organisé des délégations.

 

Aujourd’hui, Place Vauban, à quelques encablures des ministères et de Matignon, FORCE OUVRIERE lance un avertissement au Gouvernement.

 

La crise n’en finit plus. Démarrée à la fin des années 70, avec des hauts et des bas, elle s’est profondément aggravée à partir de l’été 2007, il y a donc  maintenant plus de 7 ans. Il ne sert à rien de tourner autour du pot : c’est une crise du système capitaliste avec une captation des richesses produites, une capitulation des pouvoirs publics qui ont favorisé libéralisation, privatisation et déréglementation, un recul de la démocratie et une montée de la ploutocratie.

 

De renoncement en renoncement les gouvernements successifs au plan européen ont instauré l’austérité comme la solution unique, celle qui en fait protège la rente et fragilise celles et ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre.

 

J’entends déjà ceux qui vont dire que le secrétaire général de FORCE OUVRIERE a quelques références marxistes. Et oui mes chers camarades, je n’en ai pas honte, je pense même en être fier car, quoi qu’en disent les bien-pensants, les tenants de la pensée unique, des libéraux cathodiques ou le président du Medef, la lutte des classes est une réalité quotidienne que seuls les aveuglés ne peuvent voir ou constater.

 

Cela fait deux ans que nous expliquons que pratiquer une politique de rigueur ou d’austérité est triplement suicidaire, socialement, économiquement et démocratiquement.

 

Socialement parce qu’en France comme ailleurs cela remet en cause ou écorne les droits sociaux.

 

Economiquement parce que le résultat c’est l’absence de croissance, une augmentation de la dette publique, une explosion du chômage et des inégalités, un risque de déflation.

Démocratiquement parce que presque partout se développent des mouvements de rejet de l’autre, comme c’est toujours le cas dans les périodes de crise profonde qui leur servent de terreau.

 

Alors oui, il est plus que temps qu’au niveau européen soit mis fin aux dogmes stupides et que l’Europe apparaisse non comme la fiancée des marchés financiers mais comme la compagne du progrès social, économique et démocratique.

 

Européens nous le sommes, très critiques aussi – cela va de pair. C’est ainsi qu’avec nos camarades des autres pays nous revendiquons chaque année pendant 10 ans un plan de relance d’au moins 260 milliards d’euros par an.

 

De ce point de vue le plan dit Juncker est très largement insuffisant et essentiellement basé sur les capitaux privés, c’est-à-dire sur un rendement des placements guidant les choix à opérer.

 

Avoir accepté le pacte budgétaire européen – sans même rechigner – est une faute lourde qui corsète la politique économique et sociale suivie.

 

Comment expliquer autrement l’absence de coup de pouce au Smic, le gel du salaire des fonctionnaires, l’appel aux rémunérations hors salaires, par nature aléatoires et flexibles ?

 

Comment expliquer autrement le recul incessant du service public républicain dans son rôle et ses missions ?

 

Comment expliquer aussi, au-delà des critères politiques, la réforme territoriale en cours qui affaiblit les collectivités tout en remettant en cause l’unité républicaine ?

 

Tout cela confirme une seule logique : accepter une politique économique libérale conduit à l’autoritarisme social.

 

Tout en se disant partisan de la formule floue du dialogue social, le gouvernement la pratique à l’économie. Ainsi va-t-il réunir les interlocuteurs sociaux pour faire le point sur la loi dite de sécurisation de l’emploi qui a fait suite à l’ANI de 2013 que FORCE OUVRIERE a combattu.

 

Quand on sait ce qu’il y a dans les tuyaux (2 ans de maintien dans l’emploi c’est trop long et il faut plafonner les indemnités de licenciement dans les jugements) on mesure qu’une loi déjà très libérale ne l’est pas encore assez et qu’il faut aujourd’hui ajouter de la flexibilité à la flexibilité, de la précarité à la précarité.

 

Pour donner des gages, conformément aux pactes signés, à la commission européenne il faut dès lors s’engager sur des réformes dites structurelles qui ne sont que des contre réformes sociales.

 

Qui peut croire sérieusement un seul instant que :

 

·        La remise en cause des seuils et des IRP favorisera l’emploi ;

 

·        Que pour embaucher il faut d’abord licencier allègrement et en toute liberté patronale ;

 

·        Qu’élargir le travail le dimanche ou le soir créera de l’emploi et émancipera les salariés ?

 

·        Que les heures supplémentaires sont trop payées et qu’il faut donc pouvoir remettre en cause les 35 heures ?

 

·        Qu’il faille remettre en cause la justice prud’homale.

 

Nous pourrions allonger la liste.

 

Ce sont là des erreurs économiques, sociales et historiques. Ce sont des renoncements démocratiques et républicains.

 

Considérer que l’orientation économique prioritaire c’est l’allègement du coût du travail et la réduction systématique des dépenses publiques et sociales, c’est commettre le même type d’erreur et de faute que dans les années 30.

 

Le succès de FORCE OUVRIERE aux élections dans la Fonction Publique est aussi, mes chers camarades, un succès pour les valeurs républicaines.

 

Nous gardons et renforçons notre première place dans la Fonction Publique d’Etat avec des progressions notables dans différents secteurs tels l’Education Nationale, les Finances, l’Ecologie, la Défense ou la Poste. Nous progressons dans l’Hospitalière et dans la territoriale.

 

FORCE OUVRIERE est la seule des trois grandes confédérations à progresser dans les 3 Fonctions Publiques.

 

C’est le fruit de nos positions et de la campagne menée par les militantes et militants, un vrai travail de terrain qui est la base existentielle de syndicalisme.

 

C’est aussi la cohérence depuis années de nos positions, analyses et revendications à la fois vis-à-vis des agents publics mais aussi des usagers citoyens avec la défense du service public républicain.

 

Et ce combat pour la république sociale ne s’est pas arrêté le jour des élections le 4 décembre 2014. Nous allons le poursuivre tant il est essentiel.

 

Au cours des nombreuses visites de sites ces dernières semaines, nous avons pu mesurer nombre de disfonctionnements ou reculs préjudiciables :

 

·        Des soignants contraints de travailler 3 week-ends sur 4 ;

 

·        Des contrôleurs sanitaires qui ne sont plus en mesure de contrôler la qualité des viandes, ce qui augure de nouveaux scandales à venir ;

 

·        Des fermetures nombreuses de sites publics, par exemple dans les Finances :

 

·        des réductions drastiques dans la Défense ;

 

·        des inquiétudes fortes dans l’Education Nationale avec la territorialisation ou des problèmes de sécurité possibles pour les enfants avec la pétaudière des rythmes scolaires.

 

Les exemples de remise en cause pullulent malheureusement.

 

Les bons résultats dans le privé nous confortent également sur le bien-fondé de nos analyses et revendications, celles du syndicalisme libre et indépendant. Je ne citerai qu’un exemple, celui d’Airbus où nous avons fortement progressé à Nantes, Saint-Nazaire et Toulouse, Toulouse où FORCE OUVRIERE a accru son score de 11,8 points pour atteindre aujourd’hui plus de 57% !

 

Mes chers camarades, à l’heure où le patronat descend dans la rue en posant des cadenas à Bercy, le cadenas étant, je le rappelle, une preuve d’amour, à l’heure où pourtant le gouvernement répond largement à ses attentes il est plus que temps de rappeler quelques positions et revendications fondamentales.

 

Mettre fin à l’austérité est aujourd’hui une ardente obligation. Aujourd’hui cela doit passer prioritairement par :

 

·        Une augmentation du Smic et du point d’indice et, dans la foulée, une renégociation des minima conventionnels, des classifications et des grilles. Refuser le coup de pouce au Smic sous prétexte que la politique menée est celle de l’allègement du coût du travail et que compte tenu des exonérations de cotisations patronales, toute augmentation du Smic coûte cher à l’Etat est inadmissible et c’est un véritable mépris pour les salariés.

 

Je rappelle la revendication de FORCE OUVRIERE : un Smic à 80% du salaire médian, soit aujourd’hui, 1 780 euros bruts/mois.

 

·        Une remise à plat de toutes les exonérations de cotisations patronales dont la pertinence n’est pas démontrée et qui transfère le coût des entreprises vers les ménages.

 

·        La mise en place d’une grande réforme fiscale basée sur la justice et l’équité tant pour les citoyens que pour les entreprises.

 

·        La fin des réductions de dépenses dans le service public qui pénalisent à la fois les fonctionnaires et les usagers. Il n’y a pas de république sans service public et de service public sans agents du service public.

 

·        L’arrêt des réformes telles que la réforme territoriale qui de la constitution de grandes régions au découpage surprenant, à la remise en cause des départements et de nombreuses communes va éloigner le service public des usagers et accroître le sentiment d’abandon républicain.

 

·        Le renforcement de la politique industrielle qui, à l’opposé de l’erreur sur l’allègement du coût du travail, doit mettre l’accent sur l’innovation, l’investissement, la recherche et l’éduction.

 

·        La réorientation de toutes les aides publiques aux entreprises.

 

S’agissant d’argent public, l’existence de contreparties impose des aides ciblées avec engagement réciproque et contrôle, ce que ne sont bien entendu ni le CICE, ni le pacte de responsabilité.

 

Un pacte de responsabilité et d’austérité dont nous demandons le rejet ou le retrait.

 

Dès le début nous avons expliqué qu’il n’y aurait pas de contreparties, que les 41 milliards d’euros d’aides aux entreprises sur 3 ans, financés par 50 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques et sociales, étaient un gaspillage et une erreur économique.

 

Tout miser sur l’allègement du coût du travail et s’inscrire dans la marche infernale du dumping social, c’est remettre son avenir dans la main des marchés et attendre de l’extérieur, c’est-à-dire des autres, une clémence et une relance.

 

L’ancrage dans le libéralisme économique, la dérive vers le système anglo-saxon sont contraires aux valeurs républicaines et à la république sociale. C’est la primauté de la liberté individuelle contre la liberté collective, c’est la liberté du renard dans le poulailler.

 

Quelle est la position du gouvernement dans les négociations internationales comme le TTIP ou l’accord UE/Canada ? Va-t-il accepter la remise en cause de normes sanitaires, sociales et environnementales et donner, d’une certaine manière, aux multinationales le pouvoir de sanctionner les Etats ?

 

Pour le moment c’est plus que flou et quand c’est flou, il y a un loup !

 

Et que penser du projet de loi de M. MACRON, un projet de loi mêle tout qui contient des dispositions socialement inacceptables et dont le Conseil d’Etat déplore l’absence sérieuse d’étude d’impact. Ce n’est pas un projet de progrès et de liberté mais de régression et de libéralisme !

 

C’est notamment le cas s’agissant du travail le dimanche. Penser un seul instant que cela créera de nombreux emplois relève de l’aveuglement et de l’idéologie. Non seulement le pouvoir d’achat n’est pas extensible en fonction des heures d’ouverture, mais un magasin crée éventuellement de l’emploi si ses concurrents sont fermés. Cela s’appelle capter la clientèle.

 

Dans le projet de loi en discussion, non seulement on passerait de 5 à 12 dimanches par an, mais on passerait de dérogations sectorielles – condamnés par le BIT – à des dérogations géographiques aux contours aussi flous que la réforme territoriale. Et le projet en cours n’est toujours pas, selon nous, conforme à la convention 106 de l’Organisation Internationale du Travail.

 

Au final, ce serait une marche de plus vers la banalisation et un frein à l’émancipation et à la vie privée.

 

Dire, par ailleurs, qu’il doit y avoir compensation pour les salariés sans fixer le plancher cela risque de s’appeler de la compensation virtuelle ou à minima.

 

Quant au volontariat, qui peut penser qu’on est libre de refuser quand on cherche un travail ?

 

Il faut franchement vivre en dehors du temps et de l’espace, hors de la vie de tous les jours, pour prôner l’extension du travail du dimanche.

 

Ce projet de loi qui risque d’agir comme une bombe à fragmentation traite aussi de l’épargne salariale (ce qui privera la Sécurité sociale de recettes), de la privatisation du permis de conduire et d’aéroports, des procédures de plans sociaux.

 

 Par ailleurs, pour un gouvernement qui se dit soucieux de la transition énergétique, il faudra que le Ministère de l’Ecologie étudie le bilan carbone du projet de loi Macron avec la multiplication des autocars et l’extension de l’ouverture des magasins.

 

Dernier point que je veux souligner : l’avenir de la protection sociale collective. Celle-ci répond aux valeurs républicaines d’égalité et de fraternité.

 

Elle organise la solidarité en ne se contentant pas de l’émotion.

 

Amortisseur social, elle est aussi facteur d’emplois directs et indirects tant elle assure à nombre de professions et d’activités des débouchés en grande partie socialisés au plan financier.

 

Préserver et consolider la Sécurité sociale, l’esprit et les objectifs de 1945 est aujourd’hui aussi un objectif qui vient en contradiction avec le libéralisme économique.

 

C’est le cas quand le gouvernement veut remettre en cause l’universalité des Allocations familiales, ce qui peut par ailleurs servir de cheval de Troie à tous ceux qui veulent faire la même chose avec l’Assurance maladie.

 

Ce jour-là ce sont les assureurs qui auront gagné, les inégalités qui se développeront et la Sécurité sociale qui sera assassinée. Jamais FORCE OUVRIERE ne l’acceptera.

 

Allocations familiales, Assurance maladie, retraites, tous les risques sont concernés.

 

43 ans pour la génération 73 pour avoir une retraite à taux plein est inacceptable.

 

Les tendances à remettre en cause le paritarisme sont tout aussi inacceptables.

 

Si demain le patronat n’envisage le maintien des retraites complémentaires qu’en diminuant les prestations et en augmentant l’âge, c’est qu’il n’est plus attaché au paritarisme. Le fait que les représentants du Medef dans les retraites complémentaires soient issus du monde des assurances privées est d’ailleurs en soi inquiétant et révélateur.

 

Confier la protection sociale au secteur privé, c’est tuer la Sécurité sociale ou en faire un minimum, c’est laisser les inégalités exploser, c’est faire de l’assistance ou de la charité la bonne conscience du profit.

 

Les négociations, sur ce qu’on appelle la modernisation du dialogue social, se heurtent aujourd’hui à un double diktat patronal : l’inversion de la hiérarchie des normes et la fusion des institutions représentatives du personnel, sans pour autant prévoir un mécanisme simple pour améliorer les droits des salariés des TPE.

 

Politique économique, république, démocratie, pouvoir d’achat, emploi, stratégie industrielle, principe de faveur, protection sociale collective, les menaces ne manquent pas.

 

Le mano à mano du gouvernement et du Medef, au-delà des soubresauts de communication, est de ce point de vue révélateur.

 

Oui l’existence des classes sociales est une réalité.

 

Oui quand la négociation n’aboutit pas, c’est l’action qu’il faut envisager.

 

C’est aussi ce qui se passe au Royaume-Uni, en Italie ou en Belgique récemment.

 

Aujourd’hui 16 décembre 2014, au nom de FORCE OUVRIERE, j’adresse un avertissement au gouvernement. La politique économique menée est éloignée des besoins et attentes des salariés actifs, chômeurs ou retraités.

 

Les revendications sont connues mais non entendues.

 

Il arrive un moment où la démocratie peut être en danger. Nous ne sommes pas devins, nous sommes réalistes.

 

Si nous en sommes conscients, d’autres le sont, au plus haut niveau.

 

La seule question qu’il faut alors se poser, en France comme ailleurs : c’est pourquoi continuent-ils cette politique économique, démocratiquement mortifère ?

 

Dire les choses et faire ce que l’on dit est notre règle à FORCE OUVRIERE.

 

Pour une confédération fondamentalement libre, indépendante, attachée aux valeurs républicaines et à la démocratie, la responsabilité est de dire stop. Ce que les femmes et les hommes font, ils peuvent aussi le défaire et faire autre chose.

 

Si cet avertissement au gouvernement comme au Medef n’est pas entendu, nous n’en resterons pas là.

 

Aujourd’hui 16 décembre 2014 c’est une étape dans la construction du rapport de forces.

 

Nous n’excluons rien pour les semaines et les mois à venir et notre congrès confédéral sera un moment important.

 

De l’avertissement à la préparation d’une journée de grève interprofessionnelle il n’y a qu’un pas.

 

Si nécessaire, nous sommes prêts à la préparer, dans l’action commune si possible.

 

Vive la liberté.

 

Vive l’indépendance.

 

Vive la république sociale.

 

Vive FORCE OUVRIERE.

 

On me dit que nous sommes près de 8 000, Place Vauban !

 

Bon retour à toutes et à tous.

 

 

16 décembre 2014

L’IA-DASEN ne veut pas entendre nos revendications !

Réunion du 15/12/14 sur la nouvelle carte de l'éducation prioritaire à Cherbourg

La « table ronde » à la Mairie de Cherbourg hier soir lundi 15 décembre 2014 a regroupé « côté tribune » M. Houllegatte, Mme Thieulent, Mme André, Mme Marguerin et   M. Lhuissier ; « côté salle » des parents d’élèves, des enseignants de Cachin, de Doisneau, de Jaurès et d’autres écoles, des représentants des syndicats. De nombreux parents et collègues soutenaient la délégation à l’extérieur.

 

Les revendications n’ont pas été entendues, l’IA-DASEN est resté sur ses positions : selon lui, les critères de classement ou de déclassement en REP sont indiscutables, Cachin et les écoles du quartier doivent sortir de l’éducation prioritaire.

L’IA-DASEN n’a pas voulu éclaircir les critères et n’a pas répondu lorsqu’il a été souligné que les chiffres retenus correspondaient à ceux de l’année 2012, que depuis lors, les indicateurs avaient encore plongé dans ces quartiers ! La Mairie a fourni à l’IA-DASEN des pistes d’autres critères forts à prendre en compte.

L’IA-DASEN a reconnu que la politique de la ville et celle de l’éducation prioritaire du Ministère ne se superposaient pas mais il n’apporte aucune solution.

L’IA-DASEN a réfuté les difficultés de Cachin en s’appuyant sur des chiffres remis en cause par l’assemblée des parents, des enseignants et de la municipalité.

Devant les chiffres concordants de la municipalité et des directeurs d’écoles, l’IA-DASEN a reconnu les difficultés du terrain des écoles Doisneau, Jaurès , La Polle et Fraternité, il a reconnu que les moyens allaient perdurer quelques temps, mais il a affirmé la sortie de l’éducation prioritaire, la perte du label, car il n’était manifestement pas venu pour écouter les arguments et les revendications.

Les parents et les enseignants ont exprimé leur crainte de voir la mixité sociale qui s’est lentement construite remise en cause par le retrait du label et des moyens : l’IA-DASEN a nié les difficultés observées à Cachin…

Les enseignants ont démontré l’importance à tous niveaux du travail en réseau qui s’est engagé depuis des années dans le réseau prioritaire : l’IA-DASEN n’a pas écouté notre revendication de pérenniser ce qui permet ce travail en réseau. Sa solution pour le travail en réseau ? Le conseil école-collège !

 

Dans un réseau prioritaire qui fonctionne bien, où les équipes s’investissent, où les parents accordent leur confiance, où les projets et la pédagogie font montre d’un réel dynamisme… l’IA-DASEN s’apprête à retirer sans ciller à la fois la reconnaissance et les dispositifs flag.re...fondation.jpgd’organisation.

 

Mme Thieulent a proposé à l’IA-DASEN de venir dans les écoles Jaurès, Doisneau et la Polle pour qu'il se rende compte de la réalité du terrain. Il a botté en touche en disant que Mme Marguerin le représentait lors de ses visites.

A la fin de la réunion, les élus de la municipalité de Cherbourg-Octeville ont remis un dossier regroupant tous nos arguments.

M. Houllegatte a précisé que la municipalité de Cherbourg-Octeville ne signerait pas en l'état de document l'engageant avec les représentants de l'Éducation nationale.

La réunion s’est achevée sur une fin de non-recevoir de la part de l’IA-DASEN, sans engagement à étudier le dossier remis par M. le Maire ni à négocier avec les parents et enseignants.

 

FO a assisté à un monologue, un fait du prince qui ne fait que nous conforter dans nos revendications !

Le jour où la nouvelle carte de l’éducation prioritaire sera examinée par le Comité technique ministériel :

mercredi 17 décembre

Rassemblement  à 11h

devant la Mairie de Cherbourg.

 

 

12 décembre 2014

Mobilisation contre la nouvelle carte de l'Education prioritaire

Le SNUDI FO (1er degré) et le SN FO LC (2nd degré), dénonçant les conséquences du pacte de responsabilité qui contraint de manière dramatique les budgets,
s'associent à Sud, la FSU, la CFDT et l'UNSA pour obtenir la plus large mobilisation possible contre la sortie de l'éducation prioritaire du collège Cachin, des écoles Doisneau et Jaurès maternelle et élémentaire et pour l'extension du réseau aux écoles Fraternité et la Polle.

Aucune école, aucun établissement ne doit perdre de classe !
Aucune classe, aucun enseignant ne doit perdre de moyen !

 

Sur ces revendications, le collège Cachin a été massivement gréviste vendredi 05/12 et la mobilisation prend de l'ampleur...

M. L'IA-DASEN est convié lundi en Mairie à une réunion élus/enseignants/parents.
Nous y serons !
RASSEMBLEMENT LUNDI 15/12 18h15 devant la MAIRIE de Cherbourg.


ENVOYEZ AUJOURD'HUI (dernier délai vendredi 12 décembre minuit depuis votre messagerie académique) votre déclaration préalable d'INTENTION DE GREVE
pour refuser la nouvelle carte de l'Education prioritaire : soutenons les collègues du Réseau ambition réussite
en protestant à leurs côtés !
RASSEMBLEMENT DES GREVISTES MERCREDI 17/12 à 11h devant la MAIRIE de Cherbourg.

 

Le Bureau du SNUDI FO.

le formulaire de déclaration d'intention de grève aussi disponible >>> ici <<< à renvoyer depuis votre compte de messagerie électronique académique dit "mél ouvert",
- l'appel intersyndical au rassemblement de lundi et à la grève de mercredi est lisible >>>ici<<<
 

07 décembre 2014

Nouvelle carte de l'Education prioritaire dans la Manche

Vous pouvez consulter la toute nouvelle carte des REP et REP+, avec la liste des écoles et collèges sortants/entrants pour les 3 départements de l'Académie sur le site du Rectorat à l'adresse http://wordpress.ac-caen.fr/wordpress/education-prioritai... .

 

Pour la Manche, sortie de 3 écoles du RRS (réseau de réussite scolaire) de Cherbourg-Octeville :

- primaire Doisneau (anciennement Avenue de Paris)
- maternelle Jean Jaurès (quartier du Maupas à Cherbourg)

- primaire Tourville (ancien siège de l'IEN de Cherbourg-Ville)
- sortie du collège/lycée pro. ingénieur Cachin à Cherbourg.

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Entrée dans l'Education prioritaire du collège Guillaume Fouace à St-Vaast-la-Hougue et des écoles de Réville, de Quettehou, de St-Vaast et du RPI de Montfarville : étonnement des élus et des collègues...

 

Entrée dans l'Education prioritaire du collège St-Exupéry à Sainte-Mère-Église.

Des réunions sont prévues, n’hésitez pas à réagir et à nous envoyer vos commentaires ou interrogations par rapport à cette nouvelle carte de l’EP : snudifo50@gmail.com .

 

 

06 décembre 2014

Résultats des élections professionnelles 2014

Scrutins de proximité des PE : CTA et CAPD

La FNEC FP FO gagne un premier siège au Comité technique départemental : résultats CTD .

FO est le seul syndicat de la Manche qui augmente en part des votants sur ce scrutin : merci de votre confiance !

 

CAPD : les sièges ne changent pas mais le vote SNUDI FO 50 de la semaine dernière représente 130% du vote 2011. La liste SNUDI est la seule à progresser en nombre de suffrages !

 

Scrutins nationaux des PE : CAPN et CTM

Sur les scrutins nationaux, les listes SNUDI FO ont enregistré 6 900 suffrages supplémentaires, une progression de +53,5% et représentent maintenant 13.5% des votants.

Le SNUDI FO conforte le siège CAPN obtenu en 2011.capture resultats CAPD SNUDI.small.png

Tous les résultats CAPD du SNUDI sont en ligne ici département par département .

La FNEC FP FO a obtenu un 2e siège au Comité technique ministériel de l'EN (cliquez pour résultats).
FORCE OUVRIERE conforte ainsi sa place de 3e organisation syndicale de l'Education nationale.

 

Pour le reste de la fonction publique de la Manche

Visitez le site de l'Union départementale FO de la Manche .

 

Le bureau du syndicat remercie les collègues qui ont accordé leur confiance et ont mandaté un élu de la FNEC FP FO !
Vive le syndicalisme ouvrier confédéré et indépendant !

 

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Apprenez-en plus sur la CGT-FO depuis le site de la Confédération Générale du Travail-Force Ouvrière http://www.force-ouvriere.fr/

 

Adhérez au SNUDI dès aujourd'hui !

 

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01 décembre 2014

Plaquette APC

Le SNUDI vous propose une plaquette présentant les objectifs des Activités pédagogiques complémentaires et situant les APC dans les 108h.

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